
Confiné entre sa baraque par une tousseur virulente depuis une dizaine de jours, Henri Broncan a perpétuel le amusement de vendredi fête sur sa tube.
D’introduction, Henri Broncan évoque la corvée qui taraude les supporters agenais : le style. “Même si le calendrier agenais est compliqué, je pense personnellement qu’il n’y aura pas de problème pour le maintien. Je crois que, pour le dernier match contre Mont-de-Marsan, le problème sera réglé, et on assistera à un match amical entre deux monuments du rugby français. D’ici là, ce serait bien de battre Soyaux-Angoulême, qui va venir chercher la qualification, et ce ne sera pas facile si on regarde d’un peu plus près les résultats des Charentais.”
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« On n’a pas vu un vaste amusement »
“Pour en revenir au match contre Brive, j’ai apprécié l’ambiance, le monde dans le stade… Vous perdez le match au pied, eux font du 100 %, entre Bosch et le drop de Verdu. Vous perdez des points sur des pénalités, vous ne trouvez pas des pénaltouches, vous faites un renvoi direct en touche… Tout cela s’accumule contre une équipe en pleine réussite au pied, ce qui est rare chez eux, parce que Bosch n’est pas spécialement régulier. Sur le plan du jeu de mouvement, Agen est tout à fait dans le ton, mais je le répète.”
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“Le jeu au pied fait aussi partie du rugby. Les deux ouvreurs ont été malheureux, non seulement pour les pénalités mais aussi dans le jeu en général. Quand tu manques la touche sur une pénalité, cela te met un coup à la tête. À part cela, la troisième ligne agenaise court, est bouillante. Dans le jeu de passes, il n’y a pas photo face à cette équipe de Brive qui manque de vitesse. Elle est dure, lourde, et s’appuie beaucoup sur le maul. Ils sont l’antithèse du jeu d’Agen. Ils écartent très peu, et je crois que cela leur jouera des tours.”
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“C’est une équipe qui ne prend jamais de risques, et, pour monter en Top 14, il faudra prendre des risques dans les phases finales. À la fin du match, Agen peut prendre le bonus défensif en tentant la pénalité. Les joueurs jouent la victoire, et on ne peut pas leur en vouloir. Ils tapent en touche, et, sur le ruck qui suit, les Brivistes ne cèdent pas. Au final, on n’a pas vu un grand match. On a vu pas mal de fautes de main. Par contre, le suspense par rapport au score n’a jamais été levé, et Agen s’est hissé au niveau de Brive, ce qui doit être rassurant pour son avenir.”
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Malgré les attaches naturelles qu’il a plus le association de la Corrèze, on comprend instantanément qu’Henri disposé une générosité privée vers l’troupe agenaise, qui le considère puisque un de ses éblouissant séculaires, et contre auxquelles il a passé de sacrés moments.
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