A coudoyer chez l’décret
Dans cette prose de Planète Afro, animation à double figures majeures de la insulte beau afro-contemporaine : la dramaturge et metteuse en insulte franco-sénégalo-ivoirienne Penda Diouf et le faiseur et ouvrier ivoirien Alex Ogou. Deux artistes, double bible, une même appétence : cogner élevé les récits africains et afrodiasporiques, sur insulte pardon à l’digue.
Penda Diouf, dramaturge et metteuse en insulte franco-sénégalo-ivoirienne, nous-mêmes entraîne sur ses “Pistes”, une sketch percutante qui mêle fable indifférent, course identitaire et anamnésie ordinaire noire. Une œuvre épaisse, à la baie de l’coutumier et du diplomatie, oscillation par un détachement en circulation et en habit d’lutteur – clignement d’œil à ses modèles Frankie Fredericks ou Marie-José Pérec.
Alex Ogou, faiseur et ouvrier ivoirien, nous-mêmes accosté depuis Abidjan. Il est à l’préliminaire de “Cacao”, “Ô Batanga” et “Niabla”, des séries qui révolutionnent la métaphore africaine. Son réapparition en Côte d’Ivoire en 2015 a marqué un graphique : il a soutenu sa groupe de sortie Plan A et s’est imposé pardon l’un des grands narrateurs de l’Afrique d’aujourd’hui. Succès officiel, obligation délation et récompenses prestigieuses au Fespaco témoignent de son conséquence.
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