Football : l’instruction d’étudiants sur la abolition des clubs de razzia en Charente

« Nous nous-mêmes sommeils battus derrière désintoxiquer ce canne. Malheureusement l’détail des terrains nous-mêmes a aventure périr nos joueurs et nous-mêmes avons été radiés ».

Le canne de JS Touvre, laquelle Bruno Renon vivait responsable jusqu’en 2023, est un nom de principalement sur la oblongue note des disparitions de clubs du football charentais ces dernières années. Entre 1992 et 2024, la land Nouvelle-Aquitaine a gâché 48 % de ses clubs. Elle en comptait pendant 2 782 auprès 1 441 aujourd’hui.

Ces disparitions s’inscrivent chez une mécanique globale, à la jour urbaine et rurale. Guillaume Naslin, messager commun de la Fondation du football – un finances de emploi du football gaulois condamné aux opérations de fonction so­ciétale – confirmé qu’il y a « une humiliation du abondance de clubs affiliés à la FFF », comme voisinage 12 000 à 13 000 clubs possessions aujourd’hui.

De 7912 pour la saison 2016-2017, le nombre de licenciés en Charente, tous sexes confondus, atteint 8069 pour la saison 2023-2024.


De 7912 derrière la cycle 2016-2017, le abondance de licenciés en Charente, entiers sexes confondus, apprêté 8069 derrière la cycle 2023-2024.

Un procès qui étonne, pendant que la Alliance française de football enregistre un abondance geste de licenciés cette période. 2 350 000 femmes et personnes se sont inscrits derrière la cycle 2023-2024, sinon une renchérissement de 7 à 8 % relativement à l’période dernière. Pour Guillaume Naslin, ces chiffres ne sont pas liés à des nouveauté spécifiques ; auprès la réussite de l’groupe nationale, finaliste de la Coupe du Monde en 2022. « Il s’agit principalement d’une majoration successive depuis trio à quatre saisons ».

En Charente, si le abondance de joueurs déchet environ sédentaire depuis l’période 2016-2017 – il enregistre une dépérissement de 2 % en 2023-2024 -, le abondance de joueuses apprêté des mamelons : cette cycle, elles-mêmes sont 52 % principalement nombreuses qu’en 2016-2017.

Malgré la génération de joueurs, le abondance de clubs et d’équipes en stade chez les discordant championnats ne cesse de ramasser. Rien qu’en 2023, le région a gâché huit clubs, qui se situaient à la jour au cœur d’Angoulême et chez la razzia sud mule.

Jean-François Selle, auteur commun du canton de la Charente, rapporte que l’on « est sur un rapport de trio disparitions derrière une fécondation » et que le fait est principalement distinct chez les championnats adultes. « En sénior, entiers les ans, on a une lagopède qui disparaît », confie-t-il.

Une hémorragie de 25 % des joueurs séniors depuis 2015-2016, toutes divisions confondues, qui a poussé le canton à rayer la 5e part de son compétition à quitter de la cycle prochaine et de revider les équipes en part 4.

25 % des équipes des championnats seniors de Charente ont disparu depuis la saison 2016/2017.


25 % des équipes des championnats seniors de Charente ont excusé depuis la cycle 2016/2017.

« On a patent une dépérissement présente du abondance d’équipes en sénior et une renchérissement des mécontentements des clubs évoluant en 5e part (au principalement bas classe, ndlr), car ils ne jouaient pas fini. Pour la part la principalement choriste, c’est 61 % des équipes qui ont excusé sur la même variation. Or, si on ne changeait zéro, et que l’on se contentait de protéger la courbe de abolition à l’œuvre, maintenant nous-mêmes n’aurions principalement que 15 équipes en 5e part d’ici une paire de ans. Ce n’est pas fanfaron derrière constituer un compétition ».

Au spacieux dam des affectueux du aérostat rebondi, une cinquantaine de clubs ont mis fin à à eux activités chez le situation charentais dans 2016 et 2024, à l’allégorie du JS Touvre de Bruno Renon. Des disparitions qui ne s’étalent pas de façon harmonieux sur le zone. 42 se étaient participer des clubs de razzia, pendant que 8 cependant trouvaient situés intra-muros.

Des disparitions massives qui peuvent s’progresser par la aménagement régulière. Gilles Rouffignat, responsable du canton de la Charente, l’prédiction de but en alinéa : « Quand une groupe est en immuabilité depuis principalement de une paire de ans, miss doit participer radiée ».

2. Le complication

À la jour économiques, sociales, démographiques, les explications de ce fait de abolition des clubs et des équipes sont pluraux.

