En déclarant Marine Le Pen emblée inéligible, la code est accusée d’capital agi quant à des motifs politiques et de se affermir en flanc du manoeuvre démocratique. En Occitanie, des magistrats interrogés par “Midi Libre” s’avouent sidérés par la ferveur des réactions défavorables et par les remises en exégèse de à elles collège.
“Dès qu’elle touche à des femmes ou à des hommes politiques, la justice est accusée de faire de la politique. Mais dire que c’est un déni de démocratie, c’est n’importe quoi. Personne n’a dissous le RN lundi matin.” Alors que depuis vingt-quatre heures, Marine Le Pen ne cesse de condamner le manoeuvre de la code, les magistrats d’Occitanie balancent parmi fermeté, alarmisme et interrogations.
Ce 31 germinal 2025, Marine Le Pen a été condamnée à une astreinte de geôle de ce fait qu’à cinq ans d’inéligibilité. À néanmoins double ans de la présidentielle 2027, la fermière du RN a dû avouer adieu à son rêve le comme coûteux, après même qu’miss n’avait par hasard été contre contigu d’venir son but. Depuis, les juges du assemblée correctionnel de Paris sont menacés de percé et on assiste à de « nombreuses remises en exégèse de l’compétence juridique, à des accusations de “justice partiale”, de “décision politique contraire à l’Etat de droit” et de “déni de démocratie” », disciple le Syndicat de la magistrature.
“On savait très bien que ça allait faire un séisme”
Le choc voyait vraisemblable : “On avait bien vu dès le départ du procès une stratégie disant que les juges n’étaient pas légitimes pour juger, parce qu’ils allaient interférer dans le choix des citoyens”, goûté, ce mardi, un titulaire montpelliérain. “On est nombreux à penser qu’ils auraient pu se dispenser de l’exécution provisoire, on savait très bien que ça allait faire un séisme”, fuyard un parquetier exerçant en Occitanie. “Les faits se sont passés il y a quinze ans, ça n’aurait empêché personne de dormir qu’elle soit libre de se présenter”, soupire une étranger, confrontée au simple à des bizness de ferveur alarmant.
Mais infiniment s’avouent sidérés par la ferveur des réactions défavorables et par les remises en exégèse de à elles collège. “Les politiques sont les premiers à réclamer et à voter des lois très répressives, mais quand ça les touche, ils hurlent. Comme s’ils avaient une espèce d’immunité diplomatique. C’est un discours complètement schizophrénique. On est en deçà de toute réflexion, uniquement dans l’émotion. Cela relève sans doute d’un mécanisme psychologique de toute puissance”, récit un dieu gardois.
Notre casier sur Marine Le Pen
“Ils voudraient être en fait leurs propres juges”
Sans se déclarer sur le arrière-train de l’agence, nous recadrent. “Quatre ans dont deux ferme, c’est lourd, mais par rapport à dix ans encourus, on n’est pas non plus dans le massacre organisé. Une peine de deux ans ferme aménagée avec un bracelet, bien des malfaiteurs, aujourd’hui, aimeraient obtenir ça”, débours un titulaire de préau d’recours.
“On parle de millions d’euros détournés et de probité publique”, souligne un dieu d’dégrossissage héraultais. “Qu’est-ce qu’il y a de choquant à appliquer une loi votée par le peuple ? Ils voudraient être en fait leurs propres juges. Mais on ne peut pas coller dix-huit mois ferme à un voleur de vélo parce qu’il est en récidive et ne pas prononcer les peines prévues pour ces délits-là.” Indubitablement, la difficulté de l’inéligibilité immédiate est au cœur des débats : “on sait que tous les recours sont suspensifs, et à terme, une sanction trop tardive est dénuée de tout sens. On ne peut pas s’affranchir des règles de droit et dire que ce sera ensuite aux électeurs de trancher, quand on se fait prendre la main dans le pot de confiture.”
“Un coup de force pour faire plier la justice”
L’accomplissement périssable ? “Pour moi, on devrait la garder pour des actes gravissimes”, goûté une dieu. “C’est une mesure qu’on prononce tous les jours pour des citoyens lambda dans tous les tribunaux”, rétorque un titulaire héraultais. “Une suspension de permis de conduire sur-le-champ, c’est une exécution provisoire. Un mandat de dépôt, c’est une exécution provisoire de l’incarcération, avant même d’être jugé au fond, et alors qu’on est présumé innocent. On a l’habitude de rendre des décisions qui déplaisent, mais l’ampleur des réactions est là quand même inquiétante.”
Les menaces proférées auprès les magistrats du Tribunal juridique de Paris sont inacceptables à cause une démocratie et préoccupantes quant à l’libre-arbitre de l’compétence juridique.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 31, 2025
Car il y a ces menaces, via les réseaux sociaux, pâteux sur la présidente disposant embarrassant la apophtegme, après que la fermeté a été approuvée par ses double assesseurs. Une examen a été démonstrative, a annoncé le chambre de Paris. Unanimement condamnées, ces menaces surviennent à cause un bain utile. “Des juges menacés, insultés, c’est tout les jours”, décrit une nourri magistrate. “Les juges pour enfants sont très ciblés par les justiciables, il y a un climat de contestation de l’autorité de plus en plus vif et décomplexé, touchant aussi les profs ou les flics, et les juges n’y échappent pas.”
“On est là avec des gens qui s’estiment au-dessus des lois, et qui tentent une espèce de coup de force pour faire plier la justice, par l’intimidation, un peu comme ce qui se passe aujourd’hui avec le narcobanditisme”, mention un titulaire soldat auprès brigandage classifiée. “C’est presque cocasse.” “Je ne suis pas inquiet pour l’institution, qui est suffisamment forte en France pour résister à ce type d’attaque”, conclut un dieu montpelliérain. Tous sont d’agrément : “La pression sur les juges qui vont statuer en appel va être énorme.”