Une transport comme Coppola, une échelle de #MeToo et un “Rendez-vous avec Pol Pot” au fête de Cannes

La second jour du 77e fête de Cannes s’est terminée en harmonie alors la vernissage du fermement motif “Mégalopolis”, récit œuvre de Francis Ford Coppola, célébrée alors penchant au Grand Théâtre Lumière. Une jour identiquement inscrite par un dépense données #MeToo sur le paillasson vermeil et une floppée de films laquelle “Rendez-vous avec Pol Pot”, recherche poignante du égorgement khmer, laquelle France 24 a rencontré le opérateur.

Publicité

Après double jours d’averses, le planétoïde est bref privilège sur la Côte d’Azur jeudi potron-minet, explicatif de ses rayons le paillasson vermeil du 77e fête de Cannes, où a été relation un nouveau vénération aux figures du #MeToo gaulois. 

Judith Godrappât, l’starlette et réalisatrice française devenue ébauché de avant du opposition grâce à les profusion génésiques réalisait accompagnée de différents dizaines de femmes qui ont participé à son coupé longueur “Moi aussi”, œuvre psallette visant à animer les victimes à affirmer. Ensemble, elles-mêmes ont posé comme une caricature de escouade sur les échaliers du Palais des Festivals, les mains enrobant à eux bouche.

“Nous sommes réunies parce que nous avons été victimes d’abus”, a loyal Clare l’une des participantes. “Nous ne nous cachons plus. Nous montons les marches de Cannes comme les stars du cinéma”.

Judith Godrèche, de son côté, a appelé à changer le rapport de force. “La exposant de coup du patriarcat domine les commentaires de exaltation et galetas au intervalle considérablement de créatures. Il faut rééquilibrer le maîtrise”.

Chronique de Cannes
Chronique de Cannes © France 24

Cette caricature de parentèle s’repéré comme le sujet de ce arrivée de fête, axé alentour des icônes féminines du cinérama et des personnages de femmes fortes.

Au même données, absent du paillasson vermeil, les festivaliers sortaient des premières séances matinales de Cannes, l’circonstance de rejoindre les films qui avaient catastrophe les démesuré titres la éveil au fête.

Certains ont opté comme le modération déchaîné de “Furiosa”, de George Miller, final envie de la permission “Mad Max”. D’autres ont favori “La jeune femme à l’aiguille” de Magnus von Horn – événement de femmes étant hors champ de la corporation danoise au avenir de la Première Guerre mondiale – salué par la dense anglophone, pourtant laquelle l’abord admonestation a été surtout anxieux en France.

Autre imputation et non des moindres, “Rendez-vous avec Pol Pot”, final écran du opérateur khmer Rithy Panh. Une recherche poignante du égorgement consommé par les Khmers rouges comme son communauté d’commencement.

“Rendez-vous avec Pol Pot” : Des journalistes en lieu génocidaire

Le opérateur, champion du grade Un manifeste prunelle en 2013 comme “L’image manquante”, a passé sa vie à reconstruire le casse-tête de la drame qui a frappé le Cambodge convaincu 1975 et 1979, lors le rationnement de Pol Pot régnait sur l’primitive ensemble française comme un isolationnisme terminé.

“Il vaut mieux ne pas voir l’horreur et rester vivants. Mais si on survit en voyant l’horreur, il faut témoigner” explique, depuis le Palais des festivals, ce opérateur versé, qui avait 13 ans lors les Khmers rouges ont chassé sa parentèle de Phnom Penh.

Son dépense écran est basé sur le révélé de la historien nord-américaine Elizabeth Becker “Les larmes du Cambodge : l’histoire d’un auto-génocide” (When the war was over: Cambodia and the Khmer Rouge Revolution, 1988). Il suit un sextuor de journalistes et d’psychiques gaulois qui participent à un tour de dense, automatiquement encadré, au Kampuchea démocratique – nom conféré au Cambodge par le rationnement – comme l’espérance d’réussir une entretien alors Pol Pot.

Sous haute ronde, le sextuor est escorté comme des localités Potemkine et des “coopératives” rurales censés glorifier les mérites d’une dérangement qui a chassé surtout de double millions de citadins de à eux foyers comme le but d’établir une parabole cultivatrice.

“La révolution doit faire table rase du passé”, martèle le duègne du sextuor, justifiant l’expérimentation brutale qui a coûté la vie à aussi 1,8 million de créatures, victimes d’exécutions massives, de famines et de maladies.

Image du film de Rithy Panh, "Rendez-vous avec Pol Pot".
Image du écran de Rithy Panh, “Rendez-vous avec Pol Pot”. © Copyright Dulac Distribution

Le écran explore les limites et les dangers du presse inférieurement un rationnement génocidaire commandé à “effacer 2 000 ans d’histoire” sinon lâcher de traces. “Les journalistes n’ont surtout de gain sur un exécution de regroupé secret”, souligne l’actrice franco-suisse Irène Jacob, dont le personnage de Lise Delbo est inspiré de celui d’Elizabeth Becker. “C’est pour ça qu’elle prend des notes en permanence tellement elle a peur de passer à côté”.

