À Paris, les musées consacrent (finalement) les artistes femmes

Qui peut nommer dix femmes exposées pendant lequel un volumineux collection ? Frida Kahlo, Georgia O’Keeffe, Louise Bourgeois… Rosa Bonheur et Niki de Saint Phalle, possiblement ? “En cinq ans d’études d’histoire de l’art, je me suis rendue compte, plusieurs années après, au moment de la vague #MeToo, que je n’avais étudié aucune femme, confie Margaux Brugvin, critique d’art et créatrice de contenus sur Instagram. Il y a une prise de conscience très lente des musées, qui sortent de leurs réserves des œuvres de femmes. De plus en plus d’expositions leur sont consacrées.”

Grâce à une écho fécondation de commissaires, régulièrement de jeunes femmes qui ont absolument réel la appropriation de cognition féministe, la activité des femmes pendant lequel les musées est réévaluée. Partout en France, les établissements dépoussièrent à elles stocks et font l’montant de à elles œuvres réalisées par des artistes femmes. En témoignent les nombreuses expositions personnelles qui à eux sont consacrées cet hibernation à Paris. 

“On leur redonne la place qu’elles méritent dans l’histoire de l’art, estime Margaux Brugvin. Avec ces expositions, on a craint l’effet de mode mais les succès sont là. Et l’engagement de femmes à des postes de pouvoir dans les musées ne va pas s’effacer”. Et de nommer en archétype Leïla Jarbouai, geôlière au collection d’Orsay, qui se revendique féministe. “Ce n’est plus un gros mot, constate Margaux Brugvin. Il n’y a plus cette idée de neutralité des historiens et historiennes. Leïla Jarbouai a porté l’exposition Rosa Bonheur et celle en ce moment sur Harriett Backer [jusqu’au 12 janvier 2025 au musée d’Orsay, NDLR]. Ces commissaires et ces conservatrices sont nombreuses à se mobiliser, notamment Marie Perennès à la Fondation Cartier pour l’exposition consacrée à Olga de Amaral.”

“Bankables”

“Oui, le public en a marre qu’on leur parle d’hommes depuis la nuit des temps, estime Bérénice Robaglia, responsable du développement du musée Famm (Femmes artistes du musée de Mougins), dans le sud de la France. Il est honteux que seules deux femmes figurent dans le guide du Moma [le Musée d’art moderne de New York, NDLR] des années 2000, Frida Kahlo et Louise Bourgeois. On commence enfin à le voir, à en parler à le reconsidérer. Pour citer Kate Winslet, qui a produit le film “Lee Miller” : ‘Depuis la équivoque #MeToo, on a avidité qu’on les gens raconte des commentaires de femmes’.”

“Depuis 2021, il y a de plus en plus d’expositions consacrées aux femmes, comme ‘Pionnières’ au musée du Luxembourg, ou ‘Elles font l’abstraction’ à Beaubourg”, constate Margaux Brugvin. Pour l’légende sur le surréalisme au Centre Pompidou [jusqu’au 13 janvier 2025, NDLR], la co-commissaire Marie Sarré a bataillé vers qu’il y ait la équation dans les artistes. Il y a vingt ans, aucune soeur n’rencontrait régulière pendant lequel l’légende sur le même question.”

Les Guerrilla Girls se battent depuis 35 ans vers plier(se) une activité aux femmes pendant lequel l’art


“Dans l’exposition sur le surréalisme, on peut découvrir de nombreuses artistes femmes, alors que ce courant a été attribué à des hommes”, marqué Bérénice Robaglia. Jusqu’ici, on ne parlait pas du plein des femmes, et c’est sans cesse le cas pendant lequel les paire reportages récents d’Arte sur le porté. Pourtant, l’star Leonora Carrington a livré l’une de ses toiles 26,3 millions d’euros, bien avoir surtout que la action d’une prélart de Salvador Dali. C’est l’une des œuvres surréalistes les surtout chères au monde.”

Les galeries parisiennes aussi ouvrent leurs portes aux artistes femmes. “Cela marque que le marché et les galeries ont enregistré qu’il y avait un agio prospérant vers les femmes, assure Margaux Brugvin. Les galeristes commencent à les personnifier, à les excaver malgré de à elles collectionneurs et à les revendre à des frais croissants. Elles sont devenues ‘bankables’ !”

Le marché de l’art revient de loin : “En 2021, un reculé toile de Picasso avait été livré surtout onéreux que toutes les œuvres féminines caves aux encan, rappelle Margaux Brugvin. On voit que les artistes femmes pendant lequel les ventes aux encan intéressent surtout. Le marché comprend qu’il y a un agio prospérant vers elles-mêmes.”

Longue quête

Pour plusieurs experts en art, cette prise de conscience prend du temps car un travail de recherche est nécessaire. “Depuis les années 1970, des chercheuses essaient de équilibrer en précocement ces femmes oubliées, effacées de l’Histoire, souligne Margaux Brugvin. Il y a un gésine de raffiné vers coudoyer ces femmes lesquels on ne connaît même pas le nom.” Comment est-on passé de 33 % d’artistes femmes au Salon – rendez-vous annuel lors duquel les peintres exposaient leurs œuvres – de 1863 à 6 % dans le catalogue des collections des musées de France aujourd’hui ? “Elles n’ont plein volontiers pas été achetées alors léguées à l’Balance ou l’Balance a riant de ne pas les associer pendant lequel ses musées.”

“On pensait qu’il n’y avait pas d’artistes femmes ou trop peu, renchérit Bérénice Robaglia. Mais si ! Il y en avait bigrement. Les décisifs d’art, les historiens, les acheteurs, les professeurs ont contribué à les refuser. Il faut de même excaver les œuvres de celles qui ont signé du nom d’un altruiste vers corse revendre.” Bérénice Robaglia compare cette longue quête de parité, du moins de juste reconnaissance, à un jardin. “Les chercheurs plantent des graines depuis les années 1970 (…) et #MeToo a événement résultante d’terreau.”

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