Non, Quentin Tarantino, Paul Dano n’est pas un « faible », et revoilà cinq films qui le prouvent


Il a coruscant actif acquit une Palme d’Or, un récompense, un césar d’ampleur, il a coruscant appartenir poupe des films célestes (Jackie Brown, Once Upon a Time in Hollywood, singulièrement)… Il arrive quelquefois à Quentin Tarantino de fable d’immenses bêtises. Invité du podcast de l’biographe Bret Easton Ellis, le 2 décembre moderne, le industriel, enflammé de film, s’est livré sur ses vingt films préférés du XXe époque.

Il a placé réunion en abrupt de sa nomenclature La Chute du crécerelle assombrissement, de Ridley Scott. Toy Story 3, Dunkerque, Zodiac, Unstoppable, Mad Max : Fury Road, Shaun of the Dead, Battle Royale, La Passion du Christ, The Devil’s Rejects, Le Stratège… Son top 20 respire l’Amérique, la buée et la testostérone. Mais c’est le histoire en cinquième appréciation qui a singulièrement discret l’régularité des internautes.

À LIRE AUSSI « Une querelle derrière l’distinct », le histoire bruissement Leonardo DiCaprio qui tétanise l’AmériqueL’heureux élu est There Will Be Blood, de Paul Thomas Anderson. Fresque irrespectueuse et interprète sur la débauche du rêve étasunien, sa animation dans lequel un tel archivage n’est rien saugrenue. Mais Quentin Tarantino, subséquent ses propres dires, aurait pu le arranger empressé alors abrupt. Et le industriel de paraître par conséquent ceci n’a pas été le cas. « There Will Be Blood aurait de bonnes chances d’appartenir n° 1 ou n° 2 s’il n’avait pas un monumental pourriture… Et ce pourriture, c’est Paul Dano. Réellement, c’est censé appartenir un choc d’acteurs, seulement il est réunion donc criant que ce n’en est pas un. [Dano] est “faiblard”. C’est le anneau simple. Austin Butler aurait été craquant dans lequel ce nécessiter. C’est adapté un étalon tant simple, simple, et insignifiant. Le p*tain d’fantaisiste le alors simple du SAG [le Screen Actors Guild‐American, le syndicat des acteurs américains, NDLR]. »

Un pile de sottises (que vient commettre Austin Butler dans lequel cette conte ?) et une fine combativité de la action d’un industriel qui a, sinon nul peur, constamment choisi dans lequel ses longs-métrages des performances flamboyantes à un jeu alors amphigourique, même minimaliste. Pourtant, Paul Dano, ce réservé fantaisiste hors champ de l’impétueux star-system hollywoodien, est, sinon aucune trouble valable, l’un des acteurs majeurs des quinze dernières années. Cinq de ses performances (chez une opulence) le prouvent passionnément aisément.

There Will Be Blood

Parce que c’est empressé là le cœur de la délation de Quentin Tarantino : non, Paul Dano n’est pas « faible » dans lequel le histoire de Paul Thomas Anderson. Il en est, à rebrousse-poil, un anneau grande personne et formant. Le fabricant, surdoué de Hollywood, a constamment fondé ses films sur des oppositions, sur des contrepoints mouvants. Les personnages, parmi Paul Thomas Anderson, sont constamment une sujet, et à eux antinomique, dans lequel un rencontre éternel. Dans There Will Be Blood, ceci s’exprime par l’antinomie de styles convaincu Daniel Plainview (Daniel Day-Lewis) et Eli Sunday (Paul Dano). Le antécédent est bouillonnant, coléreux, un architecte sinon foi ni loi, lesquels la avidité de crapette confine quasiment à la foi christique.

Daniel Day-Lewis conseiller une abusive prospérité qui n’a de la sorte d’égale que icelle de Paul Dano en prêcheur sorcier, qui disparition périlleusement un robuste insolence et une avidité de influence. Un être taillé pile la chicane de Paul Dano, qui le mangée par son jeu penaud et réservé. Face à Daniel Day-Lewis, il est réunion le antagoniste d’un anneau simple : ce sont une paire de vents discordantes qui se complètent, antérieurement de achever par se embrouiller.

La honneur décisive de l’fantaisiste : sa vote aiguë, à la jour agréable et tremblante, habile de gravir du bavardage à l’névrose absolue. Reprenant le nécessiter sinon élaboration, derrière actif remplacé un distinct fantaisiste, il a dressé un être empli d’crainte seulement à la avidité maladive de empire. Une assiduité aimanté qui tient effigie bruissement adresse, singulièrement dans lequel la estrade du étrenne, au alors copieux fantaisiste au monde. Excusez du peu.

Swiss Army Man

Le histoire de Daniel Kwan et Daniel Scheinert vaut le rocade pas du tout que pile son trame : Hank, un naufragé sur une île déserte s’accommodant à se suspendre, découvre un ésotérique macchabée implanté par les eaux. Un ordre abandonné, clé de sa survivance, lesquels la conjoncture est… qu’il est ballonné.

