Le joueur du Stade Toulousain a certes échoué en finale à Pune (ATP 250) mais s’est gonflé de confiance pour la saison. Partie remise.
Gagner un premier titre sur le circuit ATP principal n’a rien de commun. Des joueurs aguerris ont longtemps buté sur la dernière marche. Cédric Pioline a ainsi perdu huit finales avant de soulever son premier trophée en 1996 à Copenhague.
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Il faut souhaiter à Benjamin Bonzi de ne pas emprunter un chemin aussi escarpé mais le joueur du Stade Toulousain n’est pas allé au bout de son rêve, ce samedi 7 janvier à Pune (Inde).
Lors d’une remise des prix interminable (14 monologues d’intervenants divers, 45 minutes de blablas avant de donner la parole aux joueurs !), le protégé de Lionel Zimbler a toutefois préféré garder le positif de sa semaine après avoir coincé face au Hollandais Tallon Griekspoor (4-6, 7-5, 6-3) : « Cela reste un très bon début de saison, un bilan très positif. Tallon a servi trop bien pour moi sur ce match. Je n’ai pas été assez bon pour gagner. Cela se joue sur deux-trois points en fin de deuxième manche. Nos niveaux étaient proches. À ce stade, tout le monde peut battre tout le monde. J’espère qu’il y aura d’autres occasions de gagner le titre, ici ou ailleurs. »
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À trois points du sacre
Face au 95e mondial, bizuth lui aussi à ce stade d’un tournoi aussi important, celle-ci était majestueuse. Longtemps très solide (aucune balle de break à écarter), Benjamin Bonzi est d’ailleurs passé à trois points du sacre (6-4, 5-4, 0/15 sur service adverse) avant de s’étioler, devenant globalement trop passif et pas assez »tueur » sur deux volées capitales.
Cela ne l’empêchera pas de grimper au 50e rang mondial dès lundi tout en regardant plus haut. Il en a les armes selon Kevin Blandy (préparateur physique), joint en Inde, qui a passé toute la semaine à ses côtés : « Ben’ a franchi des petits caps. Il est précis dans son approche, son tennis, son exigence sur les détails invisibles, la récupération, la nutrition, la respiration, dans sa manière de mettre du sens dans chaque discussion. Il répond bien aux charges d’entraînement. Il sait être relâché tout en mettant de l’intensité. C’est un bon combo qui mène à la performance. »
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