UBB-MHR : “l’alcool, c’est le plus dur”, comment les Montpelliérains ont géré les fêtes de Noël

Après leur victoire face à Perpignan (38-10), vendredi 23 décembre, les joueurs du MHR ont eu droit à trois jours de repos. Sans excès avant de revenir sur le terrain pour préparer le match face à Bordeaux.

Dans sa causerie d’après match, vendredi soir après la victoire contre l’Usap, Philippe Saint-André le directeur sportif du MHR avait prévenu ses troupes: “Vous pouvez y aller sur la dinde mais mollo sur les marrons…” Après trois jours de repos, en famille, la pesée du mardi a livré son verdict sur les bons et mauvais élèves du réveillon. 

“Il y a eu des bons retours et d’autres un peu moins bons…” sourit Joan Caudullo, l’entraîneur des avants, sans balancer qui fait partie des mauvais élèves. “On n’a rien imposé aux joueurs mais il y a une certaine discipline à respecter, poursuit-il. Il faut que les joueurs arrivent à faire la fête avec leurs familles mais ce sont des sportifs de haut niveau, ils savent ce qu’ils ont à faire on n’a pas besoin de les prendre par la main.”

Pas d’interdit

“Il n’y a rien d’interdit, ajoute le technicien, mais l’alcool, les choses grasses, c’est toujours le plus difficile à éliminer. Et c’est comme les enfants, plus on interdit, plus ils vont faire.”

“Je ne me suis pas trop privé mais la pesée était bonne”, rigole l’ailier Julien tisseron qui fait l’aller-retour dans son Pays basque natal. “Je suis rentré à Bayonne. c’était un peu intense, on est passé de maison en maison. Mais même pour deux ou trois jours, ça fait du bien.”

“Se rassembler avec les familles”

Pareil pour l’Ardéchois Marco Tauleigne qui a profité de cette coupure pour faire le tour de la famille. “C’est le moment où il faut réussir à profiter, explique-t-il. C‘est le seul moment où on se rassemble avec les familles. De mon côté il n’y a pas eu de très gros excès. On sait qu’on est concentrés sur le championnat et chaque année c’est pareil”. “On fait attention sur l’alcool parce qu’on n’a pas beaucoup de temps pour éliminer”, tempère Julien Tisseron

Finalement pour les joueurs, le plus compliqué n’est pas d’éviter les excès du réveillon, mais de voir que le temps file trop vite. “C’est un peu compliqué de ne pas réussir à passer autant de temps qu’on le souhaiterait avec ses proches, souffle Marco Tauleigne. C’est assez court, on doit vite repartir au travail. On est pas mal pris le week-end. J’ai l’habitude de faire Noël avec beaucoup de monde en famille. C’est plus difficile que se priver d’une bière, d’une coupe de champagne ou d’un bout de foie gras.”

Alors on peut les excuser d’avoir fait sauter les séances de sport pendant ces trois jours pour passer plus de temps avec leurs proches. “Je n’ai pas eu le temps de faire du sport, avoue Julien Tisseron, j’ai préféré dormir un peu plus. Mais on a eu droit au décrassage mardi et mercredi retour à l’entraînement, court et intense pour être prêts pour vendredi”. Une recette désormais rodée pour les joueurs du Top 14.

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