L’vieux trois-quart du SU Agen s’présentait surtout mesuré à Brian O’Driscoll, donc l’un des meilleurs joueurs de la univers. Inoubliable.
LEINSTER 26 – AGEN 10
M-T : 10-3 ; 15 000 évident.
Arbitre : M. Barnes (Ang.)
Vainqueurs : 4 E Whitaker (3), O’Driscoll (13, 66, 80) ; 2 P D’Arcy (51, 64).
Vaincus : 1 E Caucaunibuca (69) ; 1 T et 1 P Miquel (40).
LEINSTER : Dempsey ; Horgan, O’Driscoll (Lewis, 80), D’Arcy, Hickie (Fitzgerald, 73) ; (o) Warner (cap), (m) Whitaker (Easterby, 68) ; Gleeson, Heaslip, Keogh (Jowitt, 68, après Fitzgerald, 73) ; Hogan, O’Kelly ; Wright (Corrigan, 41), Blaney, McCormack.
AGEN : Elhorga ; Ahotaeiloa, C. Stoltz (Lafforgue, 62), Mirande, Caucaunibuca ; (o) Miquel, (m) Morlaes (cap) ; Ostiglia (Culine, 50), Fonua (Galasso, 80), Lièvremont ; Socol (Badenhorst, 46), W. Stoltz ; Meeuws, Tiatia, Guinazu (Cabarry, 61).
Exp. Temp. : Meeuws (80).
Le almanach de la prestigieuse Heineken Cup avait document du SUA, en ce salaire de décembre 2006, la dernière brigade non-irlandaise à renifler entre le allusif Lansdowne Road de Dublin, vers le Leinster qui partageait les places pile l’brigade nationale. Au-delà de la fiasco (26-10), l’vieux amour Sylvain Mirande n’a pas oublié ce hasard exclusive. “La première image qui me revient, c’est effectivement ce stade, en nocturne. Nous, on jouait avec les maillots orange donc on ne passait pas inaperçus, surtout la nuit (rires) ! Je n’ai pas souvenir d’une ambiance de malade, même s’il y avait eu beaucoup de communication là-bas autour du dernier match dans ce stade. Je me souviens plutôt des vestiaires, avec beaucoup de bois, de vieux bancs… On sentait que c’était chargé d’Histoire. En tout cas il y avait la fierté d’être les derniers à y jouer.”
“J’avais appris par la suite qu’O’Driscoll avait joué malade”
Et frontispice à une initiation redoutée sur quelque le Afrique : “Le Leinster n’était pas encore l’équipe qu’elle est aujourd’hui, mais on sentait les prémices : il y avait les trois-quarts de l’équipe d’Irlande avec D’Arcy, Horgan… mais aussi Whitaker, demi de mêlée de l’Australie, et je crois que Sexton commençait à pointer le bout de son nez…” Avec en champion le amour Brian O’Driscoll, certain exposé et âme du rugby gaélique d’donc. L’Agenais, de par son correspondance, l’affrontait abruptement. “Le face-à-face, on y pense bien sûr. Tu as envie de rivaliser, de ne pas être ridicule. Mais il n’y avait pas que lui, on se prépare au match en général. Ce sont des gars que tu vois à la télé, qui ont l’expérience de ces matchs, des détails. Il avait quand même marqué trois essais… Et en plus, j’avais appris par la suite qu’il avait joué malade.”
“On avait rivalisé”
Agen s’inclinera pile les retentissement, pardon s’en souvient celui-là qui sera principalement tard éducateur du Sporting : “C’était un gros match, un match d’hiver, très engagé, et on avait rivalisé. 26-10, c’est honorable. Avec un arbitrage différent aussi, intransigeant, sur lequel on avait essayé de se caler. Honnêtement, l’intensité n’était pas forcément plus élevée qu’en Top 14 mais, inconsciemment, tout le monde avait mis 2 ou 3 % de plus que d’habitude. On franchit plusieurs fois sans marquer et je me souviens que ça bascule sur une interception d’O’Driscoll, justement. Ils gagnent à Agen en suivant pour le match retour et je crois qu’en cas de victoire on était qualifié. Là aussi ça avait été serré mais ils étaient meilleurs.”
Cette Coupe d’Europe avait entre son série matérialisé vers le night-club une ballonnée d’oxygène. “On avait fait une bonne campagne européenne. On jouait la H-Cup sans pression, pour s’envoyer et se faire plaisir : il n’y avait pas de descente. D’autant qu’on était encore dans les clous à ce moment-là en championnat.”
À ce moment-là strictement, car en fin hors de saison le SUA sera exilé vers la inauguration jour de son fait : “Il y avait des problèmes entre le staff et les joueurs. La Coupe d’Europe avait un peu été l’arbre qui cachait la forêt et on vivait encore sur les acquis de la saison précédente. Elle avait masqué les manques mais on était dans le dur. On descend avec de gros regrets.” Reste un grandiose réminiscence gaélique.