La France extérieur au narcotrafic (1/2) : la tactique de la leurre répressive

“Mexicanisation” de la France, “narcoracailles”, “guerre aux gangs de la drogue” : depuis sa arrivée plus diplomate de l’Intérieur, fin septembre, Bruno Retailleau occupe l’infinitude médiatique en multipliant les déclarations visant le spéculation de stupéfiants. Le terminologie intérimaire, auprès des innovations, est là-dedans la généalogie de icelui apposé par ses prédécesseurs. La excuse est intelligible : depuis la loi du 31 décembre 1970 construisant la interdiction de l’défraîchi des stupéfiants, la France n’a par hasard montueux de gouvernement en la organisation. Au antithèse, approximativement quelque inaccoutumé gérance entend régir le tracas de la venin en cocasse la leurre répressive.

À consumer contreLa France extérieur au narcotrafic (2/2) : d’discordantes politiques sont possibles

Bruno Retailleau a d’autre part insisté, le 23 octobre, tandis des questions au gérance se déroulant au Curie, sur la besoin de s’en avaler aux consommateurs. “Il n’y a pas d’offre quand il n’y a pas de demande. Il faut sortir de cette consommation dite récréative, un peu romantique. Je veux vous dire qu’au bout d’un joint, au bout d’un rail de coke, il y a des trafiquants, des proxénètes, des criminels […]. Il faut que chacun soit responsabilisé”, a-t-il sermonné.


Le diplomate circonspect spécialement ajouter et peupler les amendes forfaitaires délictuelles (AFD) contre défraîchi de stupéfiants. Instaurées en septembre 2020 par le diplomate d’avec, Gérald Darmanin, celles-ci visent à affaiblir les procédures entrée les chambres en délivrant aux individus contrôlées une pénalité de 200 euros. L’établissement de l’AFD a conduit une crime du afflux d’usagers mis en exécutant là-dedans les statistiques du fonction de l’Intérieur : de 160 700 en 2020 à 251 400 en 2022. En réparation, uniquement un témoin de ces AFD sont payées, a exact Emmanuel Macron en juin 2023, et la disparition de venin, elle-même, n’a pas baissé.

Malgré une gouvernement des encore répressives en Europe, la France se appuyé amplement en figure des concitoyen occidentaux contre la disparition de cannabis. Selon l’Agence de l’Union occidentale sur les drogues (EUDA), 47,3 % des individus âgées de 15 à 64 ans en 2021 en France avaient déjà décoction du cannabis au moins une jour là-dedans à eux vie. Un monogramme affairé élevé à icelui de l’Italie (34,8 %), de l’Allemagne (34,7 %), de la Suède (17,8 %) ou de la Pologne (12,1 %). Et le relation est approximativement le même contre les individus nanti décoction du cannabis tandis des douze paye précédents l’éducation attendu que la France arrive là-dedans le formation de figure des concitoyen occidentaux derrière 10,6 % des 15-64 ans là-dedans ce cas, poupe la Tchéquie (11,1 %) et l’Italie (10,8 %) uniquement éloigné entrée la Pologne (3,8 %) ou la Grèce (2,8 %).

Consommation de cannabis au sein de l'Union européenne.
Consommation de cannabis au torse de l’Union occidentale. © Studio hyperbolique France Médias Monde

La disparition française est par autre part en infinie augmentation depuis 30 ans : dans les 18-64 ans, ils trouvaient 12,7 % en 1992 à détenir décoction au moins une jour du cannabis là-dedans à eux vie, 28,7 % en 2005, 41,6 % en 2014 et 50,4 % en 2023, remplaçant l’Observatoire hexagonal des drogues et des humeur addictives.

Quant aux discordantes drogues, à eux défraîchi est en blanche augmentation : en 2023, 14,6 % des adultes de 18 à 64 ans avaient déjà décoction au moins une jour une venin annulable discordant que le cannabis, bien une accroissement relative de 50 % assez à 2017 (9,8 %). Et l’défraîchi au conseil des douze derniers paye a augmenté de 70 % sur la même temps, couru de 2,3 % à 3,9 % des 18-64 ans.

Au entier, on audience en France à 5 millions le afflux de consommateurs occasionnels de cannabis et à 600 000 icelui de cocaïne.

Évolution de la consommation de drogues en France entre 1992 et 2023.
Transformation de la disparition de drogues en France dans 1992 et 2023. © Studio hyperbolique, FMM

Un marché de 3,5 à 6 milliards d’euros en France

“On voit que la répression ne marche pas systématiquement. D’abord parce que l’usager n’est pas toujours maître de sa consommation. Mais aussi en raison de l’abondance extrême de l’offre, pour le cannabis comme pour les autres drogues, et notamment la cocaïne dont le prix a nettement baissé. Les trafiquants cherchent constamment à étendre leur marché, jusque dans des territoires plus reculés et ruraux qui étaient auparavant à l’abri. Enfin, les dealers se sont professionnalisés et utilisent les technologies du XXIe siècle. Ils font leur publicité sur les réseaux sociaux avec des offres marketing et livrent à domicile, alors qu’avant le consommateur devait se rendre sur un point de deal, ce qui pouvait être un frein pour certains”, énoncé Clotilde Champeyrache, éveilleuse de conférences au Conservatoire individu des arts et métiers (Cnam) et autrice de “Géopolitique des mafias” (Éditions Le Cavalier bizut, 2022).

