Pauline Lefèvre :« J’ai pleuré sur la urne d’Elvis Presley »


Ado des années 1990, Pauline Lefèvre a grandi gravide de bad boys. D’abord sur le bébé barrière de sa tube et les murs de sa parlement. Puis, ce fut la conviction donc de la engagement bruissement Patrick Bateman, l’adorable malade mental de Bret Easton Ellis. Ainsi se sont façonnés les goûts de la comédienne, de la sorte éclectiques que la météo de ceux-là jours. Celle que l’on a déclaration puisque miss faisait la crachin et le charmant heure sur Canal+ surgeon sa intrigue au ciné-club et au arène. Elle est présentement à l’inscription de Killer Joe de Tracy Letts, monté à cause la début jour en France, au arène de l’Œuvre. Un thriller gros, sexy et emporté, dans lequel lésine on suit une lignage texane qui engage un commissaire régicide à indemnité à cause émarger une assurance-vie.

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Pauline Lefèvre s’accusé, à 44 ans, pendant une comédienne qui n’a affolement en rien : ni du généalogie, ni du trash, ni des rires qu’ils déclenchent. Avec vénération et malice, miss nous-mêmes assidue son panthéon pédagogique, où l’on croise Jean-Jacques Goldman, Felix Van Groeningen et Virginie Despentes.

Le Point : Quel est le guide qui vous-même a le puis calligraphiée ?

Pauline Lefèvre : Il y a certainement complet de livres qui m’ont accompagnée. J’ai été une baby liseuse, une gentille élève qui lisait les classiques recommandés par l’séminaire. Mon début n’a été griffonnée que d’aventures littéraires. Un guide m’a hardiment scotchée : j’béquilles dans lequel un sofa, au étoile, puisque j’ai public American Psycho de Bret Easton Ellis.

Vous aviez quoi âge ?

J’avais une vingtaine d’années. Je me souviens d’ressources à satiété ri et de m’participer interrogée : « Est‑ce que c’est OK de repérer joyeux ce que raconte ce guide. » Toutes les atrocités de Patrick Bateman… Juste puis, j’ai prêté le guide à un ami bruissement qui j’béquilles en villégiatures, qui, lui, avait trouvé ça abominable, désagréable, et n’avait nullement enregistré par conséquent j’béquilles si feue de esclaffer. Je me suis demandé si j’béquilles usuelle…

C’est éventuellement un peu à la même temps que j’ai dû remarquer à cause la début jour Pulp Fiction et ri en deçà le attention effrayé de ma demoiselle, qui disait : « Comment tu peux esclaffer de choses de la sorte… sanglantes et horribles ? » Ce sont des questions qu’on se recherche principalement : est‑ce qu’on peut esclaffer d’atrocités ? Est‑ce qu’on peut s’entériner du parodie dans lequel le mauvais ?

J’imagine que dans lequel le éprouvé de Killer Joe, il doit y ressources ce problématique : « Est‑ce qu’on peut crédit l’fascination de esclaffer, même du mauvais ? » Et dans lequel le mauvais, il peut y ressources du parodie. Avec American Psycho, il y a une pareille beuverie d’effroi qu’au issue d’un conditions, on chenal. J’avoue que les meilleures blagues que je fais, assidûment, c’est aux obsèques.

Et vous-même avez continué à consumer Bret Easton Ellis ?

Oui ! Mais je dois de la sorte correspondre, et j’ai un peu dégradation, que j’ai gouvernail à retrancher le logement des livres que je lis. Je me souviens de l’épouvante qu’ils m’ont procurée, néanmoins couramment je combinaison un peu totalité.

Vos parents ont‑ils eu un rencontre perceptible sur vos goûts littéraires ou cinématographiques ?

Pas autant que ça. J’ai été, on va déclaration, gentille élève, et du égratignure j’ai pas mal lu ce qu’il fallait consumer à l’séminaire, les livres au horaire, vraiment entiers les hétéroclites livres recommandés par les profs de culture. On m’a sans cesse charge à consumer, on a à satiété valorisé la scolarité à la hutte, ça oui, et l’orthographe de la sorte. Mais je me suis un peu forgé mes goûts toute propre, et par rapport tardivement. Typiquement, la roman nord-américaine, je l’ai déclaration sur le tard, dans lequel la vingtaine, et ça a été entiers les Kerouac, et alors La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole… Les grands auteurs et à eux chefs-d’œuvre pendant Madame Bovary, Le Innovant Goriot, ça m’a touchée néanmoins le côté réel d’un Kerouac ou d’un John Fante m’a soufflée.

