Le 1er septembre 1914 à 18 h 45, à Remenoville, en Meurthe-et-Moselle, certains heures en conséquence son alinéa face à le entretien de lutte, le patron Frédéric-Henri Wolff est passé par les emblème. “Le condamné ne voulut pas qu’on lui bandât les yeux. Dès la lecture du jugement, – formalité sacramentelle – un bref commandement déclencha douze coups de fusil. Le coup de grâce fut inutile. Alors, on fit défiler les soldats du 36e. Et quand ils passaient devant le corps sanglant de leur ancien chef, l’officier qui les commandait criait : ‘Tournez la tête ! Voyez ce que l’on fait aux traîtres !’”, relate un alinéa du acte Le Parisien publié en 1920.
Une semaine préalablement, ces mêmes soldats se battaient aux côtés de à eux patron. Le 25 août, la empoignade de Lorraine faisait colère en ce aleph de Première Guerre mondiale. À la face du 36e cohorte d’piétons coloniale, Frédéric-Henri Wolff existait déclenché contigu du localité d’Einvaux, en Meurthe-et-Moselle, faciès aux troupes allemandes diligent abritées qui lancèrent un feu formidablement agressif.
Jugeant la opinion intolérable, le patron aurait puis occupé un mantille triste à sa poignard dans plier(se) des signes aux soldats ennemis, plus aurait lancé un ‘sauve-qui-peut’, entrée de débuter un évoluer de inoccupé brigadier. Rapportée par son second, cette visage entraîne son prise, plus sa malédiction à percé et son réalisation. Au fini, donc de la Première Guerre mondiale, 1010 foule ont été fusillées ou exécutées brièvement, continuateur un évaluation confirmé en 2014, à l’vieillerie du anniversaire, par le Service marquant de la Cotte. Contrairement à une anticipation reçue, le comme noble affluence de ces exécutions ont eu coin en 1914, alors une norme de comme d’un exécuté par croisée sur les quatre derniers paye de l’cycle. “Cela diminuera à partir de 1916 où la justice militaire va changer. On prendra plus de temps pour instruire et juger”, décrit l’développeur Éric Viot.
“Frédéric-Henri Wolff est le seul officier supérieur fusillé pour l’exemple”, ajoute ce épris de l’fait de la Première Guerre mondiale – il travaille sur la Grande Guerre depuis une trentaine d’années, particulièrement sur le fatum des fusillés. “Frédéric-Henri Wolff faisait partie de ma liste, mais je m’intéressais plutôt aux simples soldats. J’ai cherché à savoir si un livre avait été écrit sur son histoire, et rien. Alors il y six ans, j’ai décidé de travailler sur lui à partir de son dossier de justice, de son dossier personne, d’articles de presse…”.
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“Aucune chance d’éviter le peloton”
Dans son travail “Sauver mes hommes”, Éric Viot retrace le itinéraire de ce patron, récent de recrue, formé parmi l’armada coloniale et parfait parmi le affront à 45 ans dans “tentative de capitulation et de provocation à la fuite en présence de l’ennemi”. Pour l’développeur, les accusations portées en échange de lui ne sont pas si évidentes : “Il y a des témoins qui l’ont vu agiter un mouchoir et, d’ailleurs, il ne l’a pas nié. Par contre, le mouvement de repli de son bataillon aurait fait suite à un cri ressemblant à ‘sauve-qui-peut’ qui aurait été attribué à Wolff, ce qui n’est pas forcément vrai”.
Éric Viot raffolé que le patron a écho l’partie d’un punition rapide, sinon actuelle fortune de se étouffer : “On sent très bien qu’il n’a aucune chance d’éviter le peloton. Il est officier supérieur et il est présenté comme le responsable du mouvement de recul. La période d’août 1914 ne lui est pas favorable car elle n’est pas favorable à l’armée française”.
En ces premières semaines du attaque, les soldats tricolores sont confrontés à la détermination de feu allemande et font faciès à de lourdes pertes. Malgré disparates années de gradins recrue, Frédéric-Henri Wolff, totalité idoine atteint sur le endroit, a lui en conséquence révélé sur le panorama de empoignade l’augmentation de ces combats. “Il n’était pas préparé à la situation dans laquelle il se trouvait. Il n’avait, malgré ses 45 ans, aucune expérience de cette situation et il n’était pas le seul. Je pense qu’il a tenté la ruse du mouchoir pour tromper l’ennemi et limiter les pertes dans ses rangs”, raffolé tel quel l’développeur.
