La absence brutale de François Rio, juge de paix de Saint-Jean-de-Védas, à l’âge de 42 ans, modifié la préfecture à nombreux paye des municipales de 2026. Ses adversaires politiques, déjà déclarés ou en manoeuvrer, saluent collectivement l’attaque et l’altruisme d’un élu impétueusement loyal à sa conurbation.
François Rio l’avait annoncé ici en ventôse extrême : “Je serai candidat aux municipales de 2026”. Malgré les heurt et en rancune d’une indépendance perdue. Mais l’feuilleton en a décidé différemment. Ce chahut 20 décembre, ensuite qu’il avait participé le jour même à l’vernissage de la file 5 du tram aux côtés des élus de la Archevêché, le juge de paix de Saint-Jean-de-Védas allait passer entre la sauterie à une fausse-route. Brutalement, à 42 ans.
Parmi les Védasiens plongés entre la saisissement et l’frayeur, les candidats qui pensaient l’narguer donc des élections municipales ne sont pas en complément. Quatre se sont déjà déclarés entre ces colonnes (à elles réactions sont ici présentées par certificat de annonce) et un couple de dissemblables envisageaient d’nommer à elles sollicitation dès le paye de janvier. Tous saluent l’attaque d’un bonhomme impétueusement démarré entre la vie de sa préfecture.
“Notre ville perd l’un de ses enfants”
“Notre ville perd l’un de ses enfants, son maire, confie Florian Depret, tête de liste du collectif PourSaintJean. Au-delà de toute divergence, François Rio aimait sa commune et ses habitants, auxquels il a consacré de nombreuses années de sa vie. Républicain convaincu, il est resté, tout au long de son mandat, accessible, à l’écoute et animé d’une réelle humanité. Les Halles Védasiennes, ainsi que le futur pôle enfance et jeunesse, resteront l’empreinte de son engagement pour la ville.”
Pour Emmanuelle Mysona, à la mine du troupe “Aimer Saint-Jean”, “la disparition de François Rio laisse un vide, politique bien sûr, mais profondément humain. Il s’inscrivait dans une continuité, héritée de Jacques Atlan, tout en s’en étant affranchi. Son élection avait scellé un rêve, marqué un envol. Nos visions étaient différentes. Ces écarts n’annulent ni l’engagement, ni la part de sincérité qu’exige toute vie donnée au service des autres. Il nous revient aujourd’hui d’accueillir ce silence avec respect, d’honorer la trace laissée.”
“L’homme de conviction qu’il était”
“Le Collectif Védasien a appris avec stupéfaction le décès soudain et prématuré de François Rio, notre maire, confie la tête de liste Philippe Hippert. Il était bien trop jeune pour nous quitter aussi subitement. Nous avons aussitôt stoppé notre campagne électorale, le temps du deuil et du recueillement. Car au-delà de nos clivages politiques, nous respectons l’homme de conviction qu’il était.”
Sentiment moyennant de la certificat de Richard Plautin, qui fut accolé de François Rio façade de faire ses distances à l’arrière-saison 2024, mine de la compte “Ensemble pour les Védasiens”. “Ma tristesse est immense aujourd’hui, confie le candidat. Dans ma mémoire, je garderai avant tout ce qui nous a rassemblés. Depuis près de trente ans, nous partagions cette passion indéfectible pour notre village et pour la vie locale.” Puis s’adressant résolument au trépassé juge de paix : “Mes pensées vont à ton fils, ce “bref démocrate” dont tu parlais avec tant de fierté, ainsi qu’à toute ta famille et tes proches.”
“Il aimait son village avec une intensité rare”
Pour Patrick Hivin, mine de la compte “Unis pour les Védasiens”, c’est “une perte brutale et douloureuse. Plus qu’un maire, la ville perd un homme engagé, dévoué et profondément humain. J’ai eu l’honneur de servir à ses côtés comme adjoint. Il aimait son village avec une intensité rare, s’y consacrant sans relâche, parfois au détriment de lui-même.”
Michel Masson, qui passage la compte “Agir pour Saint-Jean”, tient à accueillir “la mémoire d’un homme avec lequel le débat est toujours resté digne et courtois. Au-delà des divergences politiques, nous partagions le respect de l’engagement public et du service rendu aux habitants. Profondément attaché à sa commune, enfant du village et élu engagé, il portait avec sincérité une vision pour son territoire.”