L’émir Abd El-Kader (1808-1883) a eu mille vies, dont un destin national qu’Alger tente, depuis les années 1970, de porter sur grand écran. Lors d’une réunion, le 8 décembre, le président Abdelmadjid Tebboune a relancé le projet de réalisation d’un long-métrage sur l’histoire hors norme de celui qui est surnommé le « meilleur ennemi de la France ».
Une décision à la symbolique politique forte, alors que Paris et Alger traversent une période de tension sans précédent depuis l’indépendance. Le dernier épisode de cette relation conflictuelle s’est joué le 24 décembre, lorsque les parlementaires algériens ont adopté une loi visant à criminaliser la colonisation. Une décision que la France a aussi tôt qualifiée d’« initiative manifestement hostile ».
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