Didier Deschamps désigné à la consolidation, arbitres équipés de caméras, fiction section… Mémoire des parages du football comme le Gers

l’fondamental
Abaissement du débordement de licenciés, mutation majeure en règle de antagonisme parce que la exaltation, début d’une fiction section… Le District de football du Gers a nouvellement disposé son enveloppe avant-première à Panassac. L’antiquité de commettre un justificatif des parages revers son responsable, Claude Réquena.

Effectifs : une courbé de 5 %

“On s’aperçoit qu’au niveau des effectifs, malheureusement, il y aura une baisse de l’ordre de 5 % à la fin de la saison. C’est beaucoup. Ça représente entre 250 et 300 licenciés. On pense que d’ici la fin de la saison, on sera à 5 400 licenciés (5 200 actuellement) contre 5 700 l’an dernier.”

Claude Réquena, responsable du District de football du Gers.
DDM archives – NEDIR DEBBICHE

“Comment l’expliquer ? Peut-être, d’une part, par la disparition du Pass’Sport chez les jeunes de 6 à 13 ans, une aide relativement importante dans le budget des familles. Et puis, il y a les Jeux Olympiques, parce qu’il y a une multitude de sports. Ils ne sont pas exposés, ils sont moins connus. Actuellement, les enfants aiment bien essayer un peu toutes les activités.”

“La seule chose qui est rassurante, c’est que cette baisse est la même dans toute l’Occitanie et au niveau national. C’est plutôt rassurant, même si on ne peut pas se contenter de ça.”

Jeunes et féminines : des secteurs “en souffrance”

“Il faut aussi signaler les deux points qui m’inquiètent, toujours par rapport aux effectifs. Le football d’animation, c’est-à-dire les 6-11 ans, est en recul. Pour moi, c’est très inquiétant, parce que c’est le réservoir du football. Alors, est-ce qu’il ne faudrait pas prendre les tout-petits (à l’instar du baby rugby) ? C’est-à-dire les prendre plus tôt, dès l’âge de 3,5 ou 4 ans, pour commencer à les sensibiliser.”

“L’autre point négatif, c’est le football féminin, que ce soit chez les jeunes ou chez les seniors, qui est un petit peu en souffrance au niveau départemental. C’est plus compliqué parce qu’il y a du foot féminin, il y a des jeunes filles qui jouent, mais elles sont un petit peu dispatchées dans tous les clubs.”

Claude Réquena (à obtus) tandis de la conclusion de la Coupe Savoldelli 2025, au palissade Éric Carrière.
DDM archives – SEBASTIEN LAPEYRERE

“Je prévois une action avant la fin de la saison : il faut à tout prix que, concernant le football des jeunes et le football féminin, le District, à travers des groupes de travail, se réunisse et essaie de trouver des solutions. On ne peut pas rester sur un constat et ne rien faire derrière.”

Didier Deschamps et les Bleus attendus identique le Messie

“Il faut à tout prix que l’équipe de France fasse un super parcours, peut-être pas gagner la Coupe du monde, mais au moins être dans le dernier carré. Il faut à tout prix que les Bleus soient visibles, que la visibilité de cette équipe se traduise par une augmentation des licenciés. Il y a trois ans (défaite en finale contre l’Argentine, NDLR), cela avait entraîné un rebond. Donc, on est optimistes. Le petit message à Didier Deschamps, c’est qu’il faut qu’il fasse un super Mondial pour que je récupère des effectifs (rires).”

Caméras : souriez, toi-même êtes filmés

“On va continuer de travailler sur les incivilités. On est tous acteurs, on est tous responsables, ce n’est jamais gagné, donc il faut rester très, très vigilants. Dès l’an prochain, on devrait avoir des caméras pour les arbitres. Il y a une quarantaine de Districts (dont la Haute-Garonne, NDLR) qui ont commencé cette année l’expérimentation. Pour les arbitres, c’est une aide, ils ne peuvent qu’être pour. Et puis, c’est un élément important, il reste à déterminer quels matchs seront concernés, dans quelle division, et si cela ne concerne que les matchs à risque… Tout ça, il faut le travailler parce que si on le met en place pour la saison 2026-27, il faut être prêt, il ne faut pas que ce soit approximatif.”

Incivilités : “tolérance proche de zéro”

“Les incivilités ne grandissent pas dans le Gers. On ne peut pas non plus dire qu’elles diminuent significativement. Par contre, sur le terrain, au niveau des seniors et des jeunes, ça se passe globalement bien. Mais c’est souvent au niveau de l’encadrement, notamment chez les jeunes, mais aussi au niveau des parents, où il y a encore des comportements inappropriés. Pour le moment, ça reste au niveau verbal essentiellement. De gros dossiers, qui débouchent sur des faits graves, on n’en a pas encore eu.”

Les pelouses du diocèse ne connaissent pas d’amplification des incivilités.
DDM honneurs – SEBASTIEN LAPEYRERE

“La consigne qui est donnée aux commissions compétentes, comme aux arbitres, c’est d’être très vigilants. Ensuite, les dossiers sont suivis par la Commission des litiges et de discipline qui applique évidemment le barème, sans complaisance. Je leur ai demandé de ne pas être sévères à outrance, mais de ne pas laisser passer les choses : ce n’est pas le moment de faiblir. Ça fait deux ans, au District, qu’on a un discours ferme avec une tolérance proche de zéro.”

Volontarisme : une bouclier de fer

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“C’est vrai qu’on entend beaucoup parler du manque de bénévoles, mais pour le moment, et je vais peut-être vous surprendre, je constate avec plaisir que, quels que soient les clubs où l’on va, je n’ai pas cette sensation qu’il y ait une diminution significative des bénévoles. Pour le moment, je crois que le football est un petit peu épargné. Les clubs ont encore leur ossature de bénévoles, même si, évidemment, je suis conscient que c’est très, très fragile. Mais, de toute façon, le football départemental ne pourra vivre ou survivre qu’avec des bénévoles.”

District 4 : une fiction section béante à complets

“Cela fait trois ans qu’on y travaille.” Annoncé depuis hétérogènes années, le concours Départemental 4 va remarquer le soupirail tandis de la étape 2026-2027. “On a voulu augmenter le niveau en D2 : on va passer de 24 à 12 clubs, avec une seule division”, explique Claude Réquena. À l’palier aide, en D3, les endroits vont autant changer chères. “On va retrouver des équipes ambitieuses, désireuses d’accéder au niveau D2.”

Quant à la fiction section, qui fera la action délicate “à un football plus loisir […] Le but est d’offrir à tout le monde une possibilité de s’inscrire dans une catégorie”, vante le idéal du projectile circonférence gersois. Les portes seront ouvertes “à des clubs qui sont un petit peu en difficulté en termes d’effectifs”, martèle-t-il, “sans obligation, sans contrainte.”

Mais l’béance d’une quatrième section départementale va forcément captiver des relégations “en cascade”. “Cela va piquer en D2 cette année, tout comme en D3. La fin de saison va être à forts enjeux”, prévient Claude Réquena. “Mais on l’a fait sur trois ans pour éviter que ça soit trop brutal pour les clubs”, rassure-t-il.