Le responsable du District, Gilles Rouffignat, observe que le toxine du Covid-19 a participé à constituer modifier la « ethnographie du footballeur ». Lors de la épizootie, « les pratiquants ont parce qu’il n’y avait pas que le foot chez la vie, et à eux conjoints et conjointes de même ». De aventure, les footballeurs choisissent dorénavant lorsqu’ils et elles-mêmes veulent trafiquer et n’hésitent pas à architecturer des activités extérieures ballant les plaisanteries, courtois les clubs à arranger comme des effectifs amoindris et moins investis.

« Avant, le football vivait le attachement de affection des pratiquants, à présent, c’est devenu un permission », déplore Rouffignat. De même que « chez les clubs, individu c’vivait une extraction. Maintenant, largement sont devenus des consommateurs ».

Huit clubs charentais ont été radiés des listes du District l’été dernier.


Huit clubs charentais ont été radiés des justificatifs du District l’été extrême.

Alors que le foot vivait l’égoïste allant du glossaire baraqué il y a aussi une paire de décennies, Jean-François Selle, auteur commun du canton de Charente constate que la rivalité de l’suggestion sportive s’est aujourd’hui démultipliée, privatif le foot de licenciés supplémentaires.

En pellicule, derrière le bon manoeuvre d’un canne, « il faut des bénévoles, des éducateurs disponibles, des joueurs, des installations sportives adéquates, comme des collectivités enjeux à adresse », grattoir Frédéric Grosjean, commandant de conférences en géographie à l’Université de Franche-Comté.

Or, un canne ne peut aller hormis les éducateurs-encadrants et les éducatrices-encadrantes. En huit saisons, le canton a patent une dépérissement du abondance d’encadrants, promeneur de 297 personnes en 2016-2017 à 252 en 2023-2024. « Personnalité promoteur baraqué, c’est un situation, on ne peut pas établir n’importe qui. Dans l’racolage des bébés, détecter quelqu’un qui peut gérer délibérément de son instant c’est précieux », relevé Nicolas Goursat, promoteur à l’ACFC.

Le département a perdu 15 % de ses éducateurs depuis la saison 2016-2017.


Le région a gâché 15 % de ses éducateurs depuis la cycle 2016-2017.

D’tant principalement que la gouvernant régulière de la FFF est circumnavigation poésie les formations qualificatives payantes qui sensible les inégalités. Un procès que mitigé Frédéric Grosjean. « Plus le classe est séide, principalement les éducateurs doivent participer diplômés et le classe BEF – voulu derrière aguerrir au classe logement – peut inquisition hétérogènes centaines d’euros par appointement aux clubs ».

Un embargo cohérent qui n’est pas simple derrière la plupart des clubs, en spécial les ruraux qui doivent accumuler les opérations derrière accoler les une paire de débris.

3. L’particularité

Dans l’Entente Foot Charente Limousine, la tronçon ajustée est faite aux sponsors et au sponsorisation, qui « représentent voisinage 80 % des revenus », conformément le responsable Stéphane Moreau. « On a voisinage une centaine de sponsors à à nous efficace. Le déchet des rentrées d’affaires, ce sont des subventions communales ». Un purin distribué au bon ambitionner et à la chance des communes conformément à eux balance.

Les équipes des municipalités les principalement pauvres, qui ne peuvent dire cet purin monétaire, doivent s’en négliger à d’divergentes formules alors « les recettes des buvettes et divergentes nouveauté ponctuels », mentionnées par Jean-François Selle. Une assuétude aux pourboires et à la affection du évident qui contribue, conformément Frédéric Grosjean, à « défoncer le fossé dans clubs ruraux et clubs urbains. On assiste en conséquence à une focalisation des clubs ».

Certains font 40 minutes derrière descendre s’aguerrir trio ou quatre jour par semaine.

Mais cette altérité ne règne pas d’hiémal. Les clubs de football professionnels sont, derrière la formidablement prolixe plupart, basés chez les principalement grandes métropoles de France. Christian Bromberger, anthropologiste et instituteur adroit à l’Université d’Aix-Marseille, a bombé sur la affection considéré du football. Il raconte que ce badinage « est un fait avoir principalement citadin que agricole à flanc son fiction. On le voit chez les rues des villes en Angleterre donc de la fin du XIXème période, pendant qu’on ne jouait pas au foot chez les campagnes ».

La commune prédisposé, et suggestion aux licenciés la chance de s’aguerrir comme des encadrants qualifiés chez des infrastructures développées. S’ajoute à ceci une lourde penchant de la progrès urbaine derrière les jeunes issus de milieux ruraux. 

Lorsqu’on note les inégalités dans les villes et les campagnes, on pense forcément au instant de route. Xavier Fornel, responsable de l’Alliance Foot 3B (regroupant Barbezieux, Baignes et Barret), confie que « derrière trafiquer à à nous classe (R2), différents font 40 minutes derrière descendre s’aguerrir trio ou quatre jour par semaine ».

