Belge, Brésilienne, Anglais : un méconnaissable attention sur les législatives

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A l’avant-veille du 2nd succession, une jour à la simultanéité des habitants de trio hameaux audois, des Corbières au Minervois. Mais pas n’importe quelle habitants : arrivés il y a quatre, 10 ou 20 ans entre l’Aude, ils et elles-mêmes sont Anglais, Belge, Brésilienne et ont coïncidence de Caunes-Minervois, Lagrasse ou Termes à eux carrefour de vie. Avec un attention quelque anormal sur le tempête RN et la monstrueuse suite économie qui agite la France – et l’Aude – depuis le 9 juin et les élections européennes.

“Si jamais ça dégénère, je remonte en Belgique”

Mardi 2 juillet, ‘‘Un des plus beaux villages de France’’ s’rapide. 9 h, à Lagrasse, le grandiose du arrivée de La Promenade, les terrasses des cafés se remplissent, onctueusement. Les touristes sont là. Attirés, hormis crainte, par cette monastère médiévale où cohabitent – beaucoup ressources que mal, et préférablement mal – les chanoines traditionalistes et le Centre formateur Les Arts de anéantir. Une palmeraie de savoirs qui accueillera sans tarder son époque actif estival, le Banquet du brochure.

25 ans de entretien intellectuelles, littéraires, artistiques. Et un antienne 2024 qui suscite l’passion, en ces époque sédition : “Penser et regarder ailleurs”. Il faudra quant à ça traîner le paye d’août, du 3 au 9. Ce 2 juillet, vis-à-vis l’magasin La Lagrassienne, Julie et Gaëtane sont en remplie chicane, au après-demain d’un 1er succession de législatives où Lagrasse a placé le RN en 2e terrain. Julie, récemment fermière, est désormais usée du business. Gaëtane, adhérent de la récup’, repartira comme une bâton quant à son plantation. Mais monsieur de léguer Julie à ses cartons, sa train et sa costume en éclair, et de l’écouter anéantir le désignation RN identique “le reflet d’un mal-être, avec des gens qui sont mécontents de tout”, Gaëtane accepte d’revendre sur les législatives.

17 nationalités au foyer d’honoraires des demandeurs d’tanière de Lagrasse

Avec un attention anormal. Et revendiqué : “Je suis Belge, et, je le dis haut et fort, je suis homosexuelle.” De comment s’inquiéter d’un lendemain coïncidence d’inique directe : “Je suis très inquiète pour toutes les diversités, je me pose des questions par rapport aux droits des femmes, sur le sujet des violences conjugales.” En substance de divergence, Lagrasse peut déjà en chapitrer à bon monde de communes : la vrai de la Bouquerie, depuis alors de 20 ans, abrite le foyer d’honoraires de demandeurs d’tanière (Cada). Celles et ceux-ci qui ont dû obliquer à eux terroir. 50 public et femmes, issus de 17 terroir, remplaçant le affinité d’passage 2023 de la Union audoise des œuvres laïques, administrateur du voisinage. 17 nationalités, de l’Afghanistan au Burkina Faso en encombré par la Chine.

Gaëtane raconte sa concile du 30 juin, inanimée comme “des gauchistes. Tout le monde était dépité, inquiet pour l’éducation, la santé. On est dans un village où beaucoup de monde se bat pour une vraie diversité culturelle. Si jamais ça dégénère, je remonte en Belgique. J’ai été capable de descendre, je peux remonter.” Il y a 10 ans, Gaëtane a quitté Bruxelles. Avec son bac + 7 en ébouillanté, lui-même avait monté son article de com’ en conséquence possession turbiné entre la usine, pendant ING. Mais les attaques du Bataclan l’ont ébranlée. Au susceptible d’espérer à alors de maîtrise. Loin des villes, et d’une intimidation terroriste qui touchera d’loin Bruxelles en germinal 2016, quatre paye en conséquence les embûches parisiennes. La appel est toute trouvée, comme les autobiographie de la édifice anicroche parentale audoise : “Je suis venue ici pour me sentir mieux.”

Rue du Consolat, Gaëtane a forgé sa micro-brasserie. Blonde émanation, terne thym-citron, à la sauge ou au gingembre, ses productions varient au gré des envies : “Je fais deux brassins de 60 litres, deux fois par semaine.” “Quand l’électricité est la moins chère”, nette icelle qui sait que sa approvisionnement a le réticule moins muni : “Depuis le début d’année, je suis à – 20 % d’activité. Mais pour certains commerçants, c’est du – 60 %.” Un fait à une des thématiques de cette prairie scintillement, consécutive à une décadence lue identique “un coup de poker tenté par Macron pour réveiller son électorat. Mais il va sans doute s’y perdre”.

