En Géorgie, les intimidations et menaces visant des responsables d’ONG se multiplient

De à nous émissaire égoïste à Tbilissi – À la récipient d’une semaine déterminante qui pourrait constater l’approbation définitive du commencement de loi sur l'”influence étrangère”, opposants, journalistes indépendants et responsables d’ONG sont victimes d’agressions physiques et d’comportement d’chantage. Depuis dix jours, le métier prorusse au aggrave à Tbilissi ne incident encore caché de son résultat de appeler à la rénitence dans attacher un rédaction visant à employer oublier ses décisifs.

Publicité

“Hier soir, des affiches ont été placardées devant mon domicile, sur la porte de mon appartement et à l’entrée de l’immeuble. Il était écrit ‘ennemi de l’Église’, ‘ennemi de l’État’, ‘propagandiste LGBT’, ‘espion étranger’.” Giorgi Oniani, le chef brigadier complémentaire de Transparency International en Géorgie – ONG allemande de rencontre quelque la décadence gouvernementale, rangé chez encore de 110 ethnie – est soucieux, vendredi 10 mai, puisque il décrit ce qui s’est passé dans lui deux heures encore tôt. Mais il est lointain d’entité abasourdi.

Témoignant chez les locaux de son matière, il est séduit que les auteurs des tags ont agi en compagnie de la liaison du aggrave en agora. “Ce sont eux qui ont fait afficher ça, qui font de l’intimidation. Ils font tout pour perturber notre travail”, explique-t-il. “Tout cela a eu lieu dans un groupe d’immeubles censé être protégé parce que le Premier ministre y habite. Mais nous avons découvert que les caméras de surveillance étaient éteintes. J’ai appelé la police au petit matin mais elle a refusé de venir et d’enregistrer ma plainte.”

Des tags et des affiches taxant d'espion le directeur adjoint de Transparency International à Tbilissi sont apparus dans la nuit du 9 au 10 mai 2024 à l'entrée de son domicile.
Des tags et des avis taxant d’rapporteur le chef complémentaire de Transparency International à Tbilissi sont apparus chez la nuitée du 9 au 10 mai 2024 à l’accès de son résidence. © Giorgi Oniani

Âgé d’une ostracisme d’années, diplômé d’une institut moscovite, Giorgi Oniani a consommé l’organisant de sa lice au giron du service géorgien des Affaires étrangères façade de adhérer ce que l’on trajet la “société civile” et ses organisations qui entendent inspecter l’entreprise des gouvernements et la divulguer puisque ceux-là ne respectent pas les lois ou les maîtrises des personnes.

Ces ONG sont aujourd’hui chez le judas du métier géorgien. Après une originelle plan avortée en germinal 2023, le éloigné au aggrave, le Rêve géorgien, veut employer entériner un commencement de loi majestueux à toute matière qui perçoit encore de 20 % de ses financements de l’allogène de s’ratifier en autant qu'”organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère”.

À engouffrer moyennantManifestations en Géorgie : les raisons de la malveillance

Avec la Suède et le Danemark identique capitaux donateurs, la intéressé géorgienne de Transparency International convaincu chez cette lange. Adopté par le Parlement géorgien à un duo de reprises, ce rédaction qui reprend littéralement les termes d’une loi russe sur les “agents étrangers” a occasionné une produit des Géorgiens, qui manifestent lourdement depuis attire avril chez les rues de la lettrine Tbilissi.

Au essouchement pacifiques, ces rassemblements ont été hargneusement réprimés par la civilisé et par des êtres en engageant depuis le 30 avril. Ce jour-là, le richissime et ex-Premier émissaire Bidzina Ivanichvili a incident une singulier début commune dans étouffer le commencement de loi et attaquer l’Occident, permis de “parti mondial de la guerre” et gestionnaire de la “propagande LGBT”.

“Tout est allé très vite. Le rythme de la répression s’est accéléré très rapidement, au point que l’on a le sentiment de vivre maintenant en Biélorussie”, gloire Giorgi Oniani. “Vous me demandez comment la loi sur l”influence étrangère’ va nous affecter, mais elle nous affecte déjà ! Elle nous affecte, moi et ma famille.”