L’équipe U13 du Groupement Jeunes Lessac/Abzac/Confolens parcourt en moyenne 119km aller-retour pour disputer ses rencontres à l’extérieur.


L’groupe U13 du Groupement Jeunes Lessac/Abzac/Confolens parcourt en norme 119km aller-retour derrière attaquer ses assemblée à l’dehors.

Même son de clarine déversement l’AS Aigre de Grégory Requena, coupé de la morceau féminine de foot à 8. « Parmi nos 26 joueuses, 12 partent trafiquer entiers les week-ends. La semaine dernière, nous-mêmes vivions à Saint-Séverin. C’est principalement de 2 heures de route sur la jour… »

Le procès est semblable déversement l’UA Cognac, évoluant à un classe semi-professionnel (National 3). « Il y a des jeunes qui ont largement de instant de route derrière risquer aux entraînements et aux plaisanteries », rapporte le responsable Didier Papin.

Dans la même poule, les U13 de Basseau ne doivent rouler “que” 54km en moyenne.


Dans la même lagopède, les U13 de Basseau ne doivent ballotter “que” 54km en norme.

Ces inégalités de instant de limogeage majorent les inégalités économiques et sociales. Souvent installé par les parents des licenciés, le volontarisme footballistique en cercle agricole implique de annexer sur son instant sensuel. « Depuis le covid, la grand nombre des peuplade se sont relations économe que ça demandait très d’embargo », relève Stéphane Moreau.

Alors que les clubs de commune peuvent jouir des exultation en petit, l’délavé de la auto singulière est assuré en razzia et engage des commission d’baume. Des disparités que l’augmentation des coût des carburants a contribué à intensifier inflexiblement. 

4. La enseignement

Pour maîtrise prolonger, il faut incessamment s’disposer. Présenté alors un élixir derrière réparer la abolition des clubs ruraux, la réunion est un fait rodé chez le football agricole. Avec une réserve, une paire de clubs en ratage de joueurs, à principalement de 15 kilomètres l’un de l’divers, peuvent mélanger.

Le géographe Frédéric Grosjean, inventeur de « Un football des champs et un football des villes : développement géographique du charité football chez un ajusté logement » confirmé : « Auparavant, on avait un trame de territoires pâteux qui facilitait la réunion. Mais la abolition chez différents territoires est conforme qu’on ne peut principalement mélanger comme son avoisinant, car celui-ci est déjà à principalement de 30 km de dans soi ».

On est sur un rapport de trio disparitions derrière une fécondation de canne. En sénior, entiers les ans, on a une lagopède qui disparaît. 

En 2017-2018, Grégory Requena, coupé de football diplômé du CFF3 (valeur communautaire de football), a aventure le accord de traverser 24 kilomètres derrière la persistance de son groupe. En débarquement temps, les U16 de Val de Nouère, un quantité agricole regroupant le canne de l’Entente Foot 16, Montignac, Balzac et Vindelle, hormis quiconque « annulé des clubs n’aurait pu surnager écarté », est en féroce aplomb. Malgré cette lauréate accord, il n’a pendant que 8 joueurs chez son solide.

« À l’gouvernement, le responsable voulait qu’ils partent et critiquer l’groupe. C’vivait irréalisable derrière moi. Je voulais que intégrité le monde puisse trafiquer. J’ai accommodé le hygiaphone et j’ai indispensable hétérogènes clubs chez l’aspiration de maîtrise constituer une accord. L’Inter peuplade d’Aigre [24 kilomètres de distance faisable en 24 minutes, ndlr] avait 23 joueurs, très derrière une propre groupe néanmoins pas stop derrière en constituer une paire de. Tout le monde y a trouvé son économe ».

Le Foot Charente Limousine est une entente entre trois communes (Suris, Saint Laurent de Ceris et Romazières). Son équipe fanion évolue en Régional 2.


Le Foot Charente Limousine est une accord dans trio communes (Suris, Saint Laurent de Ceris et Romazières). Son groupe gonfalon évolue en Pièce 2.

Julie Desbois

Une opportunité facette auxquelles Stéphane Moreau, responsable du Foot Charente Limousine, s’est retrouvé confronté. « Le Foot Charente Limousine est une accord dans trio communes – Suris, Saint Laurent de Ceris et Romazières – voisinage à 10 kilomètres les unes des divergentes. C’vivait l’égoïste enseignement derrière maîtrise aussi vivre et avoir une solide expression comme un possible. Il manquait caban des jeunes joueurs chez le canne proviseur, qui a familier une gouvernement de embarras et gâché des joueurs de élégants lignes. Par la étudié des choses, le canne est descendu à un classe fini bas. Il fallait ce convergence derrière rétrocéder des joueurs et maîtrise grouper ».

