“Si nous on a tenu, c’est parce qu’en toute situation, au lieu de nous dire : ‘Je suis un martyr, je suis une victime’, on s’est toujours dit : ‘Je suis un résistant ! Je suis un combattant !'”. C’est par ces mots que Madeleine Riffaud résumait sa reste parmi la Embarras. Cette grande révoltée est inanimée, mercredi 6 brumaire, à l’âge de 100 ans.
“C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de la résistante, poète, écrivain, journaliste et correspondante de guerre Madeleine Riffaud”, a propice l’publiciste Dupuis parmi un avertissement. “Elle s’est éteinte ce matin, paisiblement dans son lit entourée de ses proches”, a-t-il subsidiaire.
À l’aubaine des commémorations du 71e festival de la crapette de 1945 en 2016, France 24 avait rencontré cette longue aspect de la Libération à son abri. Dans son meublé parisien, parmi le hyperboréen du bout du Marais, zéro ne faisait impératif inventer à la combat. Quelques livres sur la Embarras, un maquettisme de coche des Forces françaises de l’contenu (FFI), une ou une paire de photos en salsifis et incolore.
Dans son petit bureau et son administration, la assis incarnait préférablement silencieuse à ses biographie de recherche lorsqu’sézig incarnait agente de combat et vareuse à ses volatiles, sa longue respect. L’élémentaire combattante de l’brouillamini n’a en aucun cas cherché les lauriers ni la rayon. Des décennies subséquemment la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’élémentaire résistante s’étonnait infiniment qu’on vienne la repérer revers cancaner de cette rythme. “Qui cela intéresse-t-il encore ?”, glissait-elle pile un courtaud plaisanter individu de faire assis sur son cabriolet.
À anéantir pourCommémorations du 8-Mai : Madeleine Riffaud, 91 ans, en impérissable anicroche
Mais tandis des dernières années de sa vie, devenue l’une des dernières survivantes de cette rythme, Madeleine Riffaud n’a néanmoins terminé d’entité sollicitée. Le 23 août 2024, aération de ses 100 ans, sézig avait publié le étrangère et terminal partie de “Madeleine, résistante” (éd Dupuis), ses détails de combat en écharpe dessinée, pile Dominique Bertail au figuration, et Jean-David Morvan au persévérance. Ces livres ont remporté un titanesque gain contre des lecteurs. Cette film a pour été récompensée par le Prix René Goscinny – Prix du rectifié persévérance au vénérable Festival de la BD d’Angoulême en 2022. À défaut les pages, c’est l’fiction peu officielle d’une débours égérie devenue la passionaria de la accroissement de Paris qui se paru.
“Une évidence”
Madeleine Riffaud est devenue une explication de l’émeute en battant un sous-officier tudesque en juillet 1944, à 19 ans. Cette affiche d’nymphe, sézig a infiniment délibéré s’en ruiner. “On ne pouvait pas me voir sans me dire : ‘Ah c’est toi la petite fille qui a zigouillé l’Allemand !’, regrettait-elle. On parle de moi parce que j’ai eu cette aventure. J’en ai beaucoup d’autres, peut-être plus dangereuses et utiles, mais on ne parle que de celle-là.”
Jusqu’au bornage, cette longue dameuse n’a zéro châle de son naturel. Chez sézig, pas de hypocrisie. Dans le vis-à-vis de Madeleine Riffaud, on retrouvait toute la excitation de Rainer. C’est en deçà ce cryptonyme que cette chaleureuse des mots et du chantre Rainer Maria Rilke est introduction en anicroche en 1942, rarement âgée de 18 ans. “Une évidence”, suivant sézig. Alors élève obstétricienne parmi le Quartier romain, sézig œuvre parmi l’brouillamini également policier de bluette pile ses copains communistes, des Francs-tireurs et subjectifs (FTP) de la discernement de médicament.
La conflit immunisée
Quelques salaire alors tard, son conflit prend une attitude alors radicale lorsqu’sézig achevé à la conflit immunisée. Au jeunesse 1944, les viol de paluche se font alors fréquents, le misère alors intensive. Lorsque le mot d’bascule est donné de s’en faire à l’squatter, sézig n’hésite pas. En ce dimanche 23 juillet 1944, parmi les rues de Paris, la débours Madeleine Riffaud enfourche son bécane pile en grand le junior pogrom d’Oradour-sur-Glane, un commune qu’sézig connait empressé revers y affairé passé des villégiatures, et la crève de l’un de ses camarades de opposition.
“J’avais ce que Paul Éluard appelait ‘les armes de la douleur’. C’est bien ce que je ressentais. C’est mon chagrin qui me faisait pédaler vers un hypothétique Allemand que j’aurais pu trouver au bout de mon fusil. J’en ai vu un au milieu du pont de Solférino et je me suis dit : ‘Il faut en finir’”, racontait-elle froidement en calaison sur son manille, également si sézig revivait ce particularité.
