Nathalie Arthaud en précampagne à Nîmes : “Les travailleurs doivent mener une véritable révolte”

Nathalie Arthaud n’est pas de être à y cheminer par quatre chemins. Installée au bar du Midi, sur le Gambetta à Nîmes, ensuite une adjonction de obligation envers les sympathisants nîmois en vue des élections présidentielles de 2026, la ménagère habileté recevait les journalistes locaux. “Il est grand temps que les travailleurs dirigent la société ! À l’issue ou pendant une révolte, il faut viser le pouvoir. Je veux leur redire qu’ils sont capables de diriger la société, ce sont eux qui la font tourner !”

L’heure de la pagaille 

 Quand on lui épreuve si lui-même traite simplement à une pagaille, lui-même opine : “Mais très clairement. Une révolution, mais organisée. J’encourage tous les travailleurs à suivre l’exemple des agriculteurs. À ne pas se résigner et à se battre pour leurs propres intérêts et pour obtenir des salaires décents. Un fossé se creuse toujours plus entre les milliardaires et les travailleurs. Voyez à Nîmes, ce qu’il se passe dans les quartiers et actuellement au Chemin-Bas. Des lieux laissés à l’abandon par les pouvoirs publics. Nous arrivons au stade où l’éducation et la présence de l’Etat sont englouties par le trafic et tout ce qui charrie la misère.”   Une résultat ? “Certainement pas en prenant le problème petit bout par petit bout. C’est la politique globale qui doit changer.”

Sonner le extrémité du capitalisme

“Il est temps de renverser le capitalisme. Et avec lui disparaîtra l’individualisme. On est élevé dans cette idée qu’il faut posséder, réussir à tout prix… Je suis absolument consciente d’être à contre-courant. Mais nous sommes des révolutionnaires. Et en tant que tels, nous sommes convaincus que l’on peut changer le monde. Nous sommes optimistes. Il est temps de prendre conscience qu’il va falloir renverser la petite bourgeoisie et tout ce qui est lié au capitalisme pour construire un autre modèle.”