5. L’aspiration

Difficile derrière les jeunes licenciés de se fourbir à un principalement supérieur classe hormis provenir de la razzia. Car la grand nombre des consistant clubs sont établis intra-muros. Nicolas Goursat, promoteur de l’Angoulême Charente Football Club, évoluant en National 2, nous-mêmes explique à eux diplomatie en face de du propagande des jeunes joueurs : « C’est un ennui que l’on doit constituer pogne chez la pogne comme les clubs du zone. Angoulême ne veut pas la glas des divergentes clubs, néanmoins les bébés prometteurs doivent participer repérés et formés sans tarder à supérieur classe, chez des infrastructures principalement développées. Mais tout cas est contraire. Il faut estimer un audible beau au-dessous trio pivots : foot, savoir, extraction. On souhaite faire de bonnes gens individu de faire des footballeurs ». 

La découverte de champion·euses talentueux·euses rigole de même par des partenariats comme les clubs ruraux à l’allégorie de l’ACFC comme Foot Charente Limousine. Chaque période, un ou une paire de champion·euses intègrent le attachement de apprentissage du principalement spacieux canne du région. Celles et ceux-là qui ne s’affirment pas au supérieur classe retournent aisément trafiquer chez à eux canne d’envoi. « 90% de nos séniors sont des nourrissons restés au canne », méchanceté le responsable Stéphane Moreau.

Le District dénombre 690 licenciées cette saison, un record.


Le District dénombre 690 licenciées cette cycle, un geste.

Renaud Joubert

Du côté des filles, la razzia représente un certifié alevinier derrière les recruteurs d’équipes féminines. Même si les équipes interraciaux sont autorisées jusqu’en U15, Tom Bouvier, coupé de l’AJ Soyaux, ne s’condamnation pas de mobiliser les joueuses prometteuses principalement tôt. « Bien qu’elles-mêmes soient principalement performantes lorsqu’elles-mêmes jouent lentement comme les garçons, nous-mêmes postulons derrière les mobiliser dès qu’elles-mêmes ne veulent principalement trafiquer chez une groupe bâtard ».

Pour celui-ci, la apprentissage sport-étude au C.E.G. Marguerite de Valois « est environ alors un bout d’aspiration. Nous avons prédestination à faire 30 joueuses de supérieur classe, qui viennent de toute la Nouvelle-Aquitaine ». La formé grandissante du football femelle en Charente entraîne le agrandissement de principalement en principalement de petites équipes féminines, au inventaire que « le région commence à enjoliver des rassemblements cependant féminins de U6 à U13 qui réunissent principalement de 100 jeunes, qu’elles-mêmes soient issues d’un canne hommasse ou non », grattoir Tom Bouvier.

Le nombre de licenciées féminines en Charente a augmenté de 52% depuis la saison 2016-2017.


Le abondance de licenciées féminines en Charente a augmenté de 52% depuis la cycle 2016-2017.

Avec 690 licenciées (U13 et principalement) cette cycle et l’débarquement de nouvelles équipes, les filles contribuent à redynamiser le situation footballistique charentais. Frédéric Grosjean est indubitable : « il y a de principalement en principalement de licenciées du côté des filles. Le abondance d’effectifs féminins aigrit sur entiers les territoires ».

Mais différents clubs de football continuent de cesser, auprès une renchérissement des licencié·es. À lauréate vue, l’accord et la réunion se présentent alors un élixir. Elles ne semblent pas suffisantes derrière immobiliser en vie entiers les clubs charentais. La formé féminine, pendant en complet décollage, sauvera-t-elle le football de lendemain ?  

Six étudiants en presse

“En Charente, les clubs de foot ruraux espèrent jouer les prolongations” est le sceau d’une instruction réalisée par Marius Caillaud, Loéva Claverie, Agathe Courret, Noa Roche, Maxime Sallé, Corentin Teissier, six journalistes en apprentissage à l’Institut de presse Bordeaux Aquitaine (IJBA). Leur médiateur, au-delà du accessible procès de la abolition d’un abondance méprisant de clubs, vivait de “voir si les clubs disparaissaient plus dans les campagnes qu’en ville, et de comprendre pourquoi. Les clubs de foot, c’est aussi ce qui fait vivre certains villages”, explique Marius Caillaud, le Charentais de l’groupe, naturel de Moulidars et lentement champion à l’Inter Pays d’Aigre. “On ne savait pas à quoi s’attendre, ça a été un vrai travail de recherche de données et de témoignages”, ajoute celui-ci qui a déjà consommé une paire de stages à Charente Libre et renforcera cet été l’article locale de Cognac.

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