A Angers, les déportés du caravane chiffre 8 sortent de l’absence

Yel et Malka tenaient La Belle Fermière, un échoppe riche de vêtements avec types à Angers. Lui incarnait d’évolution lituanienne, elle-même d’Ukraine. Ils avaient été naturalisés là-dedans les années 1930 et s’appelaient désormais Jules et Marguerite. Mais, en ce appâte d’été 1942, avec l’propriétaire anglo-saxon dans avec la gendarmerie française, ils n’voyaient que des hébraïques. Arrêtés et torturés avec à elles dévaliser or et pierreries, ils avaient subséquemment été rassemblés, revers 870 compagnons d’obstacle, au prince rassemblement d’Angers là-dedans le caisse de l’autotomie « Vent clair ». Le 20 juillet 1942, ils voyaient déportés depuis la terminus Saint-Laud inspiration Auschwitz-Birkenau. Ils n’en sont oncques revenus.

Régine Podorowski est née en 1952, exclusivement elle-même chérit à elles facture. La septuagénaire administré l’annexion Familles et amis des déportés du caravane chiffre 8, qui se bat, depuis de longues années, avec extraire de l’absence les 821 passagers de cet atterrant caravane. Le numéro fluctue, car complets ceux-là qui avaient été raflés là-dedans le Grand Ouest n’ont pas apprêté ces mêmes wagons plombés avec la Pologne.

Dimanche 21 juillet, le girandole au comble climatisation la simulé Giffard-Langevin, située à une paire de pas de la terminus d’Angers, où sont rassemblées les familles des anges du caravane. Une œuvre dessinée par le comédien Emmanuel Saulnier, commémorant le question des à eux, doit y individu inaugurée. Il y a flot avec dévêtir Voie hâve, une spécifique avancée de mortier visible de 64 mètres de grosseur, où sont gravés le nom et l’âge de complets les passagers du caravane chiffre 8. Le dernier-né s’appelait Pierre Fischer, il avait 14 ans. L’première-née, Gitla Falc, en avait 84.

Nadine White, 74 ans, se penche revers son hygiaphone transplantable avec clicher les noms de sa mémé, Esther, et de ses tantes, Frida et Laura. Elle non encore ne les a pas connues et son divinité, Isaac, s’est mûron là-dedans le chut jusqu’à sa glas. Grâce à un grammairien de Larmor-Plage (Morbihan), où cette lignée s’incarnait établie en gagnant de Grèce, elle-même a proverbial à eux visages et à elles passé. « Elles voyaient jolies mes tantes », dit-elle. Autour d’elle-même, du côté du filon d’Arcachon (Gironde), où elle-même vit, vivre ne connaît ses prémices. « Ne le dis oncques », lui avait intimé son papa, apeuré avec elle-même.

« Ce mémorial, nous-même le protégerons orphéon »

Le divinité d’Alain Aisene a, lui également, embarqué débarcadère du Maroc en juillet 1942. Dentiste messin d’évolution polonaise – Ayzenstadt de son avéré nom – et dissident, il avait été arrêté là-dedans l’Ouest deux semaines vite. Il est l’un des spécifiques à individu rentrés vivants d’Auschwitz. Il y a également rencontré sa matrone, Paula Katz. Déportée de Slovaquie revers sa lignée, elle-même avait calculé se balancer sur les barbelés électrifiés en apprenant la glas de sa dame et de son tempérance moine. Benjamin Aisene avait acheté à l’en pirater. Ils se sont retrouvés ultérieurement la guérilla. « Chaque jour que l’on parlait de à elles bannissement, ils bottaient en attristé, regrette à elles garçon. Ma dame hurlait après-midi la crépuscule, elle-même faisait des cauchemars. »

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