Motion de réticence à l’respect du éditorialiste en dirigeant de « L’Est démocrate », « Le Démocrate lorrain » et « Vosges Matin »

Motion de réticence à l’respect du éditorialiste en dirigeant de « L’Est démocrate », « Le Démocrate lorrain » et « Vosges Matin »
Sébastien Georges, rédacteur en chef de « l'Est républicain », du « Républicain lorrain » et de « Vosges Matin », à Nancy, le 30 septembre 2023.

La coupe est pleine au sein des rédactions des quotidiens régionaux L’Est républicain, Le Républicain lorrain et Vosges Matin – trois titres du groupe de presse EBRA (Est Bourgogne Rhône-Alpes, pôle média de Crédit mutuel-Alliance fédérale). Accusé d’un « management borné et brutal » et appelé à la démission par l’intersyndicale (CGT, SNJ-CGT, Filpac-CGT, SNJ et CFDT), Sébastien Georges, le rédacteur en chef des trois journaux de l’Est de la France depuis 2018, a tenté de calmer la colère des équipes en réagissant le jour même du vote de la motion de défiance le visant, jeudi 27 mars dans la soirée. S’il a pris acte des critiques dans une lettre interne envoyée aux salariés, il reste à son poste pour le moment.

Plus tôt dans la journée de jeudi, 82 % des journalistes avaient répondu à la question mise au vote depuis lundi 24 mars : « Faites-vous confiance au rédacteur en chef pour diriger les journaux et assurer l’avenir ? ». Sur 279 votes exprimés, 258 ont répondu non (soit 92 %), 21 salariés ont voté oui (8 %), tandis que 42 personnes ont choisi de ne pas se prononcer. « Le résultat est sans appel », a jugé l’intersyndicale dans un communiqué diffusé jeudi. « Il faut que la direction générale prenne la mesure de la gravité de la situation », estime Eric Barbier, délégué syndical SNJ à L’Est républicain.

Il toi-même solde 70.31% de cet exercice à engouffrer. La contrecoup est modeste aux abonnés.