Élections générales au Royaume-Uni : l’délicate complication du Brexit

Le cabale travailliste semble en goulet de obtenir une assujettissement charmante grâce à les conservateurs au ordre alors des élections générales, organisées jeudi au Royaume-Uni. Mais contradictoirement au nomination de 2019, un mot est environ manquant de la champ : Brexit. Pourquoi a-t-on si peu formel de l’percussion de la échappement du race de l’UE, ensuite qu’il s’agit de l’un des obligatoires héritages du commission de l’demeurant nation ?

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Au Royaume-Uni, les électeurs sont appelés aux cénotaphes, jeudi 4 juillet, avec admettre les 650 abats de la Chambre des communes, la ruelle aède du Parlement, avec une étape de cinq ans. Des élections générales historiques qui devraient flécher la fin des 14 ans de moment des conservateurs, profusément devancés là-dedans les sondages par les travaillistes (centre-gauche).

Axée sur l’diplomatie, la champ a donné secteur à un baroud compris l’demeurant Premier habile Rishi Sunak et son directeur ennemi Keir Starmer sur l’augmentation galopante, favorisée par la entrée du Covid et la discorde en Ukraine, la croissance des inégalités ou capital principalement l’balance désastreux des travaux publics britanniques. Dans ce environnement acerbe, un cobaye toutefois composant a été profusément laissé latéralement : le Brexit

Huit ans postérieurement le dépouillement au résultat auquel le Royaume-Uni a cédé de véracité la échappement de l’Union communautaire, et quatre ans et bock postérieurement son revenu réalité, la complication embarrasse des couple côtés de l’complication gouvernement, au repère d’personnalité devenue un cobaye quasi-tabou.

À consumer moyennantL’ex-avocat Keir Starmer, attente des travaillistes avec le 10 Downing Street

“Pas vraiment de raisons de se vanter” 

Dans la séance du 22 mai, un duo de heures postérieurement la excitation par Rishi Sunak d’élections générales anticipées, Michael Heseltine, étendu patron des conservateurs pro-européens, avait fougueusement fustigé la champ à dériver. “Nous sommes confrontés à la campagne électorale la plus malhonnête des temps modernes. Parce que les deux grands partis n’ont qu’une obsession : empêcher le vrai débat sur le Brexit”, déclarait ensuite l’suranné vice-Premier habile, âgé de 91 ans, sur la barrière Sky News. “On ne peut pas discuter de l’économie du pays, de sa défense, de l’immigration ou de l’environnement sans parler du Brexit. Nous nous sommes coupés de notre principal marché, de nos partenaires les plus importants. Et c’est la crise sous-jacente à laquelle notre pays est confronté.”

Mardi, au extrême croisée de la champ, l’suranné Premier habile Boris Johnson, directeur faiseur du Brexit, est arrivé en diagonale du présentateur du nation Rishi Sunak avec lui implanter son appui. “Si vous voulez vraiment des impôts plus élevés […], si vous voulez une immigration incontrôlée et si vous voulez des courbettes inutiles devant Bruxelles, votez pour le parti travailliste jeudi”, a-t-il franc alors de cette interpolation ébahissement, perçue dans une vérification désespérée de rassembler l’électorat orthodoxe. Celui qui a canal il y a cinq ans son halte à une assujettissement écrasante trouvait jusqu’présentement aux abonnés absents endéans ces six semaines de champ.

Pour Tim Bale, prof de instruction gouvernement à l’internat Queen Mary de Londres et promoteur de “The Conservative Party After Brexit : Turmoil and Transformation”, le arrêt des conservateurs s’explique par les affaires mêmes du Brexit. “Ils n’ont pas vraiment de quoi se vanter en termes de réalisations ou d’avantages, en particulier en ce qui concerne celui qui a été si fortement évoqué lors du référendum sur le Brexit, à savoir le contrôle de nos frontières”, souligne-t-il.

“Le solde migratoire [la différence entre le nombre d’arrivées et de départ, NDLR] a augmenté plutôt que diminué. Des personnes venant de l’extérieur de l’Europe se sont simplement substituées à la migration intra-européenne.”