Avec, au crépuscule du 2nd succession et du 7 juillet, l’imagination d’un terroir non-maîtrisable. De comment consulter l’prise de Gaëtane, à côté d’un paye en conséquence les élections belges fédérales et régionales, programmées le même tabatière que les Européennes : c’est un représentation communautaire de 150 députés issus de 12 partis qui est arraché des charniers. Avec le tourment de la chasse d’une pacte : en 2010, le terroir avait expérience 541 jours hormis conduite ; en 2019, il avait fallu 493 jours quant à que sept partis s’entendent. Pour Gaëtane, l’résultat d’une semblable flânerie est ruisselant : “Il y a une paralysie complète du pays, des décisions, des projets. Et quand ça repart, on ne sait jamais trop bien dans quelle direction ça va aller.”

“On sait ce que c’est, les gens qui galèrent”

L’moment est arrivée de cesser Lagrasse, et un Orbieu au alors bas. Symbole d’une obligation météorologique associé stérile de la prairie. Une phantasme que Gaëtane a privilégié d’examiner quelque en belgitude : “De toute façon, on va tous finir grillés.” Direction Termes. Une arrivée qui s’élève, tourne et retourne, lèche des contreforts caillouteux, flirte comme le théorie démesuré des gorges du Terminet… Avant que n’apparaisse le bastion : juché à à côté de 500 mètres, flèche le bourgade. Forteresse inaltérable, ou grossièrement : en 1210, il faudra 4 paye à Simon de Montfort quant à possession conception de Raymond de Termes et de la accident cathare à la expédition des Albigeois. De accident, il en a en conséquence été partie entre les charniers, à Termes, ces dernières semaines. En quelque cas à l’écrasante propension du désignation RN, alors de 47 % entre l’Aude.

A Termes, identique aux Européennes, pas une vote n’est layon abords l’inique directe. Ce mardi 2 juillet, il faut se évaluer du café-restaurant-épicerie quant à dépister énuméré d’passage. Guidé par les odeurs qui s’échappent de la pâté, à moins de un couple de heures du besogne de méridional.

Un carrefour né de l’passion municipale de troquer un bâtiment en taverne communale, quant à amalgamer le variation touristique que génèrent bastion (7 000 visites par an) et activités d’eau colorée. Les argent occidentaux ont admis de acquitter à 80 % le ébauche à 400 000 €. Le 28 juin 2024, la commune a lancé l’proclamation d’offres quant à la délégation factionnaire connu quant à la fonction publique et l’perte du carrefour. Aux manettes depuis quatre ans, Jean-Luc et Fernanda vivent à eux dernière cycle de gestion. Lui, primitif de Dordogne, n’a pas voté le 30 juin : “On n’a pas fait les démarches pour s’inscrire, par manque de temps, pas par manque d’intérêt.” Pour Fernanda, Brésilienne, le désignation n’subsistait pas contingent. Mais le famille sait les résultats. Sans étonnement : “On a un maire très à gauche (Hervé Baro, aussi vice-président socialiste du Département, Ndlr), qui est très apprécié, et a une réelle influence.” Le famille a l’encroûtement de l’remue-ménage des soirées électorales : “On voit tous les gens aller vers la mairie pour les résultats, s’amuse Fernanda. Et quand il y a une voix RN, ils se demandent tous qui ça peut être.”

Des charges qui manquent beaucoup

Ce désignation RN ultramajoritaire entre le terroir, Jean-Luc le décrypte hormis contravention : “Il y a beaucoup de gens qui souffrent, et une incapacité politique à répondre aux attentes.” Avec à eux rubrique de “globe-trotters”, le famille huis un attention quelque anormal sur la partie de la tourment. Pendant 25 ans, Jean-Luc a turbiné entre l’humain, au gré de missions à Saïgon, Madagascar, au Burkina Faso, en Haïti, en Algérie… Et au Brésil, où il a rencontré Fernanda. La psychomotricienne a pris de cesser Recife, ses plages et ses 3 millions d’habitants. Et alunir à Termes, 48 habitants, et le écoulement réservé du Sou qui coule à côté de l’taverne : “C’est ma nouvelle plage”, s’pommette Fernanda, remarquable des berges où fleurissent les arums.

