VIDEO. “Il fallait que l’histoire s’arrête”, “des liens d’amour” en compagnie de le assistance : les mots de Patrice Canayer antérieurement son inédit délassement à la figure du MHB

À un duo de heures de établir un borne à son fable en compagnie de le Montpelier balle à la main, le régenter du dancing, Patrice Canayer, s’est livré parmi une oblongue causerie de débordement. Avec bouleversement parmi l’un des particuliers moments où il a crevassé l’cuirasse.

Entouré par son monarque Julien Deljarry, son novateur, héritier administrateur du dancing, et son skipper Valentin Porte, Patrice Canayer a livré une causerie de débordement antérieurement son inédit délassement à la figure du Montpellier Handball faciès à Tououse (vendredi 31 mai à 20h45). Entre sourires et confidences, le régenter collectif qui bouclera sa 30e siècle à la figure du inquiétante gymnaste d’Europe, a en conséquence laissé deviser l’bouleversement, truc baroque comme lui. Extraits.

Ses constats en compagnie de la débordement

“Le club de Montpellier Handball, ce n’est pas uniquement un club de sport, c’est devenu une institution, c’est devenu une référence dans pas mal de domaines, et ça, c’était vraiment le plus important.Ecrire ce récit, c’était plutôt notre travail, mais il faut aussi le raconter, et ça, c’était votre travail. Et donc je pense que vous avez grandement contribué aussi à faire du club ce qu’il est, parce que vous avez à chaque fois raconté l’histoire, quelquefois vous l’avez enjolivée, quelquefois vous l’avez critiquée. J’ai toujours considéré la presse comme la liaison indispensable dans le sport de haut niveau entre ce que l’on fait et le public.”

ud83eudd3e‍u2642ufe0f Vendredi soirée, Patrice Canayer va amener son inédit délassement en compagnie de le @mhbofficiel ensuite 30 ans au dancing.

L’entraîneur héraultais s’est montré ému, généralité quand le skipper Valentin Porte qui a approché #Montpellier en 2016, singulièrement derrière participer emporté par Patrice Canayer. pic.twitter.com/uaw6YTG84i

— viàOccitanie (@viaOccitanieTV) May 29, 2024

“Quelquefois vous m’avez taquiné, vous m’avez irrité, vous m’avez agacé, mais vous m’avez beaucoup plus souvent servi par rapport à mes propres objectifs. C’est-à-dire que quelquefois je me suis servi de vos critiques, des fois pour me remettre en cause, régulièrement, assez souvent, parce que derrière l’irritation il y a toujours quelque chose qu’il faut entendre et qu’il faut essayer de comprendre. Et puis vous m’avez aussi servi, parce que j’ai utilisé ça avec les joueurs, et je me suis servi des petites piques qu’il y avait, et je me suis servi aussi de la presse, pour essayer de pousser les joueurs…”

Les raisons de son appareil

“Je voudrais commencer par remercier le Président, et bien évidemment tous les membres du comité directeur de m’avoir offert la possibilité de poursuivre l’aventure au Montpellier Handball. Je suis très reconnaissant pour cette marque de confiance qui était encore renouvelée, mais j’ai jugé que l’histoire, à un moment donné, il fallait qu’elle s’arrête, et 40 ans, 30 ans, c’était peut-être le bon moment. Il y a aussi le plaisir pour moi de terminer dans ces conditions.”

“Je pense qu’à des moments donnés, il faut savoir bien clôturer les histoires, et je pense que c’était pour moi le bon moment. Donc ça, c’est vraiment le point sur lequel je voulais particulièrement insister. Et aussi que j’arrive à un moment de ma vie, entre guillemets, ou de ma carrière, je ne sais pas comment on peut dire, les deux sont quand même un petit peu mêlées, où j’ai d’autres envies, j’ai d’autres projets, si je ne fais pas les choses maintenant, je ne sais pas quand est-ce que je les ferai.”

Ses 30 années à la figure du MHB

J’ai vécu un métier extraordinaire, et je pèse les mots, c’est-à-dire 35 ans, 5 ans au Paris Saint-Germain, 30 ans à Montpellier, deux aventures extraordinaires, par leur intensité et par leur durée. C’est un métier qui m’a amené beaucoup plus que ce que je pouvais croire, de ce que je pouvais penser, et j’ai été gâté par la vie. Il faut savoir être reconnaissant, et il faut savoir ne pas aller trop loin, c’est pour ça que j’ai décidé d’arrêter pour me consacrer à d’autres projets, plus personnels, et puis d’un point de vue plus personnel, c’est de retrouver un peu la maîtrise de mon agenda. Si c’est un métier extrêmement valorisant, si c’est un métier passionnant, c’est un métier aussi où les contraintes sont importantes, en termes de travail, de charge émotionnelle, de sacrifice sur la vie familiale, et sociale. J’ai envie de profiter peut-être un petit peu plus d’avoir un agenda que je maîtrise un petit peu plus que l’agenda sportif.”

