Rugby chercheur : “On va jouer les deux derniers matchs à fond…” L’AS Fleurance alors décidée que oncques à garder sa épiderme en Nationale 2

La Neuve du Midi : Comme des millions de téléspectateurs, toi-même avez regardé l’atelier de France déconfire chahut ?

Louis Leraitre : “Et oui, j’étais devant la télé dans un restaurant sympa à Bayonne avec des copains… On s’est régalé même si le début de match a été compliqué, mais quel plaisir ! Et cela me donne envie de gagner aussi avec mon équipe !”

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Parlez-nous de votre respect comme le rugby à 7, que toi-même pratiquez généralement d’lointain…

“La saison commence généralement après le championnat à 15, c’est-à-dire entre mai et juillet pour les tournois, et, après, il y a le Supersevens fin août. Actuellement, en club, je suis licencié au club d’Euskadi Sevens (Pays basque), que j’ai rejoint en 2022 alors que je m’occupais des féminines, avec qui j’ai été champion de France d’ailleurs. Et quand je jouais pour le Supersevens, je jouais avec le Racing Paris, qui est ma région, et j’y retrouvais mon frère. Mais pour l’instant, je ne pense pas du tout au rugby à 7 car je suis concentré sur la fin de saison avec l’ASF. Je suis concentré et motivé pour sauver le club en Nationale 2.”

Revenons lors à l’vicissitude et à cette fin temps de l’ASF, en sachant que le night-club n’est pas directeur de son enchantement…

“Il est clair que l’objectif qu’on s’est fixé, c’est de remonter à la dixième place. Ça va forcément passer par deux gros derniers matchs, en espérant deux bons résultats. On est aussi obligé de regarder les résultats des autres… Mais en fait, on a sept points d’avance sur Lannemezan, le dernier, et il nous faudrait une victoire pour garder cette avance ; et le Bassin d’Arcachon à 90 % de chance de descendre aussi (rétrogradation en Fédérale 1 pour des raisons financières prononcée ; un appel est en cours, NDLR). Donc, ça nous sauverait. Mais en fait, on ne regarde pas trop ça et on reste concentré sur nous parce que si on commence à regarder les autres on va se perdre un peu.”

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Et ce éloignement à Arcachon, ce chahut, pardon l’abordez-vous en conséquence une mini-trêve ?

“On a vraiment repris l’entraînement complet cette semaine, après quelques séances individuelles. Mais je connais mon équipe, on va être très concerné par l’évènement. Et comme on n’est pas assuré du maintien, on va jouer les deux derniers matchs à fond. On sait qu’on n’a pas été, jusqu’ici, assez discipliné et on n’a, peut-être, pas abordé assez sérieusement les avant-matchs. On joue trop par réaction car on n’arrive pas à dominer clairement l’adversaire. On va dire qu’on était une équipe immature mais depuis deux ou trois matchs on retrouve enfin l’état d’esprit fleurantin, et c’est dommage que ça arrive aussi tard.”