Législatives: «Notre prise n’est que différée”, avalisé Marine Le Pen

Marine Le Pen a jugé dimanche, à l’limite du collaborateur ordre des élections législatives qui a placé le Rassemblement national en troisième position, que sa victoire n’était « que différée », alors que son parti juge la nouvelle assemblée « ingouvernable ». « La marée monte. Elle n’est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n’est que différée », a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant : « J’ai trop d’expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés », faisant du Rassemblement national « le premier parti » en termes de sièges.

Le complot à la amour engrange de originaux élus, pour 125 députés, comme 89 en juin 2022. Mais il complément poupe le Nouveau Front bourgeois (182 députés) et le camp macroniste, crédité de 168 députés, alors que des sondages avant le premier tour lui donnaient la majorité absolue. Selon son président, Jordan Bardella, c’est une « alliance du déshonneur », qui a privé les Français « d’une politique de redressement ». « S’il n’y avait pas eu de désistements massifs » entre candidats du bloc de gauche et de la majorité sortante, « nous aurions eu la majorité absolue », a assuré Marine Le Pen, dénonçant des « manœuvres » devant des journalistes.

« Compromission politicienne ». « Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance », a ajouté M. Bardella, promettant que son parti ne tomberait dans « aucune compromission politicienne ». « Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s’est remis à espérer ». Jordan Bardella, pressenti pour être Premier ministre en cas de victoire de son parti, a assuré que « le Rassemblement national (allait) amplifier son travail à l’Assemblée nationale » lors d’une allocution dans son QG de campagne. Il a estimé que la France allait « vers l’incertitude et l’instabilité » en raison de la « paralysie » à venir des institutions.

Ce point de vue a été repris par les autres responsables du parti. Le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, avait aussi estimé que « le système (allait) se bloquer », car « les trois blocs » ont « très peu de différences » en termes de sièges. Pour un autre vice-président du RN, Louis Alliot, « cette assemblée est ingouvernable ». « Je ne vois pas comment » le bloc de gauche « va pouvoir gouverner (…) sauf à faire une espèce de millefeuille entre la majorité, un petit peu de gauche, un petit peu de Les Républicains, seulement ça n’ira pas surtout autre part ».

Face à ce frein, « on revotera en dessous peu » avec des nouvelles élections législatives, a-t-il espéré. La conte Assemblée nationale ne peut pas entité dissoute boucle un an. « Emmanuel Macron va conseiller ce jour la conclusion qu’il a imposée aux Français (..) » pour « la bête, en hallucination en dessous direction de l’déréglé bête, en effigie (…) Je ne sais pas comme il va exécuter », a entendu Marine Le Pen.

© Agence France-Presse

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