Dans l’est de la RDC, la ardeur des institut du bonbon nourrit les brutalités

Dans l’est de la RDC, la ardeur des institut du bonbon nourrit les brutalités
Judith Kahindo, 40 ans, cultivatrice de cacao à Mavivi, dans le Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, le 14 décembre 2024.

Malgré les risques et la épouvante, Judith Kahindo halle entiers les jours méconnaissables kilomètres, spéciale, inspiration sa lopin isolée de bonbon. Une intrigue convoitée à Beni, pendant lequel l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Land infestée par des centres armés et endeuillée par les massacres, la coin du Nord-Kivu est plus copieux de ses minerais (cobalt, cuivre, coltan), accusés d’sustenter les conflits depuis trio décennies. Mais pendant lequel le terroir de Beni, le bonbon – lesquels les institut ont flambé sur le marché international ces paire dernières années – nourrit autant des brutalités.

Les massacres titulaire par les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont prêté obéissance à l’Etat musulman (EI), ont acte des milliers de morts et désorienté boucle méconnaissables années les cultivateurs de bonbon d’concéder à à eux plantations. Malgré une quiétude ces dernières années, « moi-même entretenons nos champs en même temps que la épouvante d’dépendre massacrés, car le bonbon est extrêmement convoité, que ce ou bien par les rebelles ou même nos soldats », déplore Juliette Kahindo, veuve et sirène de huit bébés, qui se fraye un avenue à violences de couperet au ambiance d’une forêt enchevêtrée.

Dans cette pays singulièrement fécond, les produits agricoles attirent les convoitises de composite centres armés qui nourrissent des réseaux de fraude inspiration l’Ouganda attenant, suivant les acteurs de la échelle. « S’il n’y avait pas de bonbon en exubérance à Beni, la rivalité aurait déjà attaqué fin », assure Judith Kahindo. Les ADF ne sont pas la spéciale intimidation. « Il y a des multitude qui profitent de la égarement suscitée par les ADF envers contracter », assure le colonel Mak Hazukay, intermédiaire de l’armada pendant lequel le quartier.

Avant même l’affleurement des ADF, pendant lequel les années 2000, la pays rencontrait déjà en victime aux guets-apens des « sangabalende », des centres criminels spécialisés pendant lequel le vol et la fraude de bonbon, explique Richard Kirumba, chef de la collectivité interne du terroir de Beni. Selon lui, plusieurs militaires déployés aussi les ADF taxent autant les commerçants ou pillent les champs. Le bonbon dévié est continuellement révolu à flanc des réseaux de fraude transfrontalière.

Certification biotique

« Les criminels vendent le bonbon tel laquelle : ils le coupent, le décabossent [retirent la baie qui protège les fèves] ensuite partent partir le sacrifier », explique Frank Ndinyoka Kabeya, péniche de bonbon et fournisseur de l’Union des négociants des produits agricoles au Congo. Les contrôles sont peu honnête pendant lequel un province où, suivant Transparency International, la dissolution est intermittent, et seuls les imprudents risquent des ennuis. Les rues de Beni sont jalonnées de fèves séchant au planétoïde sur des bâches. La chargement de fraude est capote écoulée contre de « nourrissons acheteurs », contournant les mouvement de identification, suivant Karim Sibenda, architecte agriculteur pendant lequel une chocolaterie locale.

Un homme ferme des sacs de cacao dans l’entrepôt de l’Office national des produits agricoles du Congo (Onapac) de Beni, le 13 décembre 2024.

A l’Office individu des produits agricoles du Congo (Onapac), chargé de arguer la avantage et l’introduction du bonbon destiné à l’expédition, l’place bourdonne en totale temps de prise. Des chapes de fèves à l’puanteur vinaigrée s’entassent pendant lequel l’réserve de Beni, où des salariés remplissent et tamponnent des sacs en alaise destinés à l’allogène. « Les producteurs sont identifiés par un dictionnaire qui est lié à la secteur » comme d’installer la traçabilité, explique Agee Mbughavinywa, cariste d’une assemblée occupée d’procurer et arguer les produits agricoles. Les sacs sont totalement exportés inspiration l’Ouganda, plus les étranges produits agricoles de la pays.

Depuis fin 2021, la RDC a efficace la assiduité pendant lequel la pays de troupes ougandaises envers étayer son armada aussi les ADF, formation armé d’introduction ougandaise. Cette assiduité vétéran a agréé de fiabiliser des arbres commerciaux vitaux et d’souligner les exportations, suivant l’Onapac. Mais ce pacte en même temps que Kampala suscite quand des craintes. « Les acheteurs ougandais déstabilisent le quartier : ils viennent viatique en dextre et imposent à eux somme aux producteurs, déplore la administratrice de l’Onacap à Beni. Ils ne regardent pas la avantage, prennent le total et exportent en deçà montre ougandais. Cela handicape l’politique du province. »

A Beni, les méthodes traditionnelles de champ et un sol singulièrement fécond permettent de prétendre un tripot bio. Mais les brutalités menacent autant sa identification biotique : l’Union occidentale (UE) a occasionnellement menacé de ne comme dire le montre partagé aux produits locaux, l’danger empêchant les organismes de identification de amplifier à eux inspecteurs sur le emplacement. Une prévoyant qui encouragerait l’expédition frauduleuse de bonbon congolais en deçà montre ougandais, estiment les acteurs de la échelle.

La naissance cacaoyère de la RDC adjonction marginale à l’barème internationale : en 2024, le province devait prétendre comme ci comme ça 50 000 chapes de bonbon, ou bien vaguement comme de 1 % de la naissance mondiale.

Le Monde en même temps que AFP

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