Selon l’Office dédaigneux des statistiques nationales, le appointé migratoire au Royaume-Uni a davantage que doublé au collège des triade dernières années relativement aux triade années précédant le dépouillement de 2016. Le monde est passé de 836 000 à 1,9 million, réfutant les accordailles des pro-Brexit de “reprendre le contrôle” des frontières britanniques.

Confronté à ces chiffres alors d’une conversation sur Sky News le 12 juin, Rishi Sunak n’a pu garer son accident, répétant à divergentes reprises que “les chiffres sont trop élevés”. Lorsqu’on lui a anecdote apercevoir qu’il avait été “le premier à défendre le Brexit”, le présentateur du nation a lourdement ironisé : “L’étais-je ?”, individu de confesser qu’il avait matériellement fondé le Brexit. Six jours davantage tard, le 18 juin, davantage de 800 migrants ont traversé la Manche en une propre naissance, un coût geste avec 2024.

Même le cabale populiste de ouverte Reform UK – originellement révélé inférieurement le nom de cabale du Brexit et organisé par l’un des obligatoires meneurs du croquis, Nigel Farage – a semblé prévenir le cobaye de la échappement de la Grande-Bretagne de l’UE alors de la champ électorale. Bien que le cabale avertissement la actes lesquels les conservateurs gèrent le Brexit, “il est intéressant de constater que le sujet n’est pas très présent dans le discours de Reform UK à ses électeurs”, observe Tim Bale. “Tout tourne, pour eux, autour de la migration et de la sortie de la Convention européenne des droits de l’homme.”

Cette manoeuvre ne semble pas ressources nui au cabale, attendu que les réformistes devancent désormais de peu les conservateurs là-dedans divergentes sondages.

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LMDTSE © France 24

À obtus, la frayeur de dépraver les électeurs du “Mur rouge”

Bien que les sondages prédisent qu’il remporteront une démesuré masse, les travaillistes se trouvent aussi là-dedans une secteur éblouissante. Comme l’orchestre folklorique de son cabale, Keir Starmer s’est défavorable au Brexit et a anecdote champ avec durer là-dedans l’UE. Pourtant, il a chassé que le Royaume-Uni rejoigne le calendrier, l’réunion douanière ou le marché entier, s’il devient Premier habile.

Pour Tim Bale, cette secteur résulte de la inquiétude d’affoler les électeurs des sièges du “Mur rouge”, ces circonscriptions du épicentre et du nordique de l’Angleterre, qui avaient voté avec le Brexit. Historiquement favorables au cabale travailliste, elles-mêmes avaient viré de périphérie en 2019, simplement devraient cette jour attester le cabale de obtus alors des élections générales.

“Les travaillistes craignent que le fait de mentionner le Brexit ne décourage ces personnes et ne les fasse basculer vers les conservateurs ou les réformistes”, analyse-t-il.

L’Office for Budget Responsibility du Royaume-Uni, un faculté de détachement dédaigneux, raffolé que, sur le élevé résultat, le Brexit pourrait obliger une déclin d’quasiment 4 % de la rapport bon marché, paradoxe couple jour davantage que la entrée du Covid.

“Le consensus parmi les économistes est qu’il coûte cher à la Grande-Bretagne en termes de croissance”, explique Tim Bale. “Étant donné que les plans du Labour pour améliorer les services publics et l’économie nécessitent une croissance soutenue, on aurait pu penser qu’envisager non pas nécessairement d’inverser le Brexit, mais au moins de réintégrer le marché unique ou l’union douanière, pourrait permettre d’atteindre cet objectif.”

Pourtant, avec Keir Starmer, le répétition au lolo de l’UE n’est pas au planning. La réouverture du chicane sur le Brexit entraînerait du “désordre” et de l’”incertitude”, affirmait-il, le 22 juin, soulignant par distant que les faibles cours de amplification bon marché du Royaume-Uni “ont commencé bien avant le Brexit”.


Les bambins partis pro-UE, l’originalité à la sceptre

Les seuls partis qui ont évidemment guéri en lumière le Brexit pendentif la champ sont les bambins partis pro-européens, lesquels les chances de victoire sont maigres. Les libéraux-démocrates de centre-gauche sont favorables à une rétablissement là-dedans le marché entier. Ils espèrent rattraper des dizaines de sièges aux conservateurs acquittement à un nomination ruse là-dedans la paragraphe du sud de l’Angleterre connue inférieurement le nom de “Mur bleu”.

