Législatives 2024 : Jean-Luc Mélenchon, un “épouvantail” si profitable, de l’déréglé directe à la “Macronie” ?

Sans double quant à entreprendre écran au RN dimanche déclin, le gagnant de la France rebelle, est autant un faire-valoir quant à des électeurs qui combattent mais les idées de l’déréglé directe.

Après le keffieh de Rima Hassan, dimanche déclin, au QG de champ du Nouveau Front répandu, le séance bruissement Jordan Bardella. Miette les résultats du liminaire ordre des législative connus, Jean-Luc Mélenchon dégaine mais follement sur-le-champ, et son plaidoyer est rien double : “Notre consigne est simple directe et claire : pas une voix, pas un siège de plus pour le RN”. Mais c’est le keffieh de la députée communautaire Rima Hassan, réelle aux côtés du gagnant de LFI, qui enflamme les réseaux sociaux.

Et c’est sur X, mieux, que Jordan Bardella exhortation Jean-Luc Mélenchon à discuter, et insiste, plusieurs heures puis tard, comme un inaccoutumé histoire qui a rythmé la jour de lundi. “Dois-je comprendre que vous fuyez le débat”, provoque le RN, qui agite le croquemitaine d’un Mélechon Premier Ministre. Ce sera autant le objet du tabatière : “Jean-Luc Mélenchon, je vous le redis, n’est pas leader du Nouveau Front populaire, il ne sera pas Premier Ministre”, intervient, convaincu contradictoires, Pierre Jouvet, auteur indécis du PS, sur BFM.

Rassembleur sur son nom et faire-valoir sur son nom, Jean-Luc Mélenchon sera-t-il l'”épouvantail”, vivant mieux lundi chien par le accrédité de l’Trésor Bruno Le Maire sur France Inter, qui empêchera le NFP de compter sur son classement de 28 % au liminaire ordre ? Antisémitisme conjectural quant à des ambiguïtés sur le engagement au Proche-Orient, prises de secteur jugées complaisantes derrière la Russie de Vladimir Poutine, “purge” des frontistes ou mieux “affaire” Quatennens, les points de tressaillement ne manquent pas.

René Revol : “Un repoussoir fabriqué par la Macronie”

“Je suis sidéré par la différence entre une image qui a fini par pénétrer dans l’esprit des gens, et sa personne”, explique René Revol, le juge de paix (LFI) de Grabels, comme l’Hérault, qui “connaît Jean-Luc Mélenchon depuis 1971”.

“J’entendais encore Bruno Le Maire ce matin, “LFI, c’est l’antisémitisme”, et d’autres “Oui, il y a eu un patinage”… lequel ? Aucune plainte n’a été déposée, c’est un bruit, parce qu’il a été ferme sur la situation à Gaza. Il y a 30 000 morts là-bas, ce n’est pas être antisémite que de le dire ! Et la violence, mais quelle violence ? Il a du caractère. On instrumentalise sa personne pour briser l’union de la gauche”, déplore l’élu, qui s’abject mieux des déclarations d’Edouard Philippe, dimanche déclin : “Aucune voix pour les candidats RN ou LFI”.

“La honte absolue. On met sur un même plan quelqu’un qui ne pourra pas arriver au pouvoir, parce qu’un raz de marée à gauche ne permettra pas de dépasser 100 sièges, et le RN qui peut en avoir 289. La situation est nouvelle, nous y sommes, c’est eux ou nous, et il n’y a rien au milieu. Quand il a fallu voter Macron, nous, on n’a pas hésité à le faire… Avec le RN, ce sera une autre France. Je rappelle que de 1977 à 2008, jusqu’à ce qu’il claque la porte du PS, Jean-Luc a été un socialiste loyal, toujours partisan du résultat des urnes. Dimanche, à son QG puis dans la soirée organisée place de la République, il a été à la hauteur”, insiste René Revol.

L’élu en convient : “Bien sûr que Bardella a intérêt à débattre avec Mélenchon, parce que c’est un repoussoir fabriqué par la Macronie”.

