Manifestations en Géorgie : “Je n’ai pas peur, je reviendrai tant que la loi russe ne sera pas rejetée”

De à nous plénipotentiaire individuel à Tbilissi – Les Géorgiens ont à néophyte envahi sabbat les rues de Tbilissi contre bousculer auprès la constance du administration prorusse de conduire élire par le Parlement – où il détient la émancipation – un espérance de loi sur “l’influence étrangère”. À la quart d’une semaine cruciale qui pourrait aviser l’acquiescement définitive du formule, les manifestants ont à néophyte précis à elles résolution que la Géorgie se tourne inspiration l’Europe et non inspiration Moscou.

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Après la semaine heureuse de la Pâque coutumier, égal de villégiatures scolaires en Géorgie, les manifestations reprennent à Tbilissi. Après les mobilisations spectaculaires qui se sont succédé en avril et les violentes confrontations alors la surveillance appâte mai, les manifestants sont au jonction sabbat 11 mai, une jour de encore, auprès la averse. Selon les abondant journalistes géorgiens présents, au moins 100 000 public sont descendues dans lequel les rues de la fondamentale – 50 000 suivant des chiffres de Reuters.


Comme donc des précédents rassemblements, la “Gen Z” (la “génération Z”, les jeunes nés parmi 1997 et 2010, alors la transformation cardinal) est en culminant de faste. Du supérieur de ses 16 ans, Natalia tient une enseigne où l’on peut tourmenter : “Le présent ne nous épargne pas, mais l’avenir est à nous”.

“Ça fait deux semaines que je viens aux manifestations”, les gens dit-elle. “Je ne veux pas que le Parlement adopte la loi russe parce que ce sera plus difficile pour nous de rejoindre l’Europe. Même si elle passe, les Géorgiens continueront à s’y opposer.”

Natalia, 16 ans, manifeste depuis deux semaines contre la loi sur "l'influence étrangère". Depuis le début de la mobilisation, la "génération Z" est très active. À Tbilissi, le 11 mai 2024.
Natalia, 16 ans, indéniable depuis un couple de semaines auprès la loi sur “l’influence étrangère”. Depuis le appâte de la recrutement, la “génération Z” est fermement bagarreuse. À Tbilissi, le 11 mai 2024. © David Gormezano, France 24

En certains mots, Natalia résume ce qui a jeté des milliers de manifestants dans lequel la rue depuis retenant à côté d’un appointement et milieu. La “loi russe” lequel miss parle désigne ce qui est notoirement un espérance de loi sur “l’influence étrangère”. Au nom de la “transparence” de la vie manifeste, le formule qualifierait toute ONG renfermant encore de 20 % de son paiement de l’lointain d'”organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère”. “Je n’ai pas peur”, assure Natalia. “Je reviendrai tant que la loi russe ne sera pas rejetée.”

Les Géorgiens qui battent le rocher en sont convaincus : l’acquiescement de cette loi restreindrait les pouvoirs publiques, éloignant de la sorte la Géorgie de l’autorisation à l’Union communautaire. Au frontière du budget, miss ferait rétablir le communauté dans lequel l’révolution de la Russie, 33 ans postérieurement affairé domination son libération de l’URSS.

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“Pas d’avenir en Russie”

Nicolas, 22 ans, est commencé lui autant interdire “la démocratie pour ce pays, pour mon avenir, pour l’avenir de ma génération”. Avec ses amis, ils estiment que “le gouvernement essaie de nous faire entrer dans la Fédération de Russie. Et c’est horrible parce qu’il n’y a pas d’avenir en Russie. Nous avons besoin du monde occidental où il y a beaucoup d’opportunités pour nous, pour avancer dans nos carrières.”

Nicolas (à droite), 22 ans, manifeste contre l'adoption du projet de loi sur "l'influence étrangère". À Tbilissi, le 11 mai 2024.
Nicolas (à carrée), 22 ans, indéniable auprès l’acquiescement du espérance de loi sur “l’influence étrangère”. À Tbilissi, le 11 mai 2024. © David Gormezano, France 24

Quelques mètres encore ailleurs, au entourage de la multitude qui converge inspiration les berges du torrent Koura, Lela, une psychologue qui n’a encore 20 ans, est épatée par la recrutement des jeunes de son communauté. “Cette génération est extraordinaire”, explique-t-elle. “Elle n’a pas subi les traumatismes de ma génération, qui a connu la guerre civile, les pénuries d’électricité ou la vie sous la coupe de gangs criminels.”

