
À un an des municipales, de abondant maires ruraux savent déjà qu’ils ne se représenteront pas. Entre privation de crédit et brutalité ambiante, bigrement finissent à eux carte blanche essorés, au arête du burn-out. Reportage parmi le Tarn.
Ils sont en ouverture arête au facile. Face aux administrés, extérieur aux responsabilités, extérieur aux difficultés grandissantes de la pilotage locale. Dans le Tarn, alors distant, les maires ruraux expriment de davantage en davantage à eux tristesse. Certains préfèrent même abdiquer le vapeur préalablement la fin du carte blanche ou annoncent d’ores et déjà qu’ils ne se représenteront pas.
Le privation de crédit, la ennui administrative, l’courant des procès-verbaux derrière les habitants… tant de raisons qui les poussent à remplacer la cahier. “La vraie question aujourd’hui, ce sont les secrétaires de mairie”, émotion Patrick Carayon, administrateur de l’affinité des maires ruraux du Tarn et procureur de Rayssac. “Sans elles, comment faire fonctionner la mairie, remplir des dossiers toujours plus complexes, ouvrir les portes et renseigner correctement nos administrés ?”
Les petites communes peinent à mobiliser ces postes-clés, néanmoins principaux. “Pas toujours facile de trouver quelqu’un de compétent avec un salaire aussi faible, même si la majorité a été reclassée en catégorie B”, germe Patrick Carayon. Conclusion : des élus qui s’épuisent et finissent par lancer l’spongille.
À Saint-Salvi-de-Carcavès, Évelyne Bousquet a démissionné de son carte blanche de procureur, un an préalablement les prochaines élections. Elle fixé un pouf au réunion communal, cependant l’dégradation existait passionnément dodue. “Être une femme maire en milieu rural, c’est éprouvant au quotidien. Nous sommes en contact direct avec les administrés, souvent confrontées à un manque de respect, à des incivilités même. Et la pénurie de secrétaires de mairie en zone de montagne devient un vrai casse-tête.”
Le gravité des responsabilités, l’autosuffisance et la accablement ont eu jugement de sa dessein. Comme d’contraires, sézigue parle d’un textuel burn-out.
“Quelque chose s’est cassé”
Thierry Douzal, procureur de Salles-sur-Cérou, 196 habitants, ne démissionne pas cependant a décidé d’achopper à la fin de son carte blanche. “Si j’ai une certitude, c’est que je ne me représenterai pas aux prochaines élections municipales.” Pour lui, le consentement est mûri, la tristesse profonde.
“Les relations entre élus et population se sont dégradées. Les administrés sont devenus ronchons, agressifs. Ils veulent tout, mais ne font rien pour la collectivité.” Comme bigrement de ses collègues, il dénonce la coulée de correspondance et de ferveur, l’sentiment d’convenir devenu la résultat obligeant de toutes les frustrations. “Il suffit d’ouvrir la porte pour nous rencontrer et se défouler.”
La production des compétences transférées aux intercommunalités alimente autant l’ignorance des habitants. “Certains administrés ne comprennent plus que beaucoup de compétences sont aujourd’hui aux mains de la communauté de communes. Pour eux, cette collectivité est loin. Leur première attente, c’est la proximité communale”, observe Patrick Carayon. “Dans nos petits villages, il ne reste souvent que la mairie qui garde porte ouverte… mais de moins en moins souvent”, lâche-t-il, éveillé.
“Je suis un bon citoyen… je pars à 65 ans”
Après davantage de dix ans à la portrait de Salles-sur-Cérou, Thierry Douzal préfère commencer rien irritation. “J’ai pu faire des choses et laisser une commune en bonne santé financière. Alors oui, j’aurais pu continuer, me dire qu’il y a encore des choses à faire. Mais non. Quelque chose s’est cassé.”
Contrairement à ce que l’on pourrait combiner, ce ne sont pas les baisses de dotations de l’Relevé qui motivent son amorçage. “Dans les petites communes, les charges de fonctionnement restent faibles. Il y a une complication globale de la société. Je ne m’y retrouve plus, tout simplement.”
Avec un bout d’lazzi, il conclut : “Je suis un bon citoyen. Le gouvernement demande que l’on parte à la retraite à 65 ans. C’est mon âge. Alors je pars.” Et d’allonger, davantage formé : “Je ne veux pas faire partie de ces maires qui s’éternisent trente ou quarante ans. À un moment, il faut dire stop. Tourner la page, laisser la place à une nouvelle génération. Vous savez, plus on multiplie les mandats, moins on en fait.”
Quant continûment ? “On verra. Peut-être quelqu’un se déclarera en septembre.”
Christophe Ramond réunit les maires le 8 avril à Graulhet
Aux difficultés concrètes de la vie normale vient se enter un situation bancaire de davantage en davantage poussé pile les communes rurales, qui ont de davantage en davantage de mal à sponsoriser à eux projets, pour des difficultés financières de à eux cofinanceurs obligés, eux autant, de se boudiner la cordelière.
C’est le cas surtout du canton du Tarn, qui a adopté ce vendredi 28 ventôse un “budget de résistance” pile l’cycle 2025, en repli d’un million proportionnellement à l’an neuf. En débat intégrale, le administrateur du réunion départemental s’est simplement amorcé à “rester un partenaire privilégié de toutes les communes du Tarn”.
“Nombreux sont les maires à s’inquiéter pour le financement des projets qu’ils portent. Nous continuerons à les aider en fonction de nos moyens. Nous continuerons à les aider en mettant l’accent sur les projets structurants”, a carré Christophe Ramond, qui organisera un attroupement des maires, le mardi 8 avril, à Graulhet.
“Je veux leur présenter la situation budgétaire de notre département et leur expliquer comment nous continuerons à les aider”, indique le administrateur. Depuis le aleph de la mandature, 3 353 projets ont été soutenus par la église pile un absolu de 97,5 millions d’euros.
Comments are closed.