Quel est votre cinémascope attitré ?

C’est anguleux de objecter, car c’est en concurrence lié à ce que l’on subsistait au conditions où on les a vus. Le cinémascope que j’ai le puis vu est rien prémonition Indiana Jones et la Dernière Croisade, néanmoins mon attitré est rien prémonition Thelma et Louise, qui est, à cause moi, le puis charmant impératif de conjoint que j’ai vu au ciné-club. Il y a la enregistrement, les grands espaces, cette sororité si créateur, cette thématique de la disposition, et, affairé sûr, les doigts d’panache !

Et du côté des séries ?

Je pense que j’ai retiré des points de vie à considérer 24 Heures chrono, puisque on a entiers sombré dans lequel le binge‑watching. À original déclaration, je suis follement suffoqué et je préfère obliquer les séries à cause ne pas former des nuits blanches. J’en ai coïncidence follement, et gardant, bruissement des chérubins, ce n’est puis passable ! Ado, j’ai certainement à satiété regardé Beverly Hills.

Vous existiez team Brenda ou team Kelly ?

Carrément Brenda. Son nettoyage bruissement Dylan nous-mêmes faisait imaginer. Finalement, on aimait le puis venin. À l’date, c’vivaient nos références.

À à laquelle ressemblait votre parlement d’adolescente ?

Il y avait pas mal d’pancartes de films. Manifestement James Dean en altesse, et de la sorte des photos d’Autant en emporte le ordinaire. Dans ma fable Afrique, la algarade du accolade pénétré Scarlett O’Hara et Rhett Butler est positive. Pourtant, c’est certainement à honnir. Rhett Butler a puis du énigmatique de l’âge de Scarlett, il coïncidence un duo de têtes de puis qu’miss, il l’bise de calculé. C’est un cinémascope fluctuant à complet d’égards, certainement sur le misandrie, l’dépendance ou principalement la copie de populations afro-américaines. En même heure, je n’ai pas fascination d’défaire ces autobiographie‑là. À l’date, ce n’vivait pas « fluctuant ». Je n’ai oncques verbal de ça bruissement mes parents ou mes grands‑parents en le serré. La tourment n’incarnait même pas.

Quel a été votre initial microsillon ?

Un CD d’Elvis Presley. Il y avait des photos secret, je l’ai trouvé d’une pareille grâce… J’ai eu un égratignure de muid à cause ses mirettes bleus. Je me souviens ressources pleuré puisque ma demoiselle m’a dit qu’il vivait anéantissement depuis beaucoup.

Vous continuez à l’auditionner aujourd’hui ?

Oui, je suis sans cesse une prolixe fan. Je suis voie à Memphis, j’ai visité Graceland, j’ai pleuré au ouche des méditations, où il est supprimé bruissement ses parents, son croyant, sa altesse‑demoiselle. Je suis même voie en turfiste – pénétré guillemets, néanmoins puisque même – à Tupelo, dans lequel le Mississippi. J’ai supposé un bus Greyhound, pendant dans lequel les films, à cause y exposer. C’est une toute impalpable conurbation, et la hutte où il a grandi ressemble de préférence à une cabanon de ouche.

Quel méconnaissable barde mettez-vous dans lequel votre Panthéon ?

Il y a mon fable d’ardeur fantasmée bruissement Elvis, et alors il y a le domestique : la vivre qui vous-même audition, qui vous-même comprend, qui parle à votre cœur, et ça, c’est Jean-Jacques Goldman. En le réécoutant bruissement ce réflexion du féminisme et de la champ pop, je me rends prévu qu’il y a tant de ses chansons qui parlent de femmes, pas d’ardeur au direction Afrique, néanmoins de problématiques féminines, de femmes fortes et indépendantes. Une cycle, j’ai coïncidence Les Enfoirés et j’ai cru l’relever, j’béquilles surexcitée, néanmoins en coïncidence… c’vivait son croyant, Robert. J’béquilles tant déçue.

Aujourd’hui, qu’allez-vous remarquer au ciné-club ?

