Élections européennes : les réactions politiques sur Sète et le mangeoire de Thau

Après les résultats du nomination des européennes de dimanche 9 juin 2024 et ensuite l’prévenu de la décadence de l’Assemblée Nationale, les élus des autres circonscriptions du mangeoire de Thau réagissent sur la point pouvoir.

Véronique Calueba (manumission de maladroit départementale Hérault) :

“Ces élections européennes, sont à replacer dans leur contexte. Les électeurs n’ont pas voté pour des personnes avec lesquelles ils vont travailler tous les jours, c’est lointain. Sur Sète, ces résultats sont un vote sanction énorme contre la politique du gouvernement et européenne. La droite est totalement laminée et se retrouve sous le score des écologistes. La gauche n’est pas forcément en trop mauvaise position si l’on additionne toutes les forces, on atteint près de 35 % aussi. Donc il faut remettre tout cela dans le contexte, c’est un vote sanction, de rejet et d’émotion”.

Quelle éclaboussement comme les législatives ? “La temporalité est assez effrayante. Le 1er tour, c’est le 30 juin. Ces législatives ne suivront pas une présidentielle et cela change tout. Là on peut avoir des surprises. Lorsque l’on a trois semaines de campagne, on n’a pas le temps de mettre en place une démarche. Là, les états-majors se réunissent et cherchent le candidat d’une gauche unie qui incarne le rassemblement. C’est important que la gauche s’unisse face à un mouvement d’extrême droite, fasciste. C’est arrivé dans le passé. Il faut mettre de côté ce qui nous désunit. L’enjeu est très important pour notre démocratie.”

Christophe Euzet (ex-député Renaissance de la 7e district de l’Hérault) :

“Le résultat de ces européennes fait état d’une colère diffuse, qui ne se dément plus depuis le soir même de la réélection d’Emmanuel Macron. Les législatives marquent une échéance qui va avoir le mérite de clarifier les choses. Emmanuel Macron a pris la bonne décision. La France a un rendez-vous électoral dans trois semaines. La question est de savoir si le peuple veut de Bardella, un Premier ministre apparatchik de 29 ans de la famille lepéniste. On va vers un appel à la prise de responsabilité. Voulez-vous faire confiance au RN pour tenir les rênes du pays ?”

“Lopez-Liguori (député actuel de la 7e circonscription de l’Hérault) est un Bardella miniature. C’est un beau député Playmobil, qui porte bien le costume cravate, et son silence assourdissant dit bien qu’il répond aux consignes de son état-major. Il fait le pot de fleurs en dessous des drapeaux.”

“J’ai déjà dit à la majorité que j’étais disponible pour rendre service, si un jour on faisait appel à moi. Où que je sois, je me mobiliserai toujours aux côtés de ceux qui veulent voter contre ce qui se passe. Je ferai ce que me demandera mon camp. Quant au front républicain, il me semble possible au 2nd tour, quelles que soient les considérations. J’avais déjà appelé à voter NUPES il y a deux ans. Il y aura une mobilisation républicaine.”

Cédric Delapierre (ex prétendant RN sur la 8e district de l’Hérault)

“On a de très bons scores sur le bassin de Thau, relève le conseiller régional Cédric Delapierre battu de 458 voix lors des législatives de 2022 sur la circonscription de Frontignan, et on progresse beaucoup sur Frontignan. C’est très prometteur pour l’avenir. Cela montre que tout le travail de terrain que l’on mène depuis des mois avec Olivier Rongier porte ses fruits. Désormais les habitants viennent nous voir spontanément”. Pour Cédric Delapierre, “l’alternance est en route sur la ville de Frontignan, et je dis bien en route et pas en marche”, glisse-t-il à cause un convenir.

Michel Arrouy (conseiller municipal PS de Frontignan) :

“Comme partout en France, la montée de l’extrême droite est là, sur tout le Bassin de Thau, les chiffres concordent. Sur la circonscription comme au niveau national, la situation est gravissime et inquiétante pour tout le pays aujourd’hui. La dissolution nous a tous pris de court, à quelques semaines de la saison touristique et des JO. Cela amène de la déstabilisation à la déstabilisation. Dès hier soir, nous nous sommes réunis avec plusieurs élus, cela va continuer toute la journée, ainsi qu’avec les instances départementales. Il faut résister, s’organiser. Il faut résister face à une droite fasciste, populiste, c’est la même droite que pendant l’entre-deux-guerres. La situation est grave est plus grave que ce que l’on croit, il faut en avoir conscience au-delà des sensibilités politiques. L’heure est grave”.

Je serai un acteur actif, il ne faut pas laisser l’extrême droite s’emparer du pays. La gauche doit s’unir et mettre de côté les combats d’ego. Il faut un message clair, d’unité et qui redonne espoir aux concitoyens. L’extrême droite, aux discours à géométrie variable et qui n’apporte aucune solution aux problèmes des Français, est un danger pour notre pays. Je soutiendrai sur la 8e circonscription, le candidat désigné pour représenter la gauche, celui qui prônera l’unité la plus large possible.”

Plus de réactions à naître…

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