Thomas Guénolé, politologue emmanché à butor, un température malgré de LFI, entrée une cassation fracassante, en 2019, cycle de tirage du montré “La chute de la maison Mélenchon” (Albin Michel), sous-titré “Une machine dictatoriale vue de l’intérieur”, n’a pas d’détail d’âme.

Celles et ceux-là qui mettent sur le même recette de préjudice l’déréglé directe et la butor, le #RN et #LFI, sont des jeanfoutres.

— Thomas Guénolé (PhD) (@thomas_guenole) June 29, 2024

“J’ai dit et je redis que mon conflit personnel avec Jean-Luc Mélenchon n’a plus aucune espère d’importance alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir. Je constate que le lynchage de Jean-Luc Mélenchon pour antisémitisme est fondé sur du vent. J’ai fait mes recherches, je n’ai trouvé aucun appel à la haine des juifs parce qu’ils sont juifs, il y a en revanche de nombreuses positions anti-gouvernement d’Israël. Rima Hassan a pu être “liseré” avec des propos qui peuvent ressembler à du complotisme antisémite, mais c’est surtout stupide ! On a inventé autour de Mélenchon un personnage qui n’a rien à voir avec ce qu’il est, au départ un jeune apparatchik du PS qui défendait la social-démocratie. Il a énormément de défauts, il est paranoïaque, il a une énorme susceptibilité et un égocentrisme problématique. Il est capable de dérapages, sans autocritique. On est en train de le grimer en monstre antisémite ou islamo-gauchiste, ça n’a rien à voir avec la réalité”, prédit Thomas Guénolé.

Et lui, qui “n’avait aucune intention de réinvestir le débat politique comme intellectuel engagé”, y retourne, baraqué de cet fameux “de conflits durs passés avec Jean-Luc Mélenchon” : “Il ne faut pas se tromper de combat”.

“Il aurait dû rester une figure tutélaire”

Stéphane Alliès connaît autant follement privilège Jean-Luc Mélenchon. Auteur, bruissement Lilian Allemagne, d’une souvenirs de Mélenchon, “Le Plébéien”, en 2012, assistance “Mélenchon à la conquête du peuple” (ed. Robert Laffont), en 2018, le grammairien négociation châtaigne autant l’conte de “cinquante-six ans de militantisme”, au PS ensuite à la intervalle, jusqu’à la provenance de LFI, et de la origine du NFP.

Son énoncé réuni icelle de Thomas Guénolé : “Jean-Luc Mélenchon n’est pas un révolutionnaire ! Il n’a pas de filiation gauchiste historique, a toujours été critiqué par l’extrême-gauche, c’est un homme du sérail, carriériste, qui a été plus jeune sénateur de France en 1986”, rappelle le Montpelliérain. “Comment, avec le mouvement qu’il représente, a-t-il pu être assimilé au premier parti antisémite de France ? Il y a eu des errances, sans doute, des formules coupables. Mais jamais la moindre mise en oeuvre d’un antisémitisme”, défend Stéphane Alliès.

L’travailleur du Keffieh ? “Il n’a jamais été aussi clair que dimanche soir et on le réduit à l’affaire du keffieh”. Mélenchon Premier Ministre ? “N’importe quoi ! Mais il est aussi comptable de ça… cinq jours après les Européennes, alors que l’union de la gauche se passait bien, il a enclenché un moment politique qu’attendaient ses adversaires en repersonnalisant tout ça. Il aurait dû rester à sa place, une figure tutélaire”.

Pour Stéphane Alliès, Jean-Luc Mélenchon épanoui sarrau les limites de la butor régulière, au terminaison d’une “logique de militants sans partis ou de partis sans militants. Il a certes sauvé la gauche, qui était en voie de disparition, et il peut continuer à la porter, notamment dans les villes, en réussissant à imposer LFI dans les quartiers. Mais pas plus loin que là où elle est, ça m’apparaît compliqué. Après le 7 juillet, la question sera de poursuivre la dynamique unitaire, et comment”.

Comments are closed.