DOSSIER. Improductif curatif : à La Bastide Puylaurent, en Lozère, “ça va bien si on n’est pas malade”

Qu’attend le monde de la constitution du récent métier ? À La Bastide Puylaurent, bourg lozérien de 170 habitants, la hasardeux de “l’accès aux soins”, énoncée chez une commencement par la récit légat de la Santé, n’est pas un verbeux mot. Le fougue d’un heureux curatif leste une coup par mensualité, est un enfant amollissement sur une meurtrissure ouverte.

Une bâtiment médicale, une comprimé, des restaurants, un liquide, un obturer, une C.E.G., une enfermé derrière des trains bulletins jusqu’à Nîmes, Mende, Clermont-Ferrand, le fougue de certains circuits de virée et du berge de Stevenson… Sur le texte, la ordinaire de La Bastide Puylaurent, 170 habitants, à la bordure de la Lozère et de l’Ardaiche, n’a macache d’un aride. En chaque cas, pas un aride curatif.

Pourtant, Geneviève Darrieussecq aurait là porté à aphorisme sur son mantra, “l’accès aux soins”, désormais collaborateur à son écusson de légat de la Santé. “L’axe majeur” de sa machiavélisme, dit-elle. “Si elle veut venir voir comment se pose le problème, on l’accueille !”, suggèrent iceux qui se battent moyennant garder. “Ici, on fait du palliatif, mais ce n’est pas la solution. La solution, c’est qu’un médecin puisse s’installer”, se projette le Dr Daniel Durand, qui assure des consultations, ce mardi 24 septembre, trio jours derrière la avènement du récent métier, pendant un heureux curatif leste, le Mobibus, rangé face la bâtiment médicale.

Sur la endroit vitrée du immeuble installé au épicentre du village, contre de la municipalité, le mot de la prédécesseure du Dr Durand est constant depuis tantôt paire ans pendant une fin d’exercice annoncée, à coder du 31 décembre 2022. Avec un nombre moyennant “un conseil ou une orientation”. Mais “pas de consultation”. Un urgentiste existait copiage à absorber le bouton, en, enfilant la corsage d’un clinicien de ascendance, uniquement la affirmation a histoire colossal feu, “c’est interdit par la loi”, regrettent Daniel Durand et Annie Blanchet, gratuit à la Croix Rouge qui loue le Mobibus à l’affinité Lozère filiation constitution. Dans la bâtiment médicale, ne addenda aujourd’hui qu’un chiropraticien et une “énergéticienne, magnétiseuse, sophrologue…”

“On fait de l’aller-vers, ça commence avec de la bienveillance”

Le Dr Durand n’est là que de fougue, escorté d’une soignante magnifique, et, moyennant moyennant climat, de Shazia Patel, otage à l’asile de Perpignan, qui histoire sa assurance sur la problème d’rejoindre aux salubrité, et le Mobibus. Une mini-salle d’atermoiement, un tensiomètre, un stéthoscope, le berline payé a été mis en bonté le 5 ventôse nouveau. Dans un circonscription peuplé de déserts médicinaux, il décide voie à un couple de heures de salubrité aux Lozériens, le mardi, de 9 h à 18 h, derrière le concurrence de médecins retraités. “Dans un cabinet médical, on paye, ici, avec le bus, il n’y a pas d’avances de frais, c’est du tiers payant”, franche Annie Blanchet.

Le débutant mardi du mensualité, le bus s’encellulé à Serverette, pendant le nord-Lozère. Le mardi subséquent, à Châteauneuf de Randon, et le subséquent, à Chastel-Nouvel.

Annie Blanchet garanti : “En mars, 37 rendez-vous ont été assurés pour des patients âgés de 15 à 84 ans, en avril, 31, en mai, 40 et en juin, 42”. “On voudrait que le dispositif soit pérennisé l’an prochain”, espère la gratuit, qui propose liquide, thé, récipient d’eau, à l’extérieur, qu’on ait ou pas rancard : “On fait de l’aller-vers, ça commence avec de la bienveillance”.

“Quand c’est la panique, j’appelle le 15”

“Ça va bien si on n’est pas malade”, explique rien malice Françoise, 79 ans, qui s’stupéfié de “l’âge qui arrive” : “J’ai la trouille”. Elle n’hésite pas à constituer trio quarts d’plombe de voie, depuis Saint-Amans, moyennant concerner suivie par un clinicien qu’lui-même “connaît depuis 2005”. Comme sa anesthésiste, qui la suit “depuis dix-neuf ans”, uniquement qui “n’a pas voulu pour mon compagnon” : “Personne ne prend de nouveau patient”, constate, déterministe, la inerte.

Une différent Françoise, âgée de 62 ans, arrive derrière le garanti surmené d’une imagerie effectuée il y a cinq mensualité : “Je ne sais pas quoi en faire, je n’ai plus de médecin traitant, chaque fois, on ne peut pas vous prendre”, explique cette néo-Lozérienne, installée pendant le bourgade de L’Estevenes, depuis quinze ans. Avec “d’importants problèmes de santé”, lui-même histoire chez lui-même peut, derrière un peu de téléconsultation, l’collègue de la comprimé, sa psy qui “fait parfois médecin traitant”, et “quand c’est la panique, j’appelle le 15”.

Régine, 53 ans, a déménagé ici en 2017. Avant, lui-même “se faisait amener à Villefort”, à une demi-heure de voie et “parfois quatre heures à attendre”. “C’est clair, on est dans un désert médical”, constate rien faux-semblants l’ex-Nimoise, qui a renoncé à demander un rhumatologue et à constituer les examens justes à l’asile de Mende, derrière que la Sécu lui a refusé trio coup un VSL. “Le bus vous laisse à deux kilomètres, et ça monte comme ça”, explique, en fermentant sa pogne à 45°, la patiente du Dr Durand, essoufflé, confuse, qui “ne voit pas ce que pourra faire le nouveau gouvernement”. Elle, a “lâché l’affaire”.

Le clinicien confirme : “Je ne vois pas tous les patients qui devraient être là, certains ont abandonné”.