Inoffensifs, les Crocos tenaient au moins le nul mais ont craqué dans le temps additionnel, ce samedi 30 juillet face à Caen (0-1).
Sur la seconde période, la victoire de Caen, ce samedi 31 juillet aux Costières, n’est pas volée. Pour les Crocos, qui ont terminé la rencontre avec cinq malheureux tirs (deux cadrés), le nul n’aurait donc pas été une mauvaise opération. À quelques secondes près, ils le tenaient.
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« Prendre un but à la 93e, c’est assez cruel », n’a donc pas caché Nicolas Usaï. D’autant plus que ce but était parfaitement évitable. « Côté opposé, Zady Sery nous avait fait la même percussion l’an passée à Caen. On avait fait une vidéo sur lui », s’est lamenté le technicien croco.
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Coaching gagnant à Caen
Tout est parti d’une touche nîmoise et d’une perte de balle de Benezet. Derrière, il y a eu un déboulé de l’Ivoirien Zady Sery, qui s’est joué de trois Nîmois et a trouvé en retrait Kyeremeh. Les deux Caennais étaient rentrés un peu plus tôt en jeu…« C’est grâce aux joueurs que l’entraîneur fait des coachings gagnants, a souri Stéphane Moulin, le technicien normand. Je savais que tous les deux, dans un registre qu’on n’avait pas jusque-là, étaient capables d’apporter le danger. »
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Alors, quel club a crée la première surprise ? ? pic.twitter.com/LIqct4JIYw
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Dix-huit tirs (deux cadrés seulement), vingt-cinq centres, six corners : offensivement, les Caennais ont bien plus pesé. « On aurait dû marquer avant », a ainsi estimé Moulin. Sur cette tête de Thomas au ras de la transversale (8e). Ou sur ces tentatives rapprochées de Vandermersch (50e), Essende (53e) et Mendy (54e). Décisif sur les deux premiers tirs, Dias a ensuite été sauvé par son poteau sur la tête l’ancien attaquant croco…
Les Nîmois incapables de créer du déséquilibre
Face à un adversaire « très bien organisé qui attendait nos erreurs pour se projeter en transition », les hommes de Usaï n’ont pratiquement jamais trouvé la solution. « On n’a pas su créer assez de déséquilibre pour que cela débouche sur des occasions, a analysé l’entraîneur gardois. Dans le cœur du jeu, on a voulu trop garder le ballon alors que face à une équipe regroupée, il aurait fallu jouer plus direct, chercher la verticalité. On a manqué de justesse dans les trente derniers mètres, on ne s’est pas assez retrouvé en situation de centrer. »
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Les deux formations, qui évoluaient dans le même système, n’ont pas pu se servir efficacement de leurs pistons. « D’un côté comme de l’autre, ils ont été maîtrisés », a reconnu Usaï, l’entrée d’Eliasson amenant toutefois un peu plus de percussion. Résultat : Nîmes ne s’est montré dangereux qu’en fin de partie, quand Koné est venu buter sur Mandrea (81e) et quand Tchokounté a repris de la tête sans cadrer un centre d’Eliasson (90e +1). Le tir initial de Thomasen, lui, avait manqué de puissance (6e).
« Il va falloir vite évacuer », a conclu Nicolas Usaï, qui a malgré tout apprécié « les attitudes ». Évacuer et progresser car dans une semaine, Nîmes sera à Saint-Etienne.