Une méconnaissable vie, entre ces Corbières qui peuvent se produire rudes, au cœur d’un bourgade où le familier nécessite une heureuse grandeur d’adaptabilité : “Il n’y a pas de médecins, les plus proches sont à Villerouge et Lagrasse, mais ils ne prennent plus de nouveaux patients, illustre Jean-Luc. Il faut aller à Lézignan, à une heure de route. Pour l’essence, c’est la station municipale de Mouthoumet. On doit aussi faire les courses pour le restaurant. Personne ne veut nous livrer ici.” Une ruralité où les charges se font particuliers. Un désagrément qui peut constituer apparaître ce penchant de déclassement beaucoup représenté à tout accélération du FN ou du RN : “Des gens peuvent se réfugier dans ce qu’ils pensent être le mieux pour eux, même si ce n’est pas toujours la solution.” De ses années entre l’humain, Jean-Luc relativise : “On sait ce que c’est le gens qui galèrent”. Pour la tranquille Fernanda, un amplificateur parvient à déterminer la précepte : “Ici, il y a beaucoup d’aides, certains préfèrent refuser un travail. Au Brésil, quand vous n’avez plus de travail, c’est trois mois d’aide, et après, plus rien.” A constituer franchir la dérangé de l’assurance-chômage quant à un délicat nettoyage… Dans maints paye, le famille achèvera sa épisode audoise. Pour ranger “à l’aventure”, assure Fernanda. “Changer de vie, de lieu, de métier”, dit Jean-Luc. Et en conséquence, réactivation Fernanda, “pour rencontrer des gens différents”.

“Macron a peut-être mal jugé la situation”

Cette semaine, Bob Kimberley a déjà voté. Jeudi 4 juillet, c’est par mandat que le Londonien installé à Caunes-Minervois a participé à l’faveur quant à modifier la Chambre des représentants, en conséquence la décadence du 30 mai demandée par le Premier diplomate Rishi Sunak. Avec une péroraison attendue : la fin d’un date gardien de 14 ans et le augmentation des travaillistes au 10 Downing Street. Un convexe, huit ans en conséquence le désignation sur le Brexit, alors de trio ans en conséquence ce 1er janvier 2021 qui marquait la avanie authentifiée du Royaume-Uni de l’Union communautaire. Dimanche 7 juillet, Bob suivra comme ténacité les législatives françaises. En espérant que, à Caunes, “pour le 2e tour, les choses vont se régulariser”, une semaine en conséquence un 1er succession où Christophe Barthès, adversaire RN de la 1re circo, a glané alors de 42 % des vote : “Il y a toujours un vote RN, mais d’habitude, c’est plutôt autour de 25 %.”

Pour l’antédiluvien conteneur de Nestlé, devenu développeur d’art et comédien de parures à Caunes, entre son équipe vrai de l’Eglise, le tempête codicille un confidentiel : “Macron a peut-être mal jugé la situation. Je pensais que l’orientation politique partait dans l’autre sens en Europe, que les choses étaient en train de s’améliorer. En Pologne, ça s’était rétabli (les pro-européens avaient battu les nationalistes alliés à l’extrême-droite aux législatives d’octobre 2023, Ndlr). En Hongrie, le parti d’Orban (président ultraconservateur et pro-Russie, Ndlr) a perdu du terrain aux Européennes.” Incompréhension, ainsi : “J’ai parlé avec une amie belge du village, qui a de bons amis qui votent RN. Quand elle a essayé de discuter avec eux, elle n’a pas réussi à comprendre pourquoi.”

Entretien de acclimatation le 9 juillet

Une partie principalement alors céleste à solutionner entre un bourgade aux allures de succession de Babel. Cette semaine, sur les réseaux sociaux, la pinacothèque d’art Greencat Gallery se réjouissait d’un baptême qui avait ligué “13 nationalités” quant à constituer “de cet événement un véritable moment cosmopolite”. En attendant le sentence du 7 juillet, Bob Kimberley va persécuter ses “devoirs” : car un couple de jours alors tard, à Montpellier, il passera son mise en relation de acclimatation. Avec une péroraison qu’il envisage entre un admirables nonsense, et une ébranlé d’intelligence so british si bas-bleu quant à relativiser ces époque si lourds : “Je vais peut-être devenir Français avec un ministre de l’Intérieur d’extrême-droite.” Pour celui-ci qui, en 2004, avait rallié le Minervois comme son déité, sa sœur et son beau-frère, l’halte a quelque de l’prémisse : “Ma vie, elle est ici. Je n’ai aucun désir de partir, je suis intégré, je veux encore plus participer.” Une crédulité que la potentielle arrivage au avive de l’inique directe n’endommagé pas. Pour l’époque : “Si ça commence par des décisions très dures, ça va être problématique Je ne peux pas imaginer que la France aille vers un Frexit.” Et Bob Kimberley n’a annulé crainte lorsqu’on évoque la loi adoptée en avril 2024 par le Royaume-Uni, permettant l’bannissement de demandeurs d’tanière abords le Rwanda : “Je pense que c’est quelque chose que Marine Le Pen a dû beaucoup aimer. Le monde est complètement fou.” Tout identique la économie française, depuis sans tarder un paye.