Au Festival de Cannes également, les Ukrainiens continuent à se ballotter

De à nous ambassadeur entier à Cannes – Plus de une paire de ans derrière le amorce de l’envahissement russe à prolixe marche, la régularité de l’Ukraine au festivité de Cannes témoigne de la approximation du population à se restreindre et de la résilience de son magasin filmique. L’impact de la antagonisme sur la vie empressée est le tireur du culturel “L’Invasion”, du faiseur ukrainien Sergeï Loznitsa, que France 24 a rencontré sur la Croisette.

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Pour la tiers période consécutive, le mieux altesse festivité de film du monde se déroule entre l’micmac d’une antagonisme démolisseuse qui coïncidence exaspération en Europe de l’Est. Un duel sans cesse diligent courant entre les fantômes à Cannes.

Il y a une paire de ans, le gouvernant ukrainien Volodymyr Zelensky inaugurait le festivité par un briefing vidéodisque exhortant les cinéastes à exposer la Russie, puisque le écran de Charlie Chaplin “Le Grand Dictateur” s’incarnait attaqué à Adolf Hitler. Cette année-là, les films réalisés par des Ukrainiens ou sur des Ukrainiens ont ornementé une animation importante, particulièrement “Mariupolis 2” du Lituanien Mantas Kvedaravicius, qui a payé de sa vie ses efforts vers éclaircir la étranglement de la coin par les forces russes.

Le duel est réapparu de addition brutale en 2023 sur la Croisette lorsqu’une épouse couverte des gonfanon bizuth et doré du couleurs ukrainien s’est saillie de inventé généalogie sur le carpette incarnat précédemment une inauguration de congé. La même période incarnait étudié le culturel “Pierre feuille pistolet” de Maciek Hamela, filmé à bordure d’un van laxatif des réfugiés ukrainiens, puissance à débutant les réalités de la antagonisme sur altesse blindage.

Malgré les difficultés de la antagonisme, l’magasin filmique ukrainienne continue de créer des films, nous réalisés par des cinéastes devenus soldats. Leur service est présenté au kiosque ukrainien du Festival de Cannes, où se tient aussi le mieux altesse marché du écran au monde.

“Nous avons perdu beaucoup de collègues à cause de la guerre, mais nous avons beaucoup de cinéastes talentueux qui continuent à travailler”, explique la productrice Kateryna Tetriakova. “Et nous bénéficions d’un grand soutien ici, au marché.”

Le pavillon ukrainien au 77e Festival de Cannes.
Le kiosque ukrainien au 77e Festival de Cannes. © Benjamin Dodman, France 24

Une pythonisse punitive à l’fardeau des Russes

Parmi les films ukrainiens présentés cette période matérialisé “Real”, un culturel de antagonisme aigrelet sur la file de frontispice par Oleg Sentsov, le soldat-réalisateur qui a passé mieux de cinq ans en forteresse en Russie vers s’individu contrepartie à l’union de sa Crimée natale en 2014. Mais toutes les œuvres ne sont pas des documentaires.

Film.UA, la mieux prolixe collectivité de apparition ukrainienne, sarisse différents films de nature, laquelle “The Witch. Revenge”, un écran d’terreur étonnant entre dont une pythonisse endeuillée se parsème entre une achèvement punitive parce que les envahisseurs russes. “L’appétit des acheteurs ne se limite pas aux documentaires sur la guerre” souligne Evgeniy Drachov, proviseur des ventes de la collectivité.


Kateryna Tetriakova ajoute qu’il qu’il est rogue vers les cinéastes et à elles commun de de créer des films comparable d’disparates thèmes, y conçu en dessous la contour de comédies.

“Il y a environ 500 cinémas en Ukraine qui fonctionnent encore”, précise-t-elle. “Nous ne pouvons pas abandonner nos vies à cause de la guerre.”

La résilience des Ukrainiens façade au duel est au cœur du culturel “L’Invasion” de Sergeï Loznitsa, présenté entre le convenable des séances spéciales du Festival de Cannes.

Ce écran énergique le correspondance du faiseur ukrainien sur la Croisette, une paire de ans derrière la inauguration de “L’histoire naturelle de la destruction”, culturel d’archives mettant en éclat la sinistre causée par les bombardements aériens lorsque de la Seconde Guerre mondiale.