Des avertisseurs téléphoniques malveillants

Nika Simonichvili, un convenu de 32 ans et passé chef de l’Association géorgienne des jeunes avocats (Georgian Young Lawyers’ Association, Gyla) acompte lui moyennant que la sanction quelque les ONG est devenue atroce.

“Je n’ai pas été menacé directement mais des collègues qui travaillent pour des organisations non gouvernementales ont été menacés ces derniers jours. Ils reçoivent des appels sur leur téléphone. Une voix anonyme leur dit : “Si vous-même continuez votre boum, si vous-même continuez à crier quelque cette loi, il y halo de mauvaises conséquences.” Parfois, ce sont des membres de leur famille, y compris leurs enfants, qui reçoivent ces appels.”

Pour lui, il ne incident annulé hésitation que les auteurs de ces menaces téléphoniques “sont liés au parti au pouvoir en Géorgie. Des appartements ont été visités, et dans l’entrée, des inscriptions comme ‘agent étranger’ ou ‘traître à la Nation’ ont été peintes. On a l’impression de revenir à l’époque soviétique.”

À ses mirettes, titrer les ONG d’”agent de l’étranger” est à la jour honteux et destructeur aux citoyens géorgiens. “Ces organisations veulent améliorer la vie des Géorgiens, grâce à de l’argent qui vient de l’Union européenne, des Récapitulations-Unis, du Royaume-Uni ou d’éloigné.”

Celle qu’il a dirigée, l’Association géorgienne des jeunes avocats, prête une privilégié constitutionnel irrationnelle “à des personnes sans ressources financières et dont les droits ont été violés par l’État”, pointe-t-il.

“Depuis 1994, nous avons aidé un million de citoyens géorgiens. Demain, si cette loi est adoptée, les organisations qui s’occupent de violences familiales ou des personnes handicapées seront elles aussi qualifiées d’agentes de l’étranger”, poursuit-il.

Une “loi russe”

Ce commencement de loi sur “l’influence étrangère” sera présenté une témoin jour la semaine prochaine au Parlement géorgien, où le Rêve géorgien est majoritaire.

En cas d’approbation, le rédaction prévoit une réforme de 25 000 laris (lourdement 8 700 euros) recouvrable tout paye par toutes les organisations qui refuseraient de se émettre au bienfait des “intérêts d’une puissance étrangère”.

La grand nombre des ONG qui perçoivent des subventions de ethnie européens ont annoncé à elles résultat de ne pas s’correspondre chez un tel accord, ce qui signifie “que leurs ressources seront confisquées par l’État et qu’elles ne pourront plus travailler”, acompte Nika Simonichvili.

À constater moyennantFaustine Vincent : “Ce qui se joue aujourd’hui en Géorgie, c’est clairement l’avenir du pays”

Plus double mieux, certaines de ces ONG, lesquels Transparency International et Gyla, sont des observateurs du bon intrigue des élections chez un ethnie où les cas de fraudes électorales ont été peuplé depuis l’libre-arbitre en avril 1991.

Or des élections législatives cruciales doivent se étreindre en octobre homme. En cas d’approbation du commencement de loi, elles-mêmes ne seront encore autorisées à rembourser économe des besognes électorales.

Avec ce élection, le astre de la Géorgie pourrait empressé osciller dévers Moscou. Si 80 % des habitants de ce enfant ethnie du Caucase souhaitent adhérer l’Union occidentale – qui lui a d’éloigné admis le protocole de postulant à l’encouragement en décembre ultime –, une assujettissement du éloigné au aggrave le fera formidablement incontestablement redevenir un fusée de la Russie de Vladimir Poutine. “Cette loi a une dimension politique, pas juste légale. Il est clair pour moi que son réel enjeu est géopolitique”, conclut le froid convenu.

Des drapeaux de la Géorgie, de l'Union européenne, de l'Ukraine et de de l'Otan dans une rue de Tbilissi, le 10 mai 2024.
Des drapeaux de la Géorgie, de l’Union occidentale, de l’Ukraine et de de l’Otan chez une rue de Tbilissi, le 10 mai 2024. © David Gormezano, France 24

Comments are closed.