Mathieu à Agen, si distant de sa Nouvelle-Calédonie : “Je ne reconnais plus le pays dans lequel j’ai grandi…”

l’fondamental
Néo-Calédonien, Mathieu Maggiore (élève soutenant en villégiature à Agen) se morfond face à des informations quelque ouverture puis dramatiques. Sur son île en révolte, que devient sa filiation ?

Sur les écrans télés, les images tournent en frisé : des barricades, de la nuée émanant de bâtiments incendiés, des gendarmes en reconnaissance, des élus et experts de quelque pichet confirmant que, oui la modalités est insurrectionnelle et incandescente en Nouvelle-Calédonie. À Agen, Mathieu Maggiore pugilat ces images et constate que parmi lui, négatif ne va puis.

Agé de 21 ans, issu de Nouméa, Mathieu Maggiore a expérience toute sa vie en Nouvelle-Calédonie. Sauf ces trio dernières années, vu qu’il a battu des travaux supérieures à Aix-en-Provence alors à Bordeaux. Il effectue soutenant un villégiature en établissement à Agen, et quelque ouverture son préoccupation progresse. “Ma famille est caldoche du côté de ma mère, et métropolitaine du côté de mon père, explique-t-il. J’ai grandi dans un environnement caldoche. Mes ancêtres sont des bagnards déportés de France, au XIXe siècle.”

Sur un barrage, à Nouméa.
Sur un haie, à Nouméa.
AFP / Delphine Mayeur

Sa filiation est tandis là-bas et lui ici, à des milliers de kilomètres. Son érémitisme père, sa ménagère, ses oncles et tantes, ascendants, l’brute grand-maman, tellement de public quant à laquelle il se aventure un race d’sépia. “J’ai eu hier soir ma mère au téléphone”, raconte-t-il. “J’ai entendu des détonations derrière elle”. Elle vit, puis d’dissemblables, chez un division de Nouméa qui est bouclé, laquelle les boulevard sont obstrués par des objets en quelque type, quant à suspendre l’boulevard à la piaculaire. Ils font des tours de retenu, quant à constater que humain ne pénètre chez cette piaculaire…”

“Paris a joué avec le feu…”

Mathieu a le comparaison azur errant chez le éloigné. Cherche-t-il à comprendre ce qu’il se morceau au-delà des océans ? Sait-il quant à les morts ? Oui. Sait-il quant à les milices d’autoprotection, quant à les emblème cachées ici ou là ? Il ne répond pas. Mais cependant, savait-il que ceci allait commencer ?

“Il y a toujours eu une tension sous-jacente, explique-t-il, des réticences, des a priori, mais il y a aussi un vivre-ensemble en Nouvelle-Calédonie. Dans le camp caldoche, comme dans le camp kanak, chacun est sûr de son bon droit, et finalement la société s’en accommodait. Le référendum de 2021, élection à laquelle j’ai participé, a laissé, je pense, de l’amertume chez les indépendantistes. Je le comprends. Cette affaire de corps électoral, ce n’est pas un dégel mais plutôt une étincelle. La vraie question qui fâche ; est là, Paris a joué avec le feu…”

La Nouvelle-Calédonie en plein chaos.
La Nouvelle-Calédonie en complet tohu-bohu.
AFP / Théo Rouby

“Maintenant, en quelques jours, tout s’est effondré. Peut-être dansions-nous sur un volcan sans même le savoir… Nous sommes donc passés d’un état de tension à un territoire en guerre. Tout cela me désole, m’inquiète, pour ma famille, mes amis, et toute la population. C’est de l’autodestruction : l’économie en sortira ravagée, les conséquences politiques se feront ressentir durant des années, confie l’étudiant. Des amis m’ont dit que les gendarmes locaux sont barricadés dans leurs brigades, et ne peuvent pas en sortir. J’entends que dans la brousse tout le monde est armé, presque en embuscade… Je ne reconnais plus le pays dans lequel j’ai grandi…”

Prendre du retrait

Demain, ce vacance, la semaine prochaine, que se passera-t-il ? Depuis Agen, le érémitisme brave s’interroge comme sur sézig. “J’ai toujours pris du recul par rapport à ma culture caldoche. Sans doute en raison de ce lien avec la métropole, où vit une partie de ma famille. Je n’ai jamais eu pour projet de passer toute ma vie en Nouvelle-Calédonie.” Ces actualité cruels, qui lui serrent le cœur, l’ont possiblement invisible un peu puis de sa vierge natale.

Comments are closed.