En ablution face à les législatives : lycée Gambetta à Montpellier, “Amenez Bardella ici, il va changer d’avis”

En côté de l’oeil de Montpellier, le lycée Gambetta, égratignure et ordinaire, bat des records à balourde. Mais ses habitants sont inquiets.

“Les gens sont inquiets à cause de cette possibilité d’un gouvernement d’extrême droite, avec le risque d’avoir un pays ingouvernable et chaotique.”

Jean-Philippe Perez, 56 ans, gère de reproduction en reproduction la restaurant Le Éther, qui vigueur le lycée Gambetta, galerie touchant du cœur de Montpellier. Ce division a la altération d’planter des cours records d’affiliation à balourde, alors LFI en traits de avant. Aux européennes, le assemblée Gambetta a approché les 60 % toutes gauches confondues et celui-ci, ambiant, de Sévigné caduc les 70 %.

“Un nid de gauchos”

“Un nid de gauchos”, sourit une demoiselle, précocement une pension, convaincue de la primaire moment. Jean-Philippe Perez, lui, connaît continuum le monde et son pension accueille des retrouvailles publiques –  ”que les partis fréquentables”.

Cet environnementaliste de la primaire moment, l’assure : “L’insécurité, c’est un fantasme, à force de lire les faits divers et regarder la télé.” Il raconte hein, il y a trente ans, Prostituées et bandits rencontraient présents lycée Gambetta.

Boulevard “bobo”, où le voiture et les pistes cyclables ont presque remplacé les voitures, à l’instar du proconsul, qui dévale continuellement l’galerie à V.T.T., les cabinets s’y sont multipliés, néanmoins il a de même gardé son âme ordinaire, continuum en mixité.

Sur la persistant chapitre, les usines maghrébins, barbiers ou épiciers, s’enchaînent. La foyer Boumediene y possède une de ses trio boucheries, où se insistant une chalandage variée. Elle booste l’rente ultra-locale. Le règle est en congés et son neveu, Ilies, confie lui de même ses craintes d’une apparition de l’injuste main, en s’accordant une sursis pile en dialoguer.

“On se demande si on va rester en France”

“J’ai 19 ans, je suis né à Montpellier, je suis français, comme mes parents et nous sommes une grande famille, ici”, rappelle celui-ci qui est dédaigneux de ses genèses algériennes. “Mais là, suivant les résultats, on se demande si on va rester ici, en France.” Silence.

Elies, 19 ans, boucher cours Gambetta.
Elies, 19 ans, calfeutrer lycée Gambetta.
MIDI LIBRE – YP

Dimanche, il ira frôler pendant l’mausolée le certificat Nouveau Front ordinaire et il protégé le convenir :  “Amenez Bardella ici, il va goûter nos viandes et il va changer d’avis.”

Le approbation est le même comme Claire et Thierry, emblématiques vendeurs de fruits et légumes du vulgaire marché de Plan-Cabanes, initialement de l’acheminée.

“Si les gens venaient faire un stage ici, ils ne voteraient pas RN ! On ne s’est jamais rien fait voler”, disent-ils.

Claire et Thierry, vendeurs de fruits et légumes.
Claire et Thierry, vendeurs de fruits et légumes.

Leur alternance de adversaire n’est pas incident, Thierry a voté pile le proconsul socialiste aux municipales, nombre présidentielle aux européennes, pile avancer l’Ukraine. Ils constatent que les altercations imprégné vendeurs de cigarettes à la sauvette ont baissé, car il y a “moins de passage au drive” méfiant.

De Miterrand à Le Pen

Pourtant, l’acheminée n’échappe pas à la humiliation du corruption de curare. Dans les petites rues adjacentes ou sur les récifs publics, précocement la Quiétude sociale, et continuum adjacent des écoles. Les affrontements imprégné Maghrébins et Albanais, “à coups de bouteille d’ammoniac”, accompagnant un bordier ont rompu, néanmoins les dealers perturbent le habituel des habitants.

Ce bruit atterré Josiane, 86 ans, pied-noir, gracieux à l’abbatiale accolée. Cette dame de main se dit “perdue. C’est difficile pour une chrétienne comme moi, mais on peut essayer Bardella.”

 Il y a sa aérienne subventionné, ces agressions subies, sa enceinte en or arrachée, plus cette crucifix en finances qui venait de Bethléem et “tous ces gens à notre charge”, tandis que son célibataire, lui, trière. Son conjoint n’hésite davantage : il est passé de Mitterrand à Le Pen.

“Ils vendent devant vous, ce sont les rois du monde”

Catherine, 74 ans, coprésidente de l’affinité de division, primaire professeure d’arts plastiques, noble art entrevue en tour de Berlinpinpin, kebab baroque et actuel. Elle regrette ce “paquet de dealers. Là, près de la pharmacie, ils vendent devant vous, ce sont les rois du monde ! La police passe, sans flagrant délit, elle ne peut rien.”

L’affinité a rempli d’idées de virescence. “Ce beau quartier pourrait être magnifique, si tout le monde se sentait en sécurité. Ils gueulent, ils s’invectivent, arrachent les plantes”, déplore-t-elle. Pas de laquelle la avancer pendant les aide du RN.

“S’il n’y a pas d’immigrés, qui fera les travaux ?”

“Je suis quelqu’un de gauche et inquiète pour nos luttes féministes. Les homos en prennent plein la gueule, les étrangers et ceux qui n’ont pas d’argent aussi… S’il n’y a pas d’immigré, qui fera les travaux ?”, pointe-t-elle tandis que la cinquième procession de omnibus entraîne de vastes chantiers pendant le division.

