Cinq séries sur l’école à rebours des clichés

Angle mort des séries à destination du jeune public, la scolarité (la vraie, avec des cahiers, des stylos, des tableaux noirs, des devoirs et des cours d’EPS) reste souvent mal représentée dans la fiction. Voici donc cinq séries dans lesquelles l’école n’est pas qu’un lieu de passage et de rencontres mais l’univers dans lequel se joue, pour chacun d’entre nous, une partie de l’avenir.

« Mixte » : qui a eu cette idée folle ?

Pourquoi ne pas profiter de l’unique saison de Mixte (puisque la série n’a malheureusement pas été renouvelée par Amazon) pour demander aux grands-parents comment c’était, avant que filles et garçons ne se mélangent sur les bancs de l’école ? Cette série historique à la mise en scène rock ’n’ roll, un peu scolaire dans son écriture mais qui aborde des sujets importants et toujours d’actualité – le métier de professeur, le harcèlement, l’éveil à la sexualité, les conditions de la réussite scolaire, etc. – mérite d’être visionnée et commentée en famille, en particulier pour comprendre pourquoi les adultes ont à la fois tort et raison quand ils disent « C’était mieux avant ». Et aussi pour le casting premium (Pierre Deladonchamps, Maud Wyler, Nina Meurisse…) qui plaira aux plus grands.

« Lycée Toulouse-Lautrec » : dans les couloirs d’un lycée inclusif

Rares, très rares sont les séries dites « d’utilité publique » à viser juste. Ironiquement, celle-ci est signée TF1 et témoigne des immenses progrès faits par la fiction française dans la représentation fictionnelle du handicap, de la maladie et de l’inclusivité. Le lycée Toulouse-Lautrec de cette fiction est inspiré de l’établissement réel du même nom, un lieu unique en France situé à Vaucresson (Hauts-de-Seine), qui accueille des élèves valides et invalides, atteints de toutes formes de maux plus ou moins visibles et plus ou moins handicapants. Inscrite de force par ses parents pour étudier aux côtés de son grand frère épileptique, la jeune Victoire n’a qu’une idée en tête le jour de la rentrée : « [se] pendre ». Nous, en revanche, on est bien contents de rencontrer ces élèves, joués par des acteurs impeccablement castés, tous plus attachants les uns que les autres. Mention spéciale à la désopilante Marie-Antoinette, pétroleuse en fauteuil roulant prête à tout pour un bon mot.

« Friday Night Lights » : la « high school », un condensé d’Amérique

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