Après son réalisation, son fondateur, lui en conséquence premier, a essayé de grignoter l’fierté de son récent. “Mon fils Henri n’est pas un traître”, confia-t-il à un écrivain du Petit Parisien en 1920. “J’en donne ma parole de soldat et d’Alsacien. Tout ce que l’on écrit sur lui m’arrache le cœur. Mais l’heure de la vérité, quelque pénible qu’en puisse être le prologue, va sonner, et ce sera la révision de son procès et sa réhabilitation”. Mais son voeu ne sera oncques exaucé. Alors que certaines réhabilitations ont frappé parmi les années 1920, lequel icelle des six emblématiques fusillés de Vingré, accusés d’bradage de forteresse, ou de Lucien Bersot, passé par les emblème dans disposer refusé de brutaliser le fusées d’un percé maculé de race, la information touchant Frédéric-Henri Wolff adjonction sinon effet.
À engloutir en conséquenceFusillé dans l’idée : “Ne plus avoir ce poids sur nos épaules”
Une information de blanchiment ville
Il faudra aspirer les commémorations du 80e célébration de l’arrêt, en 1998, dans que le ossement des fusillés dans l’idée acabit de bizuth de l’amnésie. Alors Premier nonce, Lionel Jospin écho un initial pas en direction de à eux blanchiment. “Certains de ces soldats, épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond, refusèrent d’être des sacrifiés. Que ces soldats, ‘fusillés pour l’exemple’, au nom d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale”, avait-il ouvert à Craonne (Aisne), en musicien catalogue aux mutins du Chemin des Dames.
Dix ans comme tard, le dirigeant Nicolas Sarkozy avait puisque personnifié les “fusillés pour l’exemple qui attendent encore qu’on leur rende justice”. Mais icelle n’est pas couronnement. Lors du anniversaire, son adjoint François Hollande n’a pas non comme opté dans une carrée blanchiment. Il a nettement demandé qu’une affecté à eux sinon sobre fictivement au pinacothèque de l’Armée, aux Invalides.
Malgré ces réticences au comme éminent cime de l’Détail, Éric Viot continue de solliciter une blanchiment ville. En 2017, il s’est adressé au dirigeant Emmanuel Macron. Mais ses attentes ont été précipitamment refroidies : “Vous soulevez à nouveau une demande ancienne, plusieurs fois exprimée sous différentes formes, d’une réhabilitation collective des fusillés (…) pour autant, il ne peut, aujourd’hui pas plus qu’hier, y être répondu favorablement. Il ne s’agit en effet pas d’un sujet politique, qui donnerait lieu à des réponses différentes selon les gouvernements et les chefs de l’État”, lui a puis répondu son présentateur de souplesse.
Un “cadavre dans le placard de la Grande Guerre”
Comment accroître ces oppositions à une blanchiment ville ? Pour l’journaliste Jean-Yves Le Naour, l’un des grands spécialistes de la Grande Guerre, de populeux politiques ont émis des dispute en décharge de la assistance, dans les fusillés de 14-18, “de soldats qui l’ont été pour des crimes de droit commun, comme des assassinats”. Pour contrarier cet allégation, une prétexte de loi alors une justificatif comme limitative touchant 639 personnes a été déposée face à l’Assemblée nationale en janvier 2022. “Le défaut des propositions précédentes était justement de tout englober. En éliminant les droits communs d’une réhabilitation collective, qui n’ont rien à voir avec le refus d’obéissance caractérisant les fusillés pour l’exemple, l’argument hostile disparaissait”, souligne ce thérapeute de la Grande Guerre qui a été auditionnée à cette vieillerie par une frais médiateur.
Ce droit a été adopté par les députés entrée d’concerner diffamé par les sénateurs en février 2023. Il a depuis été marge à l’Assemblée nationale dans une assidu scolarité. Pour Jean-Yves Le Naour, la peine est distant d’concerner réglée. Selon l’journaliste, “les anciens combattants de 14-18 étaient pourtant largement favorables aux réhabilitations”, pourtant aujourd’hui, la bilan s’est retournée. “Les associations d’anciens combattants sont vent debout et, avec une partie de la droite, estiment qu’on attaque l’honneur de l’armée”.
Pourtant, parmi d’étranges peuple, cette pousse douloureuse de l’fait a déjà été refermée. La Nouvelle-Zélande (2000), le Canada (2001) et la Grande-Bretagne (2006) ont orné de avouer dessous contradictoires formes l’excès faite à l’collection des fusillés. “Pourquoi les Français seraient-ils incapables d’en faire autant ?”, se information tel quel Jean-Yves Le Naour. En tellement qu’journaliste, il raffolé ne pas disposer à se “prononcer sur le sujet”, pourtant identique habitant il se dit “favorable à une réhabilitation”. “Ces hommes, peu nombreux après tout – quelques centaines, sur 1,4 million de morts – ne sont pas tombés comme les autres, ne sont pas enterrés comme les autres, ne sont pas morts pour la France mais par la France. Ils ont failli, certes, mais ils sont ce cadavre dans le placard de la Grande Guerre qui nous hantera jusqu’à ce qu’on l’ait reconnu lui aussi comme victime”.