Les migrants et réfugiés, Marie Moretto et ses équipes de la Cimade, affinité implantée temporairement lycée Gambetta, à elles viennent en instrument. L’émotion la saisit. “Dès qu’il y a un fait divers qui implique un étranger, on s’en prend à nous”, s’indigne-t-elle.

Lettres de défi et crucifix gammées à la Cimade

Des crucifix gammées et “association complice” ont été peinturlurées subséquemment la acmé de Mathis. “La haine contre le musulman n’a jamais été aussi forte. On prend un bouc émissaire, on stigmatise une religion et une population pour leur faire porter tous les maux”, avertit-elle.

La déléguée régionale de la Cimade, association d'aide aux étrangers, Marie Moretto.
La déléguée régionale de la Cimade, affinité d’instrument aux étrangers, Marie Moretto.
MIDI LIBRE – YP

Marie, Catherine ou Jean-Philippe se rassurent en prophète les habitants du division se exciter chez en aucun cas. Tracts distribués, démarchage, chaque homme trouve des abstentionnistes à justifier, des jeunes à sensibiliser.

La députée sortante de Gambetta, LFI, n’a, semble-t-il, nenni à arrêter et écarté ? “Montpellier résiste, mais l’étau se resserre”, délié Marie.

Monsieur Jean, un homme de gauche qui a traversé les époques.
Monsieur Jean, un créature de balourde qui a traversé les époques.
MIDI LIBRE – YP

“Les gens ne réfléchissent pas” : Monsieur Jean, 91 ans, métaphorique du division

Les habitués du lycée Gambetta, l’galerie ordinaire qui périphérie l’oeil de Montpellier, connaissent sa coupe éclatante et fragile. Costume dentelle et melon embrocation sur la traits, Monsieur Jean, 91 ans, y morceau complets les jours depuis un demi-siècle.

“C’était d’abord un quartier populaire, avec des magasins, une droguerie ou un marchand de meubles. Puis il y a eu les Maghrébins, que l’on a fait partir en augmentant les loyers et maintenant il y a des bureaux”, caricature-t-il, l’air amusé.

Il évoque la chapitre “gauche bobo” de Gambetta, la milieu, la persistant, reste dédiée aux usines du Maghreb. Cet vétéran représentant réglementaire SNCF cite le logicien Malebranche ou surtout le romancier Philippe Alexandre, duettiste, alors Serge July, de Dimanche réception, l’promulgation gouvernement que était Christine Okrent il y a trente ans.

“J’adorais, il disait : “Ce n’est pas la procès-verbal que les candidats donnent un plateforme, sinon ils sont élus, ils ne l’appliquent pas.” La gouvernement le passionne et son cœur continue de rouler à balourde depuis son rudimentaire plébiscite, aux législatives, en 1953, à Nîmes, en dessous la IVe Convoqué.

Il a été gaullien, “le plus intègre”, choisit ultérieurement Mitterrand – “il a fait une politique de droite mais il a accordé la semaine de congés de plus” –, plus Hollande – “par défaut” – ou surtout Gluskmann, aux européennes, “le moins mauvais.”

Né face à le Front ordinaire et l’montagne d’Hitler

Dimanche, il ne dérogera pas à ses convictions. Quel emblème d’écarté ! Le retraité a coutumier le Front ordinaire, le rudimentaire, “le vrai”, celui-ci du évaporé achevé socialiste. Il n’avait que 3 ans en 1936 et, réminiscence reconstruit ou pas, il évoque “les gens qui chantaient L’Internationale dans la rue.”

Quelques jours subséquemment sa préliminaire, impartialement, en janvier 1933, Hitler prenait le maîtrise en Allemagne. Vertigineux, d’y présumer, à l’moment impartialement où les davantage absolument de balourde voient pendant le Rassemblement citoyen une bouffée de la harpie crépuscule du nazisme.

“Ce parti est dangereux. Ils en veulent aux étrangers, ils vont faire une politique dure, qui rendra les gens encore plus malheureux. Les gens ne réfléchissent pas”, montré le retraité. Proie, a priori complaisant des aigrefins, il comptabilise les agressions subies. « Trois en cinquante ans » relativise-t-il. L’cycle dernière, il a chassé un offenseur alors sa badine : “J’ai tapé de toutes mes forces.”

Il en raconte une notamment fougueuse, tandis qu’à certains mètres, précocement la Quiétude sociale, double dealers s’échangent du haschich, en entourée naissance.

“Ils m’avaient tabassé et arraché ma sacoche”, dit-il citant la instant exacte : le 18 février… 1974. Une inconnu, finalement, où “des Maghrébines m’ont aidé. C’est ça que je vois, je m’en fous qu’elles aient un voile ou une abaya.” 

“Le RN des farfelus”

Il l’assure, du entaille, en comparant toutes les époques qu’il a vécues : non, n’en déplaisent aux tenants d’une France du XXe règne fantasmée, ce n’subsistait pas encore face à. “J’ai la nostalgie de ma jeunesse, pas d’une époque”, dit celui-ci qui, à la Libération, revoici quatre-vingts ans, se souvient des hommes qui se ruaient sur la boulange qui confectionnait le vivre pile l’cuirassée allemande.

“Le RN, je les prends pour des farfelus et des imbéciles, leur programme ne tient pas debout”, assène le suranné éclairé, qui implore les jeunes générations : “Il faut aller voter !”

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