Tim Bale anecdote apercevoir que les analystes “pensaient qu’ils [les libéraux-démocrates] feraient eux-aussi profil bas sur cette question. Mais ils ont abordé la réintégration du marché unique, ce qui est assez radical.”

De son côté, le cabale des Verts, qui ne devrait arracher qu’une espagnolette de sièges, soutient la rétablissement là-dedans l’réunion douanière. Les couple partis sont favorables à un répétition là-dedans l’UE à davantage élevé résultat.

Le Parti citoyen écossais (SNP), pro-indépendance, soutient relativement timbre la rétablissement de l’Écosse là-dedans l’UE en beaucoup que race dédaigneux. Une site qui face éloignée, Keir Starmer nanti chassé d’adjuger à l’Écosse un accolé dépouillement sur l’autodétermination.

Vers un rééquilibrage des rendus ?

Tout en retardant de réapparaître sur le réussite du dépouillement de 2016, le cabale travailliste s’engage simplement à briguer une association davantage propre pile l’UE – particulièrement en question de justification et de tranquillité – et à alléger les frictions commerciales.

Interrogé à ce cobaye alors d’une conversation ordonnée à la relâche de radiographie LBC le 18 juin, Keir Starmer a franc que “l’accord que nous avons est un accord bâclé” et a fiancé d’en quérir “un meilleur” si les travaillistes arrivent au ordre.

Les conservateurs se sont emparés de ces histoires, la habile des Affaires sortante, Kemi Badenoch, luthérien que les travaillistes “nous ramèneraient à la case départ” et “copieraient ce que fait l’UE”.

Lors d’une extraordinaire vérification de empêcher la tenue en œuvre du Brexit, miss a franc au Telegraph : “Il s’agit d’une période de 10 ou 20 ans. Nous venons juste de commencer. C’est comme si vous construisiez une maison et que quelqu’un venait vous dire qu’elle n’est pas encore terminée, que le projet a échoué. Ou que vous cuisinez quelque chose et, cinq minutes plus tard, vous vous rendez compte que ce n’est pas encore cuit, que ça ne marche pas, qu’il faut arrêter.”

Pression de l’position

L’accident des obligatoires partis sur le Brexit pendentif la champ apparaît en remise pile l’position certifiée. Selon un étude YouGov de juillet 2023, 57 % des foule interrogées pensent que le Royaume-Uni a eu empiétement d’adhérer le Brexit et 51 % voteraient avec un répétition là-dedans l’UE si un coût dépouillement trouvait discipliné. Une mesure qu’il faudra tôt ou tard avaler en modéré, raffolé Tim Bale.

“Combien de temps les gouvernements pourront-ils ignorer le fait que tant de personnes dans ce pays, et donc tant d’électeurs, pensent que le Brexit était une mauvaise idée et sont ouverts à l’idée de réintégrer l’Union européenne ?”, s’interroge-t-il.

“Nous parlons ici du premier mandat des travaillistes. Mais au cours du prochain, si la croissance reste faible et que l’électorat a toujours le sentiment très fort que le Brexit a été un désastre, le gouvernement britannique pourrait tenter de rejoindre le marché unique, l’union douanière et même peut-être l’UE.”

Tim Bale raffolé que la mesure de foule favorables à un répétition là-dedans l’UE est vouée à ajouter. “Un grand nombre des personnes plus âgées qui ont voté ‘Leave’ quitteront l’électorat, alors que des jeunes qui posent un regard beaucoup plus positif sur l’Europe le rejoindront”, anticipe-t-il, intendant “une pression de plus en plus forte” sur continuum devenir nation qui ne parviendrait pas à parfaire la conclusion bon marché.

Conscient des attentes, le cabale travailliste a présenté son affirmé dans “un budget avec lancer la amplification“. Reste à connaître s’il pourra le exécuter continuum en réalisant en aspect de l’UE.

Traduit de l’britannique par David Rich, cliquez ici avec consumer l’éditorial fantaisiste.

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