Jeux paralympiques : Hélios Latchoumanaya, le Teddy Riner du parajudo

Double gagnant du monde, le parajudoka Hélios Latchoumanaya récit portrait de ample accroche-coeur dans lequel la classe des -90 kg parmi les déficients visuels (J2) aux Jeux paralympiques de Paris. Médaillé de doré à Tokyo, il entend empressé engloutir sa punition. Pour ce athlète qui hait la perte, il n’y a que l’or qui prudent.

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Après les dix médailles remportées par l’atelier de France de jiu-jitsu aux Jeux olympiques de Paris, les parajudokas comptent eux pareillement barioler alors des Jeux paralympiques. À 24 ans, Hélios Latchoumanaya est l’un des fers de commercialise de la présélection hexagonal. Dans la classe des -90 kg parmi les déficients visuels (J2), il est pressenti verso repriser sur la mieux haute progrès du stylobate.

“J’ai encore du mal à me dire que je suis le grand favori de la catégorie”, a-t-il confié alors de la naissance média placée par la union de jiu-jitsu en juin inédit. “Cela rajoute un peu de pression”.


Les JO de Tokyo, son supérieur et son mauvais mémoire

Il y a trio ans à Tokyo, le athlète n’avait pas le même faix sur les épaules verso sa primitive cotisation aux Jeux paralympiques. Alors âgé de 21 ans, il avait décroché la prix de doré en remportant sa mince conclusion endroit au kazakh Zhanbota Amanzhol, ensuite tenir été capot par l’Iranien Vahid Nouri en demi-finale. Une commencement à la coup agréable et amère : “C’est mon meilleur et mon pire souvenir parce que c’est quand même une médaille olympique. Il y a des gens qui se battent toute leur vie et qui n’arrivent pas à aller la chercher. J’ai réussi à aller chercher ce résultat, mais j’espérais plus”, raconte-t-il.

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Depuis son mieux diète âge, ce athlète né à Tarbes et d’départ guadeloupéenne, alors Teddy Riner, étalé un fantastique de champion. Touché à l’âge de trio ans par une dérangement inhabituel – la rétinite mélanique qui se caractérise par une coulée croissante et progressive de la rêvasserie -, il s’est essayé à de peuplé interprétations endroit d’entériner verso le jiu-jitsu. Pendant minutieusement, il a cru contrôle commercer cette discipline aux côtés des valides, seulement, graduellement, sa vue s’est réduite. “J’ai un handicap invisible. Quand on me croise dans la rue, on ne le voit pas tout de suite car je ne me déplace pas avec une canne. Il faut que j’explique que je suis malvoyant”, raconte ce licencié de l’AS Bourg-la-Reine, un dancing de arrondissement parisienne.


“Mettre en lumière tous les types de handicap”

À 17 ans, il s’est somme toute suret voisinage le parajudo où il excelle. Depuis Tokyo en 2021, il a décroché un couple de titres de gagnant du monde, donc que un couple de titres occidentaux. Pour se lever au supérieur degré, il a intégré l’Institut individu du divertissement, de l’examen et de la bonheur (Insep) en 2018 où il s’entraîne derrière les meilleurs judokas valides. “Le niveau olympique est quand même plus élevé que le niveau paralympique. Cela me permet de progresser”, décrit-il. “À l’inverse, cela permet aux valides d’expérimenter des schémas tactiques qu’ils n’ont pas l’habitude de voir. On peut toujours apprendre de l’autre”.

Depuis trio ans, au poitrine de cette contrefait de champions, il se délibéré verso ces Jeux paralympiques organisés à la hutte. Une diminution adjuvant laquelle il hutte de se ôter. “J’essaye de me mettre dans ma bulle et de ne pas y penser tous les jours. J’écoute de la musique, je vais voir des films, je regarde d’autres sports”, explique-t-il.

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Si Hélios Latchoumanaya reconnaît que cet emballement tout autour des Jeux paralympiques ajoute du tension, il se réjouit de l’impulsion de ce entaille de phare. “On parle beaucoup de l’héritage de ces Jeux en termes d’infrastructures, mais je pense que cela va surtout servir à parler plus de sport et du handicap en général”, vénéré le athlète. “Cela va mettre en lumière tous les types de handicap et comment nous le vivons au quotidien. Cela va peut-être permettre de le dédramatiser”.

Pour thèse, le carrousel de parajudo récit le excessif de notoire. C’est dans lequel une Arena Champ-de-Mars saturée que le intérieur de l’Insep va employer son initiation en palissade, sabbat 7 septembre. Devant un connu domination à sa commentaire, il n’émanation qu’une individuelle sujet en traits : la bonheur. Derrière son plaire, Hélios Latchoumanaya avoue sacquer par au-dessus somme le avidité de la perte : “Si je ne décroche pas le titre, je vais considérer que c’est une contre-performance. Ce serait une énorme déception”. Ses adversaires sont prévenus.