“Un grand honneur”, “grand grand merci”, les hommages à Patrice Canayer

Valentin Porte, skipper du MHB : “Quand Patrice nous a signifié que ce serait sa dernière année, j’ai pris une vague aussi d’émotion parce que je me suis mis à sa place et après tant d’années, tout ce qu’il a fait et se dire, je vais assister à la dernière année de ce monsieur. Ça m’a fait bizarre. Ça a duré une semaine. Après, professionnel comme il est et comme nous sommes, nous avons fait l’année et l’année est passée très vite. Moi, je suis venu en 2016 ici à 80 % pour Patrice Canayer. Je me suis dit j’ai eu la chance et je remercie le club et je le remercie de m’avoir fait confiance et de m’avoir recruté à ce moment-là parce que je voulais me laisser cette chance de voir ce que ça donnait de l’intérieur et aujourd’hui, il n’y a pas un jour où je ne me lève pas avec énormément de respect pour lui et pas un jour où je regrette mon choix. C’est un grand honneur pour moi d’avoir fait partie de cette équipe et d’avoir été entraîné et coaché par Patrice. Il m’a beaucoup aidé en tant que joueur, en tant qu’homme. Ça a été une inspiration pour moi.”

Julien Deljarry, monarque du MHB : “On aime tous ce club parce que Patrice a été là, on aime tous ce club parce que Robert Molines (l’ancien préside NDLR) a été là, parce que l’ensemble des dirigeants, les actionnaires ont continué cette histoire, et on la continuera à l’avenir, ça c’est certain. Encore un grand grand merci à Patrice. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on ne fera jamais assez d’hommages qui pourraient récompenser 30 ans d’investissement et surtout de résultats exceptionnels, 42 titres au Montpellier Handball, comme il a pu apporter ici, donc aujourd’hui c’est qu’un simple merci, vendredi ce sera encore plus d’hommages, mais ce sera que l’histoire qui continue, et surtout ce lien qui sera indéfectible à vie avec Patrice Canayer et le Montpellier Handball”.

André Deljarry, administrateur héritier du MHB : “Les lendemains de match où je dois faire des réunions où je n’ai pas de voix, parce qu’on a tellement hurlé, souvent après les arbitres, parce qu’il faut bien un fautif quelque part, mais chaque fois c’est de la passion, c’est de la joie et moi je remercie grandement Patrice Canayer de ce grand bonheur qu’il nous a fait partager. C’est un grand bonheur avec le public. Je rappelle aussi que le sport est un domaine social sur lequel il y a eu un travail de fond énorme qui a été fait et qui est relayé aussi, tu l’as dit tout à l’heure Patrice, par Vincent Hugonnet (président de l’association). Pour tout cela, pour ce grand homme qui est Patrice Canayer, je voudrais dire un très grand merci Patrice.”

“L’autre point qui est pour moi essentiel, c’est de passer le flambeau dans de bonnes conditions. C’est-à-dire, il y a 30 ans, on m’a confié des responsabilités, et je suis heureux, 30 ans après, de passer le flambeau à d’autres qui vont assurer la pérennité de ce club, parce que le plus important, c’est ça, c’est la pérennité du club. Je pense qu’aujourd’hui tout est en place pour que ça fonctionne bien. Il y a des structures solides, il y a un partenariat avec les collectivités territoriales qui est efficace, il y a des collaborateurs qui sont précieux, compétents, et qui vont continuer ce travail-là. C’est beaucoup plus facile de partir en se disant que les choses vont continuer, les choses vont être en place. Je suis tout à fait en confiance par rapport à l’avenir de ce club.”

Sa voisinage en compagnie de le assistance

Le dernier mot, je l’adresserai plus particulièrement au public, aux supporters, et comme je sais que vous êtes les meilleurs relais, alors j’aurai l’occasion de le faire vendredi, je suppose, mais ils ne seront pas forcément toujours là. J’ai été très touché par l’accueil dans un grand nombre de clubs, que ce soit en France ou à l’étranger. Moi, je suis par moments tellement compétiteur que je vois les adversaires comme des ennemis quelquefois. Et donc, comme ce sont mes ennemis, quelque part, ce ne sont pas mes amis, par définition. Et donc, j’ai été touché des marques de reconnaissance que j’ai pu avoir, que ce soit par les dirigeants ou que ce soit par le public. Et ça m’a beaucoup touché. Je voulais les remercier de ça.”

Il a parfait en compagnie de un tribut installé au assistance montpelliérain, un tribut éméché d’bouleversement au bas-côté des gémissement qu’il a eu du mal à tenir :Pour le public de Montpellier, je le ferai vendredi soir. Mais je crois que c’est une belle histoire, une belle histoire avec beaucoup de liens. J’oserais dire des liens d’amour. Voilà ce que j’avais à vous dire. Merci.”

L’bouleversement de celui-là délassement

Vous voyez, c’est compliqué. Pourtant, toute ma carrière, j’ai essayé de maîtriser le plus possible les facteurs émotionnels, parce que ça me passionne, et je sais que les facteurs émotionnels, c’est ce qu’il y a de décisif dans la haute performance. C’est ça qui fait la différence. C’est pas les muscles, c’est pas ça tout le monde en a, c’est pas la tactique, c’est pas la technique, c’est maîtriser les facteurs émotionnels, c’est ça le plus important. Et donc avant de le demander aux joueurs, j’ai essayé de me l’appliquer à moi et d’essayer de maîtriser le plus possible les facteurs émotionnels, mais on ne les maîtrise jamais totalement. J’ai essayé toute ma carrière, j’ai peur que vendredi ce soit pour moi le match le plus difficile à ce niveau-là.”

Comments are closed.