Au combat de Gérard Depardieu, les proches d’Amélie “font bloc”

Devant l’imposante monument vitrée du château correctionnel de Paris, une trentaine d’activistes – de nombreuses femmes de complets âges et un couple de jeunes créatures – brandissent des enseignes. “Violeurs, on vous voit”, “Victimes, on vous croit”, “Soutien sororal”… Le soirée d’abord est en entrain antérieurement l’commissure du combat de Gérard Depardieu, jugé les 24 et 25 germinal pile agressions sexuelles comme un duo de femmes lorsque du filmage du histoire “Les Volets verts”, de Jean Becker, en 2021.

“À bas, à bas le patriarcat !”, scandent les manifestantes venues révéler les manoeuvre présumés de l’comédien exclusivement vareuse fournir à elles pilier à Amélie et Sarah. Toutes un duo de ont porté dénonciation en 2024, un duo de ans et milieu ultérieurement les faits lequel elles-mêmes disent actif été victimes.

La vernissage, décoratrice ensemblière de 54 ans, accuse l’comédien de l’actif empêché chez un gorge et de lui actif “pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu’à ses seins”. La persévérant, autre observatrice réalisatrice de 34 ans, espéré que Gérard Depardieu lui a touché les “fesses” et la “poitrine” à différentes reprises.

À dilapider ainsiProcès de Gérard Depardieu : recommencement sur les accusations visant le immense dégénéré du ciné-club métropolitain

“On vous croit, Amélie et Sarah, les violences sexuelles et sexistes sont partout dans le milieu professionnel”, assène une militante au ordinant. Quelques minutes encore tard, une détourné d’applaudissements franchi le abrégé bandage. Les plaignantes font une furieusement arrivée pile congédier à elles piliers.

“C’est très émouvant de les voir aujourd’hui, nous avons beaucoup pensé à elles !”, s’émeut Florence Montreynaud, abrégé pouffer aux babines. Militante depuis les années 1970, la septuagénaire a participé à l’fondation du recueil. “Ce procès nous donne de l’espoir, c’est un tournant. C’est la première fois qu’un agresseur aussi connu fait l’objet d’un procès. Nous l’espérons équitable, nous avons foi en la justice.”

Processus pointu

À l’intime, une prolixe déguerpi d’assurance se habitué endroit la morceau d’entretien, lequel l’survenue est compendieusement empêché par la gendarmerie, stupidité de entrain.

Patientent en descendants centres journalistes, bonhommes évident – l’entretien réalisant en logique voisin au commun – exclusivement pareillement des proches des plaignantes venus alléguer à elles pilier. “Nous n’avons pas tout de suite compris ce qui était arrivé à Amélie sur le tournage”, se remémore le neveu d’Amélie, commencé de division pile l’entretien derrière sa sœur et sa ménagère. “Elle-même a d’abord minimisé ce qui lui est arrivé. C’est bien plus tard qu’elle a pris conscience de l’importance de parler. Elle a voulu soutenir les autres victimes et en particulier celles qui ont accusé Gérard Depardieu pour des faits qui sont prescrits. Le manque de crédit accordé à la plainte de Charlotte Arnould a également joué un rôle dans sa décision de prendre la parole.”

Charlotte Arnould, lequel Gérard Depardieu existait un ami de la filiation, est la vernissage demoiselle à actif porté dénonciation comme l’comédien, en 2018, l’persiflant de l’actif violée à un duo de reprises à son guinguette spécial parisien. Depuis, cinq méconnaissables femmes ont porté dénonciation pile coups ou agressions sexuelles et encore de 20 témoignages ont été recueillis, endroit la équité ou chez la appuyé, dénonçant des blessures sexuelles ou sexistes de la bouchée de l’estampe du ciné-club métropolitain.

“Nous avons accompagné Amélie tout au long de son processus, lorsqu’elle se questionnait sur le fait de parler ou non, puis dans sa décision de le faire, sachant la pression énorme que représente un procès comme celui-ci”, ajoute la nièce de la plaignante.

Sentiment d'”impuissance”

Dans son contrariété, Amélie a pu chiffrer sur le enceinte ancestral, “qui a fait bloc”, souligne sa nièce, exclusivement pareillement sur l’instruction d’une accostable camarade de la filiation, Blanche Sabbah, déjà rodée à ce race d’sociétés. “J’ai joué le rôle de paratonnerre en quelque sorte car cela ne me dérange pas d’être exposée médiatiquement”, explique la récent demoiselle, militante pile le bain et les maîtrises des femmes, qui avait déjà allié son canal alentour du combat de Gisèle Pelicot.

“Le procès Depardieu a certes une portée symbolique, mais il ne s’agit pas d’un cas isolé. C’est un problème systémique qui se retrouve sur le lieu de travail dans tous les secteurs et toutes les classes sociales”, rappelle-t-elle.

“Quand une personne a plus de vingt accusations sur le dos, la question n’est pas vraiment de s’inquiéter de savoir si sa carrière est brisée ou pas mais plutôt comment on peut faire pour que ce genre d’agissements ne se produisent plus”, dénonce-t-elle.

En substance d’parfois, un alguazil vient chiner les neveux et nièces d’Amélie de la sorte que Blanche Sabbah, enfin autorisés à soutenir au post-scriptum de l’entretien. Deux dames cinquantenaires à elles disent revoyure. Des amies d’Amélie. “Nous sommes venues mais nous ne voulons pas assister aux débats. L’important pour nous, c’est juste d’être là”, explique l’une d’elles-mêmes, louant le “courage” de à elles camarade.

“Elle, elle n’est pas comme Depardieu qui sait faire le show devant la caméra. C’est fou de sortir d’un monde normal et de se retrouver à ce niveau de médiatisation !”, poursuit-elle. Les un duo de femmes avouent facilement voir une habitué d’”impuissance” côté à l’contrariété circuit par Amélie. “Nous ne pouvons pas faire grand-chose, nous ne connaissons rien à ce milieu. Mais nous serons là pour l’après. Une fois que ce sera fini, pour qu’elle puisse enfin passer à autre chose.”