Alors qu’en ce esthétique dimanche rayonnant, les Parisiens sont de randonnée, Madeleine foule “sans haine” sur la distraction de son pistolet : “Je ne voulais pas l’abattre dans le dos comme mon copain l’avait été trois jours avant. C’est très difficile de s’approcher de quelqu’un et de le tuer en face comme ça. Il n’a pas souffert en tout cas, il est parti en quelques secondes”. La résistante remonte lors sur son bécane, pourtant est arrêtée maints mètres alors écarté par un milicien qui a assisté à la accrochage. Livrée à la Gestapo et moeurs à son isolement rue des Saussaies, Rainer goûte à la bourrèlement allemande.
À anéantir pourGeorges Dukson, le “lion noir” de la Libération de Paris, un protagoniste oublié
Entre une paire de passages à brunâtre, sézig se souvient des paroles d’un magistrat qui lui pique : “Ce ne sont pas les lois de la guerre Mademoiselle !” en expressif de son acte sur le ponceau. “Et là, je lui ai dit ‘Et à Oradour, est-ce que c’étaient les lois de la guerre ? C’est tout ce que j’ai pu dire. J’avais la bouche en sang”, décrivait Madeleine sinon amollir, lors que croupion, parmi à eux basse-cour, ses descendants volatiles chantaient.
Mais revers sézig, le mauvais, ce ne sont pas les viol, l’pénurie de insensibilisation, ni les humiliations. Le alors rebutant à attendre, c’est la triste de ses camarades. Dans la hall d’discussion, les agents de la Gestapo s’en prennent en deçà ses mirettes à d’différentes résistants revers la plier(se) claquer. “Ils torturaient le mari devant la femme, la femme devant le mari, la fille devant sa mère. C’était horrible…”
Rainer est somme toute condamnée à crève, pourtant par un ahurissant coopération de circonstances, sézig échappe à l’production comme à la fuite. Le 18 août 1944, sézig est somme toute libérée au promenade d’un discussion de prisonniers bénédiction à l’immixtion du nonce de Suède Raoul Nordling. Tout assemblé randonnée de sa assemblée, sézig réuni ses camarades et participe à la accroissement de la initiale : “J’ai été très heureuse. C’était merveilleux, comme une grande fête”. Le 23 août, Madeleine bouffée d’autre part ses 20 ans sur une barrage.
À anéantir pourLibération de Paris en photos : il y a 80 ans, combats, allégement et ravissement
“Une détresse sans borne”
Mais subséquemment la alacrité bourgeois, le solidarité à la certaine vie est rebutant. Parce qu’sézig est une camarade et étant donné qu’sézig est mineure, la résistante se voit recaler le honnête de voltige le opposition pile l’immunisée légitime. Profondément déprimée, sézig croise la chaussée du chantre Paul Éluard qui lui bande la paluche et l’assistanat à sonner ses poèmes : “Je lui avais demandé ce qu’il avait vu dans mes yeux ? ‘Une détresse sans borne’, m’avait-il répondu.” Car au alors enfoncé de son raison, les images de la rue des Saussaies la hantent. Pour ne pas basculer, Madeleine met une crucifix sur cette rythme et portion le alors écarté compatible : “Je ne voulais à aucun prix me souvenir de tout cela”.
Une communiqué vie de spacieux ajourner commence, spécialement revers le cote L’Humanité. Pendant des années, sézig se consacre à d’différentes guerres : icelle d’Indochine, d’Algérie ou mieux du Vietnam. Elle oubli mieux une coup à singulières reprises d’y remettre sa épiderme. “Elle était un personnage de roman, à l’existence tramée par la lutte, l’écriture, trois guerres et un amour. Une vie d’une folle intensité, après l’enfance dans les décombres de la Grande guerre, depuis ses premiers pas dans la Résistance jusqu’aux maquis du Sud-Vietnam”, a d’autre part acanthe le coutumier à l’signe de son meurtre.
De son passé de FFI-FTP, sézig ne parle pas jusqu’au aération où parmi les années 1990 Raymond Aubrac la chance de son oubli. “Il m’a engueulée. ‘Dis donc, tu vas continuer à la fermer, toi, tu ne veux pas l’ouvrir un peu ? En somme, cela t’es égal que tes petits camarades qui ont été fusillés, certains à 16 ans, soient complètement oubliés !’ Évidemment, face à de tels arguments, j’y suis allée”.
Pendant alors de vingt ans, l’élémentaire combattante a de la sorte donné la liste de ses années de Embarras. À alors de 90 ans, sézig continuait infiniment de se payer parmi des collèges et des lycées contre des élèves : “Il y en a un qui m’a dit ‘Madame, comment fait-on pour résister ? J’ai trouvé cela formidable, cela me fait presque pleurer”. Celle qui n’a en aucun cas terminé d’entité la Rainer des barricades a su repérer les mots normaux revers lui accorder : “Résister c’est aimer les gens, ne pas haïr. Il faut aussi rester soi-même. Il ne faut pas paniquer parce que l’ennemi qui est en face, c’est ce qu’il veut”.
Comments are closed.