“L’appréhension d’un massacre SS” : Jacques Moalic raconte les derniers appointement à Buchenwald

Jacques Moalic a 20 ans lorsqu’il est arrêté en octobre 1943 par la commissariat allemande plus qu’il tentait de rallier l’Angleterre. Interné au goulag de Compiègne, il est séquestré à Buchenwald double appointement davantage tard.

Pendant de longs appointement, le froid personne survit dans lequel ce matière de peur et d’exactions, déterminé familier de Weimar, où chaque 56 000 détenus ont péri de disette, de fraîche, de crise, ou ultérieurement diligent été exécutés. Affecté au Kommando de la Bau Drei, comme à Mittelbau-Dora, “annexe” de Buchenwald, il travaille sur des moteurs automatiques destinés aux pantalon V2.

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Cet vétéran patron du bonté des informations générales à l’Agence France Presse (AFP) raconte aujourd’hui ses derniers appointement de asservissement. “On avait eu cette joie formidable de la libération de Paris (en août 1944, NDLR). Dans les camps, les gens avaient repris courage. Ils se sont dit, on sera libre à Noël. Je n’y croyais pas beaucoup. J’avais raison”, se souvient-il.

Détonateur janvier 1945, Jacques Moalic est séquestré au Kommando d’Ohrdruf, dans tarauder des tunnels, un Kommando notamment malfaiteur : “On s’est retrouvés à Ohrdruf, une petite ville avec un camp militaire, où s’entraînaient les blindés allemands. Les types travaillaient nuit et jour à creuser la montagne. Je me suis dit: être réveillé à quatre-cinq heures du matin, rentrer à dix heures du soir, je vais tenir quinze jours… Pour la première fois, j’ai pensé que peut-être je ne reviendrais pas”.

“Mais j’ai été recruté pour installer l’électricité dans des écuries, et (cette mission) m’a sauvé la vie. Je dormais dans un ancien logement de la Wehrmacht, mais il y avait des types qui étaient sous des toiles de tente par moins 15. Je crois qu’on a été jusqu’à 25-30 000. Et on est revenus à 1 600”, décrit l’vétéran annoncier.

Des public auparavant la palissade proviseur du goulag nazi de Buchenwald face à une messe de congé fameux le 80e mémento de la règlement du goulag de accaparement nazi de Buchenwald, familier de Weimar, dans lequel l’est de l’Allemagne, le 6 avril 2025. AFP – JENS SCHLUETER

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“Il était abattu d’une balle”

Au renouveau, la Seconde Guerre mondiale atteint à sa fin en Europe, purement les prisonniers ne sont pas au terme de à eux morne : “On savait évidemment depuis pas mal de temps que les Russes et les Alliés avançaient. Mais entre ‘ils avancent’ et ‘ils sont à nos portes’, il y a une grande différence! “.

Le 2 avril 1945, le goulag d’Ohrdruf est en définitive vide. Les déportés sont jetés sur les routes lorsque des escalator de la crève. “On est partis par groupes de mille, sans savoir la destination. On a marché. Il bruinait. On ne s’arrêtait jamais, dans une campagne très montagneuse. Et on a marché comme ça trois, quatre jours. Lorsqu’un type tombait, que personne ne le relevait, il était abattu d’une balle. Ils en ont tué pas mal, parce qu’il y avait des types qui, au départ, étaient déjà à moitié morts. On est arrivés devant la gare de Weimar puis on a pris la montée vers Buchenwald. Elle faisait 6 à 7 kilomètres, il y a eu 72 cadavres”, décrit Jacques Moalic alors atrocité.


De réapparition à Buchenwald, le embastillé hexagonal retrouve nombreux de ses camarades : “Un type debout à côté de moi m’a reconnu et m’a ramené au bloc 34 (où Jacques Moalic vivait depuis 1943, NDLR). J’étais couvert de poux”. Alors que les Alliés progressent, les déportés attendent à eux règlement, purement alors une éternelle peur   : “Il y avait beaucoup de fébrilité dans le camp. On avait l’appréhension d’un massacre plus ou moins organisé des SS, et l’espoir de la libération. Les SS ont commencé à vider le camp, bloc par bloc, et chaque groupe était envoyé à la gare de Weimar, où attendaient des wagons dégueulasses”.

Mais le 11 avril, l’plombe de la règlement a finalement assommé. Après de longs appointement de affligé, Jacques Moalic peut avouer adieu à cet martyre : “Depuis pas mal de temps, le camp de Buchenwald était survolé par des chasseurs américains. On a commencé à préparer des armes… et puis tout d’un coup, une unité américaine est arrivée. Les SS n’ont pas engagé le combat, ils ont préféré foutre le camp. Quelques minutes plus tard, on était dehors”.

À la fin du appointement d’avril, le froid personne est de réapparition à Paris. Il équitable l’AFP en 1950 et atteint le bonté habileté. Pendant isolation ans, il a relu le monde en beaucoup que annoncier face à de partir sa habitation en 1983. 

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Avec AFP