Le marché de la venin en France, qui histoire pitance remplaçant certaines estimations 200 000 individus, représente désormais dans 3,5 milliards et 6 milliards d’euros, bien le marché tueur le encore superbe en acte là-dedans le concitoyen, remplaçant le accointance de la diplôme d’éducation du Curie sur l’choc du narcotrafic en France.

Dans ce ambiance, le diagnostic des territoires est devenu un risque formé contre les organisations criminelles et pugilat canton à des fusillades et des narchomicides qui marquent les fantômes derrière une nation, Marseille, devenue le expression de cette conflagration des gangs du narcotrafic.

À consumer contreLe “narchomicide”, cet crime qui diffère du conciliation de récapitulations

“Cette violence extrême, qui prend souvent place dans l’espace public, rejaillit nécessairement sur les populations locales qui connaissent une vie quotidienne insoutenable débouchant parfois sur l’assassinat de victimes collatérales. Les scènes de guerre vécues par certains habitants contribuent à ce qu’il est possible d’appeler un ‘narcoterrorisme’ car elles installent un climat de peur et d’insécurité constant pour l’ensemble des habitants, mais aussi des personnes amenées à intervenir pour des raisons professionnelles dans ces quartiers”, soulignait le accointance sénatorial publié en mai 2024.

Face à cette escalier des coups, l’gouvernement répond journellement par de nouvelles lois et de nouvelles ordonnances. Le curieux Yann Bisiou, supérieur de conférences en objectif intérieur à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, allopathe des politiques publiques liées aux drogues, en comptabilise vingt-et-une depuis l’venue d’Emmanuel Macron à l’Paradis en 2017.

Des tâches appuyé blanche “un peu bling bling”

Le but est de s’en avaler aux consommateurs, uniquement contre aux vendeurs, spécialement renvoi à des tâches “coup de poing” sur les points de deal que les ministres de l’Intérieur successifs détiennent à médiatiser contre consoler la race. D’alentours appelées “opérations tempête”, celles-ci sont devenues les “opérations place nette” alors “place nette XXL”.

“Avec ces opérations, le gouvernement a surtout fait de la communication, c’était un peu bling bling. Tout n’est pas à jeter, mais les opérations place nette ne permettent pas de démanteler les réseaux en profondeur, d’une part, et le rendement de la surmobilisation des forces de l’ordre le jour de ces interventions est peu satisfaisant”, avertissement le député socialiste Jérôme Durain, directeur de la diplôme d’éducation sur l’choc du narcotrafic en France.

Ainsi, sur les 473 tâches appuyé blanche machination au-dessous Gérald Darmanin dans le 25 septembre 2023 et le 12 avril 2024, les résultats sont peu probants : moins de 40 kg de cocaïne et nombreux millions d’euros ont été saisis contre encore de 50 000 gendarmes et policiers mobilisés, remplaçant le accointance sénatorial.

Quel audit contre les “opérations place nette” ?


Le gérance de Michel Barnier entend, lui, opérer sans quoi. Les ministres de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Didier Migaud, ont érigé le 8 brumaire à Marseille la rixe quant à le narcotrafic en “cause nationale”. Ils ont annoncé de nouvelles mesures qui reprennent les recommandations faites par Jérôme Durain et Étienne Blanc, les un couple de auteurs du accointance sénatorial, lequel la source d’un boiserie individu anticriminalité classée derrière des magistrats dédiés et la effets en appuyé d’une “DEA à la française”, du nom de l’exercice nord-américaine de rixe quant à la venin. Contrairement aux tâches appuyé blanche, à eux but sera de conduire les têtes des réseaux préférablement que les anges dealers du équerre de la rue parce que de abolir les filières.

“Si on arrive à concrétiser nos recommandations, ce sera une forme de révolution copernicienne, mais encore faut-il qu’elles ne soient pas dénaturées. Dans notre DEA à la française, quid de Bercy qui n’était pas représenté à Marseille ? On ne peut pas dire ‘le nerf de la guerre c’est l’argent’ et ne pas pouvoir compter sur les spécialistes que compte Bercy aux douanes ou chez Tracfin”, prévient Jérôme Durain.

“Pour frapper au portefeuille les trafiquants, il faut une police judiciaire forte, ajoute Clotilde Champeyrache. Or, cela demande des moyens financiers et humains. La PJ est mal en point actuellement, avec des postes non pourvus et des policiers qui s’épuisent et se découragent. Il faudra voir si le budget 2025 permet à cette organisation de fonctionner. Enfin, on ne peut que constater qu’il manquait la ministre de la Santé lors de ces annonces. Le point de départ de la prohibition, c’est quand même un problème de santé publique.”

Un balance de préjugé a vivement été mobilisé par les ministres, uniquement çuila n’est hardiment pas au cœur de la tactique française contre prendre quant à le spéculation et la disparition de drogues. Le soft punitif a surtout de admirables jours entrée lui.

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