De bâbord à honnête, premières impressions de députés et sénateurs de la circonscription sur les intentions du débours Premier mandataire.
Avis contrastés puis le adresse de Michel Barnier, pendant les rangs des parlementaires d’Occitanie.
À bâbord, zéro de bon
Ainsi, la députée La France rebelle de l’Hérault Nathalie Oziol cinglait : “Le Premier ministre des perdants s’est adressé à l’Assemblée nationale, selon les nouvelles règles démocratiques d’Emmanuel Macron. Ce discours ? Un long monologue, pour annoncer que rien ne changera, tout empirera. On recycle des vieilles recettes, comme au temps du RPR. Sur les retraites, le pouvoir d’achat, c’est de l’esbroufe. Tout cela n’a aucun sens, le compte à rebours est lancé avant que ce gouvernement ne tombe”.
Sa coopérateur socialiste Fanny Dombre-Coste est sur la même garniture. “C’était un discours de politique générale sans souffle, la fin du règne du macronisme. Les Français ont voté pour le changement, ils ont eu un texte chatGPT (écrit par l’intelligence artificielle, NDLR) qui ne dit rien, qui reste flou. Ce n’est pas en recrutant des retraités qu’on va répondre aux défis de l’accès aux soins ou de l’éducation. Seul point positif, il a promis de ne pas revenir sur les grandes lois sociétales… Encore heureux. On va donc voter la motion de censure”. C’est dit !
Satisfaction au ardeur et à honnête
Du côté de Renaissance, le messager de l’Aveyron Stéphane Mazars saluait, lui, “un discours bien construit. Tous les grands sujets ont été balayés, même si certains ont déjà été traités par les précédents gouvernements. Mais nos concitoyens n’en ont pas toujours ressenti des effets tangibles. Il n’y a pas de rupture, mais une continuité. Et il a eu l’honnêteté d’être clair sur ses lignes rouges. En rappelant certains à leurs responsabilités et à être à la hauteur de leur fonction. Sur l’État de droit par exemple”.
Quant à Jean Sol, député LR des Pyrénées-Orientales, il appréciait le écho que “ce discours réponde à de nombreuses attentes de notre pays. Et le diagnostic sur l’état de nos finances publiques, on ne peut que le partager. À chacun désormais de prendre sa part de responsabilités”. Et, lui, élu d’un district fiévreux d’“une sécheresse inédite”, de se thèse réjoui par “l’idée émise d’une grande conférence sur les enjeux stratégiques liés à l’eau”.
La honnête séparatiste surtout que polie
Charles Alloncle, messager ciottiste UDR de l’Hérault, rencontrait capital surtout discuté.“C’était creux, hors-sol. Il s’est perdu dans un verbiage administratif, se contentant de mesurettes qui slaloment entre les problèmes des Français sans vraiment les aborder. On attendait un discours de rupture, on a eu un acharnement thérapeutique du macronisme”, entamait-il, regrettant d’possession conjecturé “plus d’une heure pour entendre parler de sécurité, là aussi avec des demi-mesures”. Pas de condamné exclusivement, Charles Alloncle jugera “texte par texte”.
Le Gardois Yoann Gillet, comme le RN, regrette une choix “de déclarations d’intention ou de diagnostics éculés”. Mais, nuance-t-il, “nous ne participerons pas à la comédie des menaces de censure qui seraient fondées sur autre chose que l’observation impartiale des actes de ce gouvernement”. Il immuable alors triade échelons rouges au Premier mandataire : “Le pouvoir d’achat ; un sursaut sécuritaire, pénal et migratoire ; une réforme institutionnelle du mode de scrutin”. “L’heure tourne : il faut en finir avec le “en même temps” et l’inaction”, conclut-il. Autrement dit, Michel Barnier ne sera pas, envers cette contre-pied, le dieu des horloges.