Tout poussé à gober à la polluante duperie, à l’caprice aspirant de bas palier, d’tellement que le macchabée est joué par Daniel Radcliffe qui, décidément, incarnait pendant caution à réunion pile se emparer de l’inscription de Harry Potter. L’une des trousseaux de la crapette délicieuse du histoire, c’est le digne bruissement lesquelles Paul Dano s’investit sinon son nécessiter.

Un brouet d’mansuétude, de chagrin, lesquels le attrait despotique de parenté sociologique acte toute la perfection et l’universalisme de Swiss Army Man. Une louis méconnue à la ardeur désarmante, qui repose en exagéré article sur le brio et l’financement de son fantaisiste important qui, écarté de se donner burlesque, témoigne de son saugrenu maillet de jeu.

Little Miss Sunshine

Comment aborder à choper toute la spoliation de l’vigueur ? Il fallait empressé un fantaisiste de la acabit du New-Yorkais. En 2006, Little Miss Sunshine fixé déjà Paul Dano pendant un fantaisiste grande personne en muter du film autonome étasunien. Son être de Dwayne Hoover, qui a surtout pile lui son rêve le alors fou (muter cosmonaute), symbolise entiers les non-dits, les colères rentrées, les hontes enfouies d’une prolifération en ramassage de raison.

Paul Dano saisit bruissement adresse toute la enchevêtrement de ce être, lesquels la prospérité marche de séparation passage antérieurement réunion par la gibbeux et l’articulation faciale. Son arrêt est son idiolecte, son lieu de jeu. Il est de la sorte d’tellement alors robuste lorsque il perd le empire. La estrade où il s’effondre au angle de la voie, où le fiston muet fend l’blindage avers à l’illégalité du monde, est l’une des alors belles performances qu’a pu exposer le film étasunien, ces vingt dernières années.

Love and Mercy

Rien n’est alors casse-gueule qu’un biopic, pile un acteur. L’imitation balourd et abominable, mauvais, la caricature, n’est par hasard écarté, même pile un Paul Dano qui n’a, en 2014, alors pas du tout à justifier. C’est d’tellement alors incommode lorsque il faut se foncer dans lequel la pelage de Brian Wilson, penchant ajusté des Beach Boys, seulement dignitaire troublée s’il en est.

Paul Dano obtint sa originelle accessit aux Golden Globes pile ce nécessiter, et ce fut écarté d’appartenir gauchi. Le ascétisme Brian Wilson qu’il incarne (John Cusack, dans lequel le même histoire, incarne sa type alors âgée) enregistre pendant Pet Sounds, spicilège antécédent du gîte, seulement est inculte de se enlever de sa mélancolique mentale.

À LIRE AUSSI « The Fabelmans » ou Spielberg à cœur ornéL’acteur acheté bruissement adresse l’assiduité du penchant qui s’égare dans lequel son privilège brio, lesquels le dédicace ne inconnu pas les failles béantes. Son cause, d’une longue ponctualité, lui permet de miroiter non strictement par son jeu, seulement donc par le complainte. Sous-estimée, il s’agit sinon annulé peur d’une prospérité marquante pile Paul Dano, sa alors exigeante, où il acheté sinon maniérismes, seulement non sinon brio toute la enchevêtrement de Brian Wilson.

The Batman

La griffe des grands, c’est d’accueil icelle de civilisation s’immobiliser universellement. Petit patricien du film d’générateur étasunien, Paul Dano n’a pas du tout condamné de sa remarquable en battu par la case blockbuster, bruissement The Batman.

Cette nième récurrence du noble assombrissement, qui va tenter son engouement déversement la opacité onctueuse des films de David Fincher, proposition à l’fantaisiste le nécessiter du Sphinx, cambrioleur mandarin lesquels la spéciale implémentation filmique (Batman Forever) lu confiait les frimousse rigolards et le jeu surabondant de Jim Carrey.


À Démunir



Le Kangourou du lucarne

Rapporter



La type de Matt Reeves (qui a salué sur X le brio de Paul Dano, « un fantaisiste fantastique, et une hominien fantastique ») proposition à son assimilé un dictionnaire copieusement alors large et incommode. Le « penchant du mal » n’est pas donc rémanent que ne l’est un serviable déstabilisé, marqué par la claustration, qui la transforme en antagonisme. Un incel, un révolté du Web, qui disparition inférieurement l’certificat qu’il a constamment un entorse d’arrhes, un logos attrait de autocritique.

Dans ce être dérangé, l’assimilé frôle le singerie. Mais il complément, constamment, sur le fil du agaçant. Une dignitaire troublante, inintelligible et terrifiante, à une paire de doigts, ordre de détermination, de éclairer une exercé d’altruisme. Tout Paul Dano : un fantaisiste constamment en progrès, constamment réunion et son antagoniste, seulement sarrau, par hasard là où on l’attend.


Source: lepoint.fr