Rithy Panh s’abstient de filmer l’horreur qui est cachée aux trois visiteurs. Il utilise à la place un dispositif avec des figurines d’argile pour illustrer la réalité du génocide – tout comme il l’avait fait dans son film “l’Image manquante” de 2013. “Je crois à la outré de l’paru” explique-t-il. “Quand j’soutiens poupon, inférieurement les Khmers Rouge, je regardais couramment le azur et je rêvais qu’on me parachute un avion caricature. ”

Son écran s’lien identiquement aux idées préconçues des Occidentaux sur des Khmers rouges, en singulier celles de à eux alliés idéologiques, précisément machinaux des meurtres de regroupé qui accomplissaient perpétrés – ou qui ont volontiers refusé d’y imaginer.

Le Pol Pot de Rithy Panh lit des livres de Jean-Jacques Rousseau, cite Danton et perception des chansons révolutionnaires françaises. Il évoque les racines coloniales de la drame consommée par les Khmers rouges, laquelle les obligatoires idéologues ont fréquenté les surtout grandes universités françaises.

S’appuyant sur les obligations antérieurs de Rithy Panh, le écran met en clarté les rouages idéologiques des régimes génocidaires, obsédés par l’éloignement des tares humaines et des “ennemis intérieurs” de la corporation.

“La révolution avance sous le fouet de la contre-révolution”, explique le duègne du sextuor, qui insiste sur la dette d'”éliminer tous les parasites”. “Mieux vaut pas d’humains du tout que des humains imparfaits”, acompte Pol Pot, identiquement habituel inférieurement le nom de “Frère numéro un”, lorsque du rencard qui a donné son nom au écran. “Les révolutions passées ont échoué parce qu’elles ont cherché le compromis avec les faiblesses humaines”.

“Megalopolis” : le écran imperdable de Coppola ?

Lorsque les troupes vietnamiennes sont smorrebrod comme Phnom Penh en janvier 1979, bouleversant bref le rationnement barbare de Pol Pot, le opérateur étasunien Francis Ford Coppola s’empressait de accomplir une événement tentaculaire sur la conflagration du Viêt Nam qui allait comprendre comme l’événement du cinérama, à Cannes, plusieurs salaire surtout tard.

“Apocalypse Now”, éclosion désordonné au surcoût exorbitant a été récompensée par une Palme d’or postérieurement une vernissage qui a marqué la fable du fête. Du même meurtrissure, Francis Ford Coppola devenait le initial opérateur couronné à double reprises à Cannes, postérieurement sa vernissage conquête comme “Conversation secrète” en 1974.

Près d’un demi-siècle surtout tard, le étudiant d’Hollywood est en carrière comme une étranger Palme d’or, un exploit, alors un dépense colosse au cherté démesuré, emplette de différents décennies de travail.


“Megalopolis” est le initial écran de Coppola depuis 13 ans. Comme “Apocalypse Now”, il a atterri à Cannes auréolé de rumeurs choriste conclusion de problèmes de éclosion et d’inquiétudes relativement à la avantage du excessif cut.

Il a identiquement coûté au opérateur de 85 ans la montant exorbitant de 120 millions de dollars, financée en challenge par la éventé de son closerie viticole californien.

Présenté pendant une événement mâche transposée comme l’Amérique d’aujourd’hui, le écran met en querelle Adam Driver comme le devoir d’un entrepreneur devin cherchant à améliorer un New York au bordure de la roulade. Avec Aubrey Plaza, Shia LaBeouf et Dustin Hoffman comme la permission, il s’agit de l’générale la surtout attendue du fête.

Devant le paillasson vermeil, dans la afflux compacte, massée comme observer la nouvelle d’Hollywood et son casting cinq étoiles, Cinzia, institutrice comme un cours transalpin, et différents de ses élèves. “Coppola, Hoffman, Driver, c’est difficile à battre”, se réjouit-elle. Son élève Emma écarte d’soudainement l’anticipation d’un fiasco comme le flottant champion de la Palme d’or. “Quand on a fait Le Parrain, on ne peut pas produire un film raté”.

Costume occultation, feutre galurin et piolet artisanal, Francis Ford Coppola catastrophe bref son avance sur le paillasson vermeil. Et c’est pertinemment au son de “Brucia la terra”, l’cantique de sa triptyque imaginaire sur la mafia nord-américaine que le opérateur arrivée comme une caricature de parentèle alors l’quart du écran. À l’leçon de la aspersion, le opérateur a été riche d’une luxe transport de 10 minutes au Grand roman des Lumières, à la élévation de l’prévision suscité par son nouveau opus.


Création graphique pour mettre en avant le festival de Cannes qui se déroule en mai 2024.
77e prose du fête de Cannes en mai 2024. © Studio plan France Médias Monde

Comments are closed.