“Il faut le vivre pour comprendre.” À 27 ans, l’âge de la farcie jugement, Billal Bennama a décidé de ne surtout nommer. Médaillé d’billet aux JO de Paris, le puncheur étrenné une mue extraordinaire en lançant sa stade professionnelle, rien abandonner à son rêve d’or dans 2028. Entre l’retentissement instinctif des gants pros et la manoeuvre millimétrée des amateurs, le athlète nous-même confie les coulisses de ce acrobatie pendant lequel l’secret.
Billal Bennama a disputé, le 22 brumaire final, son originaire lutte spécialiste. Et ceci ne pouvait pas plus démarrer beaucoup le médaillé d’billet des JO de Paris a surclassé son belligérant, l’Italien Christofer Salvatore. Le puncheur de 27 ans raconte aussi il a tenté sa possibilité pendant les pros totalité en conservant l’équitable de médaillé d’or olympique en 2028.
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Pourquoi il a décidé de se tenter en spécialiste
“Il faut savoir qu’après les Jeux, je m’attendais à ce que cela s’enchaîne grâce à ma médaille. Donc j’avais cette ambition de passer pro. Au final, il n’y avait pas de promoteur, on ne m’a rien proposé d’excitant. Donc j’ai préféré oublier, mettre de côté cette envie et continuer en amateur avec l’équipe de France. J’ai fait quelques stages. J’en ai fait deux ou trois. Et puis, mi-août, on a eu une longue discussion avec mon père (Mohammed Bennama, son entraîneur). Il m’a dit : ‘Écoute, tu as 27 ans, je pense que là c’est le moment.’ Autant commencer à prendre de l’expérience justement parce que moi après les Jeux de Los Angeles j’aurai 30 ans et je ne me voyais pas commencer une carrière pro à l’âge de 30 ans. C’est là que l’envie est arrivée.”
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Les différences parmi rixe gourmand et rixe professionnelle
“Ce premier combat en professionnel m’a permis aussi de voir comment se passe cette nouvelle boxe et j’ai pu goûter à cette nouvelle aventure. Honnêtement, il y a un gros changement quand même. En fait, il faut le vivre pour comprendre. Déjà, tu passes de trois rounds de trois minutes à… Bon, là, j’ai fait six rounds de trois minutes et ça peut aller jusqu’à 12 rounds de trois minutes. Donc, ça veut dire que le rythme est différent. La stratégie est différente. Les gants, ce n’est pas pareil aussi, ce sont des gants plus durs. Donc tu sens plus les coups, les bandages sont plus durs aussi, donc forcément l’impact est plus puissant. Alors qu’en amateur, a contrario, ce sont des gants rembourrés. Forcément, on voit moins de KO, et c’est plus protégé entre guillemets. En fait, le combat professionnel c’est une boxe plus posée et plus… (il marque une pause) je ne dirais pas plus réfléchie, mais un petit peu quand même. Parce qu’on a le temps de visionner un peu l’adversaire, de voir ce qu’il sait faire, ses points forts, ses points faibles. Alors qu’en boxe amateur sur trois rounds, ça va très très vite. Dès le premier round, il faut démarrer d’entrée. C’est vraiment ça qui change. Et puis il y a aussi les vêtements. En pro, tu es torse nu. Alors qu’en amateur, tu es en débardeur. Je n’ai pas trop prêté attention à ce petit détail. Mais je trouve que quand on est torse nu, on respire mieux (rires). Bon, il faut que je prenne un peu plus en muscle, mais le fait d’être torse nu, ça te met direct dans le combat.”
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Qui organise ses combats ?
“Je n’ai personne pour l’instant. C’est mon père et mon oncle. Plus mon père parce que c’est lui qui connaît tout le monde. Il a cette connaissance aussi dans la boxe pro. Il a entraîné Mahyar Monshipour et de grands boxeurs. Il connaît très bien ce monde-là. C’est pour ça que je lui laisse les clés. Enfin, pour l’instant, en tout cas, parce que voilà, c’est vrai qu’un promoteur serait mieux parce que c’est la personne qui sait s’y prendre, qui sait y faire et il peut trouver de vrais combats un peu partout. Mais pour l’instant, mon père s’en occupe bien.”
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Pourquoi poursuivre à manier parmi la espèce gourmand et la espèce professionnelle ?
“Le but, enfin ce que j’aimerai, c’est bien me classer, essayer d’avoir un titre national en boxe pro avant les Jeux Olympiques 2028, pour que par la suite, justement, après les Jeux, s’il y a un très beau résultat, que je puisse monter directement vers un championnat d’Europe ou un championnat du monde. Là, dans les mois qui arrivent, je n’ai pas grand-chose de prévu à part la reprise avec l’équipe de France en janvier. Je retourne avec l’équipe en vue des Jeux Méditerranéens qui auront lieu en août, en Italie. C’est le gros objectif de la saison. Au cours de l’année, de janvier à juin, je vais essayer de faire au moins deux, voire trois combats pros. Histoire de monter un peu au niveau du classement et viser un titre national qui est pour moi très symbolique.”