Les polices municipale et nationale ont signé une convention lundi soir en préfecture. Objectif : poursuivre la coordinationantion entre les deux entités et maintir la sécurité de tous les Montalbanais.
Lundi, la préfète du département, Chantal Mauchet, le procureur de la République, Bruno Sauvage et la maire de Montauban, Birgitte Barèges, se sont réunis en préfecture. Thierry Guérin, directeur départemental adjoint de la police nationale, et Patrick Carvallo, le directeur de la police municipale, ont bien évidemment pris part à la séance.
Au programme de cette réunion de travail : la mise en place de la nouvelle convention de coordination entre la police municipale de Montauban et la police nationale, la précédente arrivant à son terme.
“C’est un travail de confiance que les différents services ont réalisé, a tenu à souligner la préfète. La convention va préciser les modalités de notre partenariat, chacun dans ses domaines de compétence, et sans qu’il n’existe de lien de subordination entre chacun”, a-t-elle ajouté.
Arrivé il y a un peu plus de 6 mois à son poste, le procureur Bruno Sauvage s’est quant à lui félicité de cette “approche globale de sécurité” que le maintien d’une telle convention offrait aux habitants.
Celle-ci permet, en plus des échanges d’informations entre les différents services, “de maintenir l’armement de la police municipale”, a rappelé Brigitte Barèges, qui a également vivement remercié les services qui ont permis d’élaborer cette convention.
Un travail conjoint
Grâce à celle-ci, les agents de la police municipale et nationale vont pouvoir poursuivre leurs interventions conjointes. C’est le cas notamment pour des “contrôles routiers”, a précisé la préfète. Et le procureur de rétorquer : “Et nous pourrons aussi envisager de mener des opérations sur d’autres thématiques”.
Autre exemple de travail conjoint : le travail effectué par les agents de la police municipale dans le centre de supervision urbaine qui permet notamment aux enquêteurs de la police nationale de récupérer des images lors d’infractions constatées sur la voie publique. Les ivresses manifestes sur la voie publique sont par en effet le type classique d’intervention sur lesquelles interviennent d’abord la police municipale. Ensuite, la personne interpellée est remise à l’officier de police judiciaire, qui se chargera de la suite de l’opération.
Bruno Sauvage a enfin rappelé que la prévention était également un point à ne pas négliger. “Il faut aussi prévenir pour ne pas avoir à réprimer”, a ajouté le procureur.