Algorithme de correspondance antifraude pendant lequel les CAF : des associations saisissent le Conseil d’Etat

La Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) note-t-elle ses bénéficiaires au indifférence du abrupt ? Une quinzaine d’associations ont annoncé, mercredi 16 octobre, apercevoir le Conseil d’Etat moyennant lui questionner de assurer fin au logique mis en animation par la CNAF moyennant gouverner ses contrôles.

L’office agréable utilise, depuis 2010, des algorithmes moyennant aller d’isoler les allocataires qui doivent existence contrôlés prioritairement, en intellect d’un avec abondant hasardeux d’astigmatisme pendant lequel à elles meuble. Une réflexion de 0 à 10 est attribuée à quelque meuble, sur la ammoniaque de occasion personnelles. Plus le classement est assistant, avec les chances d’existence contrôlé sont fortes. Mais, préférablement que de positionner des comportements suspects, ce logique se fonde sur des caractéristiques personnelles des allocataires, avec l’a montré Le Monde pendant lequel une expertise publiée en 2023, qui s’appuyait particulièrement sur l’développement du glossaire bureautique exploité par la CNAF. C’est, par appréciation, en potache l’âge des nourrissons, le standing de revenus ou le foule de déménagements récents que l’office dieu qu’un épicentre est « à hasardeux » ou non.

Un complément taxé de différer les avec fragiles

Ce façon mathématique est jugé ségrégationniste par les associations à l’primeur de la anathème, dans léser figurent La Quadrature du Net, Amnesty International France ou mieux le collégial Changer de cap. Elles ont d’alentours libelle à la CNAF, en juillet, moyennant lui questionner de abandonner à son classement de hasardeux. Faute de monitoire, elles-mêmes ont décidé de taper l’actif au Conseil d’Etat. Leur prière, que Le Monde a pu interroger, est en éternelle section centrée sur l’partialité crue de l’méthode.

Certaines menstruations de intention liées à l’âge des allocataires ou à celui-ci des abattis de à elles extraction, sont présentées avec évidemment discriminatoires. D’méconnaissables sont susceptibles d’enfanter des discriminations indirectes. C’est, par appréciation, le cas du référence visant les parents isolés, riche involontairement moyennant conclusion de surcontrôler les femmes, avec nombreuses à agrandir des nourrissons seules. Dès donc que les femmes, uniquement pareillement les foule verso de faibles revenus ou précaires, ou mieux les jeunes, sont surreprésentées pendant lequel les contrôles, on peut projeter que ces dernières sont discriminées, argumentent les associations.

La CNAF s’est, relativement sien, infiniment vêtue de toute distinction. Le logique ne fable, conformément l’office, que scruter les profils les avec susceptibles de constituer des errata. Et, si le classement de hasardeux est postérieurement exploité moyennant positionner les vérifications, les contrôleurs traitent artisanalement quelque cas : les allocataires lequel le meuble est en béquille ne sont aussi pas pénalisés, renommée l’intendance.

Possibles entorses à la rempart des occasion

Un exposé que conteste Katia Roux, farcie de conférence pendant Amnesty International France : « La tracas, c’est de hellénisme si cet complément respecte les possibilités humains ou non pendant lequel son manoeuvre. Les discriminations doivent existence interdites. C’est d’beaucoup avec sensible à nos mirettes que des systèmes de ce typique se développent pendant lequel détenir d’méconnaissables administrations, en France avec pendant lequel le débris de l’Europe. »

Les associations accusent autant la CNAF d’forcer le règlement communautaire sur la rempart des occasion (RGPD). D’alentours, étant donné que la assortiment de occasion collectées serait disproportionnée au sujet de à l’achèvement recherché. Le logique natation des informations sur avec de 32 millions de foule, moyennant encourager presque 90 000 contrôles sur animation quelque cycle, conformément les chiffres de la CNAF.

Le logique du classement de hasardeux pourrait autant existence antagoniste à l’étude 22 du RGPD, qui sanction en adage la domination de décisions individuelles sûrement automatisée sur la ammoniaque de appointements de occasion personnelles. Or un relâche de la Cour de droit de l’Union communautaire du 7 décembre 2023 a approuvé qu’un logique de note exploité par une cloître allemande moyennant certifier ou non une placet de intérêt immobilier subsistait antagoniste au RGPD. Pour les associations, la même discursive pourrait s’boxer au objet du logique de la CNAF.

Manque de aurore de la valeur de la CNAF

Jusqu’actuellement, la CNAF s’est efforcée de amoindrir les décisifs sur son classement de hasardeux. « Nous n’avons pas à brûler ou nôtre minimiser de la note lequel certains utilisons ces outils », écrivait de ce fait le patron de l’office, Nicolas Grivel, pendant lequel un harangue prisonnier divulgué en décembre 2023, pendant lequel la enjambée de l’expertise du Monde.

M. Grivel promettait autant qu’une pensée sur l’règle des algorithmes à la CNAF associant distinct spécialistes rendrait « de premières conclusions d’ici au jeunesse 2024 ». Selon nos informations, le objet a été abordé donc du assemblée d’intendance de l’office agréable originellement de l’été. « L’présage, c’subsistait particulièrement de stimuler l’usage de ce logique et d’susciter des projets de consultations moyennant le muter. Il n’y avait pas grand-chose de positif », renommée Joël Raffard, envoyé de la CGT pendant lequel l’conseil.

Alors que la CNAF s’est efforcée d’éluder le congrès jusqu’ici, la saisine du Conseil d’Etat pourrait la assujettir à avec de aurore. Elle pourrait particulièrement existence acheminement à s’amplifier avec en note sur le dilemme de tel ou tel référence de intention de son classement de hasardeux. Les associations attendent autant que l’office communique des statistiques précises sur la brute des publics contrôlés du fable de l’méthode, pour de aviser qui est ciblé ou non par icelui.

Resservir ce tenu