“Il y a une grande énergie, une sorte d’optimisme tragique aussi et la conviction que nous allons nous en sortir… Nous savons ce que la Russie fait à ses citoyens. Nous savons ce que la Russie fait en Ukraine. Et nous savons ce que la Russie a fait à la Géorgie à plusieurs reprises dans son histoire”, ajoute-t-elle.

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La dispute en Ukraine dans lequel toutes les têtes

Dans la multitude, les drapeaux géorgiens côtoient invariablement les drapeaux de l’Union communautaire et autant de abondant drapeaux ukrainiens, topaze et bleusaille. Au entourage de la multitude, une damoiseau Ukrainienne, radieuse, accepte de les gens répliquer uniquement sinon rallonger son nom.

“Je viens du Donbass. Les terroristes russes occupent ma état, Donetsk. Je comprends les Géorgiens, ils ne veulent pas de russification de à elles communauté”, confie-t-elle. Hébergée depuis un appointement par une mécène géorgienne, miss rentrera tantôt à Kharkiv, encore que en aucun cas dessous les bombes russes.

Ana et son amie ukrainienne dans les rues de Tbilissi, le 24 mai 2024.
Ana et son mécène ukrainienne dans lequel les rues de Tbilissi, le 24 mai 2024. © David Gormezano, France 24

Dans le boucan des sifflets et des vuvuzelas, le reposé et la résolution impressionnent. Les blessures et les tentatives d’esbroufe du administration ne semblent pas affairé de acquisition sur les manifestants et manifestantes.

“Nous nous battons pour notre liberté”, affectionné Nicolas, un patricien individu briscard de 27 ans. “Je suis certain que nous allons gagner cette bataille parce qu’il n’y a pas d’autre scénario possible. Notre gouvernement est dirigé par un oligarque qui a fait sa fortune en Russie. Mais ici, c’est l’Europe, et nous voulons rejoindre l’UE.”

Sur la podium inspiration où jonction les cortèges, un audition s’interrompt contre lâcher emploi à Lasha Bugadze, un librettiste de 46 ans qui, depuis des semaines, est moderne sur les plateaux de tube et s’est imposé quand l’une des entremetteur fédératrices de toutes celles et ceux-là qui refusent le espérance de loi que veut à total valeur conduire tromper le Rêve géorgien, le clique au commandement.

Veillée d’figure

Devant la multitude rassemblée dessous la averse eau-de-vie, il postulation aux manifestants “de ne pas avoir peur. Nous sommes là, ne nous laissons pas intimider.” Rencontré certains heures encore tôt, cet fondateur, lequel les muids sont jouées tellement en Russie qu’au Royaume-Uni, prévu qu’une dispute des nerfs s’est engagée. “Depuis des années, Bidzina Ivanichvili [ancien Premier ministre, milliardaire et fondateur du Rêve géorgien, NDLR] et son système ont cultivé la peur, sur laquelle ils bâtissent leur pouvoir. L’une des peurs qu’ils agitent, c’est que le front ukrainien se déplace en Géorgie. Mais en fait, ils craignent de perdre le pouvoir.”

Lundi, le Parlement géorgien doit débuter les débats contre admettre irréparablement le espérance de loi sur “l’influence étrangère”. À la multitude, l’librettiste part un néophyte mot d’flux. “Demain [dimanche], je vous demande de passer la nuit devant le Parlement, à partir de 22 h, pour les empêcher d’adopter la loi. Restez debout toute la nuit pour votre pays.”

Les manifestants allument leurs téléphones portables pour se saluer et pour montrer leur présence sur les images aériennes filmées par les drones des télévisions. À Tbilissi, le 11 mai 2024.
Les manifestants allument à elles téléphones portables contre se célébrer et contre exposer à elles compagnie sur les images aériennes filmées par les drones des télévisions géorgiennes. À Tbilissi, le 11 mai 2024. © David Gormezano, France 24

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