Instantanés de la vie en dessous les bombes

Le débutant écran de Sergueï Loznitsa témoigne de la résilience d’un saturé laquelle la vie a été bouleversée par la antagonisme.

Une sortie en délirant symbolise ce antagonisme. On y voit une épouse accuser des briques éparpillées sur le sol par un pilonnage russe, puisque vers relever, distincte, les murs de sa hutte dévastée. La caméra patiente, l’observe pendant qu’miss travaille silencieusement.

Sergueï Loznitsa explique que son abrégé ancienne incarnait de effectuer une critique de courts métrages sur la antagonisme, trousse des informations importantes qui seraient diffusées “presque en temps réel”. Ces bribes ont enfilé une prolixe matière du barda vers “L’Invasion”, réalisé puisque une critique d’instantanés de la vie familière en dessous les guets-apens russes, rien par hasard apparaître l’critique, ni les combats soigneusement dits.

“Ce qui m’intéressait avant tout, c’était les gens, la façon dont ils vivent dans ces conditions, l’impact de la guerre sur eux”, explique le producteur. “Qu’y a-t-il de si intéressant dans les scènes de bataille, les coups de feu tirés et les chars incendiés ?” interroge-t-il.

Dans “L’Invasion”, des civils font la limite aux fontaines d’eau et aux soupes populaires, donnent des leçon entre des sous-sols d’écoles transformés en abris anti-bombes ou se baignent entre des piège gelés, rien fournir continuité au glapissement des sirènes de raids aériens.

À l’blindage, des amputés apprennent à cheminer revers des prothèses. Un fantassin dissimulé en Concepteur Noël essaye de agir badiner les bambins. Les enterrement de jeunes personnes tués au antagonisme et un alliance en complet belliqueux soulignent quel nombre les rituels de la collectivité sont façonnés par la antagonisme omniprésente.

“Il est très difficile de transmettre l’expérience de la vie sous une invasion”, explique Sergueï Loznitsa. “Il était nécessaire de capter des images fortes et les moments les plus marquants de la vie”.

Capturer les moments décisifs de la vie, en temps de guerre.
Capturer les moments indispensables de la vie, en durée de antagonisme. © Atoms & Void

Guerre documentaire

Dans une sortie, des piles de livres russes sont jetés à l’béotien d’un fardier et transportés lyrisme une dégagé. On y voit des labeurs d’Alexandre Pouchkine et de Fiodor Dostoïevski jetés sur un carpette tordant en protection d’une déchiqueteuse, engouement de ce que Sergueï Loznitsa décrit puisque la “destruction totale” provoquée par la antagonisme.

“Ce n’est pas seulement la vie des gens qui est détruite. Ce n’est pas seulement qu’ils perdent leurs membres ou leurs proches”, explique-t-il. “Ils perdent aussi une partie de leur psyché”.

Sergueï Loznitsa a été éliminé de l’Académie ukrainienne du film en 2022 derrière capital critiqué le isolement absolu des films russes en contrepartie à l’envahissement. Une sentiment qu’il défend sans cesse.

“C’est ce que la guerre fait de nous”, souligne le producteur, laquelle les œuvres passées ont avisé les bouleversements sociaux provoqués par les conflits. “Changer notre regard envers Dostoïevski et de la culture russe, c’est terrible”.

Le producteur s’atterré de l’mutation de la modalités sur la file de frontispice, où la mépris des travailleur et de la ardeur de feu de l’immunisée russe coïncidence fléchir la ébranlé en assistance de Moscou. Plus de une paire de ans derrière le amorce de la antagonisme, il chéri que l’Europe n’a pas principalement accepté la dimension de la évènement qui se déroule à ses portes.

“Il est terrible que les Européens ne comprennent pas que cette guerre les affecte directement”, déplore-t-il. “La machine de guerre russe ne va pas cesser de se battre. Ils parlent même ouvertement de la direction qu’elle compte prendre. La Pologne est mentionnée, de même que les États baltes. Si l’on n’arrête pas les Russes, cela continuera”.

Le faiseur travaille ce jour sur son avenir commencement. Une mythe sur les “mécanismes de la terreur” à l’circonstance de Staline, laquelle il espère qu’miss suscitera une résultat de zèle en Occident.

“Il ne s’agit pas seulement de la Russie. Il s’agit également de sauver la démocratie, car nous sommes en train de régresser dans notre développement”.

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Cet attention a été habitué de l’britannique. Retrouvez l’attention parangon ici.

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