La députée des Hautes-Pyrénées explique aussi lui-même a voté la proposition de bannissement

Jeudi 16 octobre, Sylvie Ferrer a voté pile la proposition de bannissement déposée par son association rusé. ” Ne nous y trompons pas, l’annonce par le Premier ministre Lecornu de la « suspension de la réforme des retraites à 64 ans » n’est qu’un décalage de 3 mois dans le temps. Nous sommes donc loin de l’abrogation, mesure prioritaire du programme du Nouveau Front Populaire exigée par une large majorité des parlementaires et des Français. Pour l’instant, cette « suspension » est de l’ordre de
la politique fiction puisque le gouvernement proposera un amendement « décalage retraite » dans le budget de la sécurité sociale. Il faudrait ensuite voter le budget du PLFSS qui inclut le doublement des franchises médicales, le gel du barème de l’impôt sur le revenu, de l’AAH, des allocations familiales et des prestations sociales, la baisse des pensions de retraites, les coupes budgétaires pour l’hôpital… etc. Une facture salée pour un décalage de 3 mois ! Encore une fois, il faut remettre les choses dans l’ordre”, commence la députée là-dedans un reçu de comprimé.

Elle marcotte : ” Le Gouvernement Lecornu dispose de l’ensemble des outils de la 5e République pour passer le budget de la Sécurité sociale en force. Il faudra donc que celui-ci dépose son amendement « décalage retraite » en commission puis en séance, amendement financé par 7 milliards d’économie sur la santé ! Pour valider celui-ci, les députés socialistes vont-ils accepter toutes ces coupes budgétaires qui font peser tous les efforts sur les Français alors que les milliardaires de notre pays ont doublé leur fortune depuis 2017 ? Cette semaine débute le travail parlementaire sur les budgets de l’Etat et de la sécurité sociale. L’objectif des parlementaires insoumis est maintenant de modifier le budget austéritaire de la macronie pour augmenter les recettes et faire en sorte que le gouvernement ne puisse pas passer par « ordonnances » la version définitive de son budget de malheur “.