L’entraîneur du TFC, Philippe Montanier a fait le point sur la préparation des Violets et donne des nouvelles des absents.
Quelles satisfactions gardez-vous des deux premières mi-temps face à Montpellier, mardi 20 décembre, qui ressemblaient à une vraie opposition de L1 ?
On a eu du mal à démarrer. Le bus a eu du retard, on a mis du temps a se mettre dedans mais on a repris le jeu peu à peu même si on a été en dessous par rapport à nos deux matchs en Turquie. Il y avait aussi peut-être un peu de fatigue avec le voyage etc. Mais on se prépare à un mois de janvier où il faudra enchaîner pas mal de matchs donc c’était une bonne répétition.
Globalement, quel bilan faites-vous de cette préparation ?
Le stage en Turquie s’est plutôt bien passé, les amicaux contre deux bonnes équipes aussi (Istanbul Basakeshir et Galatasaray). On s’est bien préparé et on est prêt à lutter jusqu’au bout. On va reprendre par Marseille, dans la continuité de nos gros matchs d’avant la trêve. C’est un calendrier compliqué et curieux mais on va faire comme on a fait à Rennes : faire face.
Pouvez-vous nous donner des nouvelles des blessés de longue durée ?
Globalement cela suit son cours. Tsingaras on espère qu’il puisse reprendre l’entraînement dans les prochains jours. Pour Genreau c’est encore tôt et Desler est en convalescence, il ne peut pas reprendre encore. Il faut que la chirurgie se cicatrise. Mais on est dans les temps.
Quand espérez-vous récupérer Zakaria Aboukhlal ?
On espère qu’il sera là deux ou trois jours avant le match à Marseille (le 29 décembre). L’avantage c’est qu’il a gardé la forme, même s’il n’a pas eu beaucoup d’activité pendant le Mondial mais dès qu’il en a eu il a été déterminant. De là à savoir s’il sera présent pour jouer le match de Marseille ? Je l’espère mais il faudra bien le gérer car il n’aura pas eu d’entraînement intensif. En tout cas on ne lui a pas laissé de programme mais la fédération marocaine nous a transmis ses dernières données athlétiques et il est en forme. Il va cependant falloir qu’il retrouve l’intensité d’un match pendant 90 minutes, ce qu’il n’a pas eu depuis un moment.