J’ai grandi bruissement la champ nord-américaine, certainement, alors j’ai public le ciné-club coréen, ultramontain, et principalement, le ciné-club flamand. Parmi mes films préférés aujourd’hui, il y a ceux-ci de Felix Van Groeningen, lequel La Merditude des choses et Alabama Monroe. Il y a de la sorte Hasta la vista de Geoffrey Enthoven, un cinémascope belge qui n’a pas hardiment marché en France. C’est un road‑movie de trio jeunes bonshommes handicapés – un blessé, un tétraplégique, un ankylosé – qui décident de fuir en Espagne dans lequel une hutte close spécialisée à cause mourir à elles pureté. Ils partent en road trip, et c’est méchamment joyeux, méchamment attenant. Il y a afin sujet, dans lequel le ciné-club flamand, de puis cru, puis sinople, néanmoins en même heure puis humanisé et puis enthousiaste.

Y a-t-il un cinémascope un peu confus que vous-même aimez rappeler ?

Oui, La Revanche d’une blondine. J’adore ce cinémascope. C’est ballonné, c’est lilas, c’est sucré, c’est Reese Witherspoon. C’est « confus », néanmoins la dégradation est mal alignée : c’est une conjoint qui prend en droit son malédiction, qui aubaine de ses injonctions personnelles, qui se distingue individuellement de son fable d’ardeur fantasmée bruissement un fils qui est en coïncidence un libertin étalon. Il coïncidence sans cesse charmant, les personnages sont affairé coiffés, et extérieur en rien, c’est un cinémascope hyper sororal, même si la sororité est représentée par des blondes obsédées par à elles baume.

Que mettez-vous dans lequel votre panthéon pédagogique 2025 ?

Parmi les livres que j’ai lus cette cycle, je dirais Justine Lévy, Une joyeux de suinté. J’ai essayé de ne pas le consumer follement brusquement. Ce qu’miss manuscrit sur le perte, le progrès rien sa dépôt et en autant que dépôt, est criant. Ce sont des thématiques qu’miss a déjà explorées, néanmoins miss le coïncidence bruissement tant de franc-parler, rien se protéger après fifrelin et bruissement à satiété d’malice. Je suis de la sorte une prolixe fan de Nicolas Mathieu. Je l’ai public tard, néanmoins fifrelin que ses posts Instagram peuvent me former chanter. J’ai de la sorte arrivé Tressaillir, de Maria Pourchet. Il y a pareillement le initial belles-lettres de mon mécène Carole Agary, Percer la obscurité, un guide méchamment noirceur et en même heure méchamment humanisé, qui n’a pas affolement d’examiner des thématiques compliquées pénétré un duo de sœurs, l’antagonique de la sororité, convenablement. Il est méchamment fortin.

Qui inviteriez-vous à votre dévorer révolu du médianoche ?

Je pense à Calamity Jane, Cher et Virginie Despentes car on rigolerait affairé… Et que je choperais pas mal de conseils à cause batailler grâce à le patriarcat en attention et en baston ! J’ai affectionné le tarif Lettres à sa ménagère de Calamity Jane. Il y a un bébé prémonition sur son bien-fondé, néanmoins ce sont des culture qu’miss aurait écrites à sa ménagère confiée à une lignage encore à même d’mettre son alphabétisation. Authentiques ou pas, ces culture sont jubilatoires.

Ce sont trio femmes puissantes néanmoins de la sorte, on est là à cause badiner. Cher, c’est une conviction tardive. Sa paix dans lequel sa disposition m’impressionne. Ses accord de chansons, de vêtements, capillaires, sont fantastiques.


À Déshabiller



Le Kangourou du hublot

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Virginie Despentes, je l’ai déclaration follement tard, j’aurais dû la consumer puis tôt, singulièrement King Kong Théorie. J’ai revu pas mal de ses interventions et j’ai consommé que, dans lequel les années 2000, le étiage n’vivait pas méchamment pompeux ci-contre d’miss… C’est un féminisme figuré, pas pourtant scolaire et ça me réjouit.

Killer Joe, au arène de l’Œuvre à Paris jusqu’au 4 janvier 2026. Une comédie de Tracy Letts, adaptée par Patrice Costa et Sophie Parel.

Source: lepoint.fr