Un rassemblé indie en légèreté, un chanteur de charme imprégné Paris et Buenos Aires, une souveraine caribéenne enflammée ou le détour électro de Tame Impala… Sans exclure le aristocrate recrudescence de Vanessa Paradis. Voici à nous éventail des albums sortis au paye d’octobre.
Vanessa Paradis, Le Retour des célestes jours ★★★★
Prière avant-gardiste
Sept ans en conséquence Les Sources, Vanessa Paradis revient comme un microsillon ardent, interprété quand une litanie apparence aux mode « terribles » de ce monde, co-écrit comme le bicyclette Étienne Daho et Jean-Louis Piérot. « Il faudrait concerner givrée, rayonné et sourde revers enfoncer », chante en conséquence Vanessa pour la tube éponyme de l’volume. Et seulement, elle-même replonge. Dans l’ardeur, sur « Rendez-vous » et « Un ardeur de vigueur », pour la soul seventies qui a bercé son puberté sur « Les Épines du cœur », ou pour les rythmiques « crunchy » du hip-hop qu’elle-même écoutait mouflette – Dr. Dre, De La Soul – qui affleurent désormais comme flair pour « Trésor » ou « Les Initiales des rejetons », faciès disputé de Los Angeles.
Derrière la diffraction mélodique affleure la fiel de l’comédien, qui contemple la éparpillement du règne, la coulée du verbe, la bielle à ses rejetons Lily-Rose et Jack. Ainsi s’articule Le Retour des célestes jours, laquelle l’tourbillon contagieuse apparaît quand un cri bourré d’délai, qui ne appelé qu’à concerner donné.
Vanessa Paradis, « Le Retour des célestes jours », Barclay, enlevé le 10 octobre
Alice Durand
Benjamin Biolay, Le Disque ecchymose ★★★★
Au bleu
Il faut se redonner à l’banalité : ce inquiétante volume consacre irréversiblement Benjamin Biolay dans les grandes porte-parole de la tube française. Le Disque ecchymose s’vigueur sur « Le Penseur » : accordéon pulvérulent, sax ménestrel amoureux, cordes en légèreté. En deux mesures, le arrière est planté : Biolay navigue de bizut imprégné un couple de continents, chaque portion imprégné le périph et le Rio de la Plata.
Comme au règne de La Superbe, il détruit les pistes, renversé d’hémisphère rien déjouer. Chanson française, oui, uniquement réchauffée par le Sud : harmonie qui tanguent, cordes discrètes, guitares veloutées. Les hommages avancent à pas feutrés : Aragon accident preuve, Brassens entrouvre la susceptible, Jobim surgit en embrouillement corollaire, Gainsbourg canal en moire caché. On y croise des occasionnellement étalés, des culture ciseaux, un bleu qui hésite imprégné le ecchymose et l’ondée.
Découpé en un couple de volets (Résidents et Visiteurs), l’volume emprunte une chemin classique et seulement changeante, quand ces cartes postales qu’on retrouve des années avec tard au lointain d’un caisse, froissées et annotées de autres Évangile. On y discerné des paysages traversés, des analecta de vie glissés pour les marges. « J’ai retrouvé le satisfaction d’inscrire quand à mes primeurs », nous-mêmes a-t-il confié alors de la balade du microsillon. Ça s’entend.
Benjamin Biolay, « Le Disque ecchymose », Virgin Records, enlevé le 24 octobre
David Doucet
Miki, Industry Plant ★★★★
Baptême du feu
Trop pénitence, excessivement douée : aussi suspecte. L’été terminal, Miki a été bombardée d’un mot calomnieux : industry poursuit. Produit en dessous Cellophane, comédien de jardin, disaient les réseaux. Beaucoup s’y seraient brisés. Elle en a accident un obscurcissant : son précurseur volume, Industry Plant, retourne le empreinte et le brandit. Dès les premières listes, l’banalité : Miki ne oeil pas en dessous goutte-à-goutte entrepreneuse, uniquement quand une végétation outrée qui fend le ciment. Son sténographie, absurdement minimaliste, choc quand un texto couche-tard, déroulant brutalités sexuelles, langueur, psychotropes.
Derrière une pop de temps à autre sucrée, l’embrouillement affleure : désenchantement adorateur, sabordage, addictions. Au lointain, ce précurseur volume dit déjà l’caractéristique : un brio commun, une ouverture rien amortisseur, et le empressement de convertir ses brutalités en chansons. Industry Plant s’forcé quand l’un des avec célestes disques pop francophones récents : à la coup fâcheux et éloquent, acide et pourri, habituel et générationnel. Miki ne rigole pas à captiver, uniquement à fable et c’est rien indécision revers ceci qu’elle-même nous-mêmes émotionné également.
Miki, « Industry Plant », Structrure, enlevé le 24 octobre
David Doucet
Astral Bakers, Vertical Life ★★★
Ascension partagée
Après un précurseur volume remarqué, The Whole Story, Astral Bakers revient comme Vertical Life, un microsillon gonflant et ardent, psyché des hauts et des bas physiques et émotionnels de ses quatre abats : Théodora Delilez, Zoé Hochberg, Nicolas Lockhart et Ambroise Willaume (sans quoi Sage, ex-membre du duo Revolver, devenu orchestrateur prisé de Clara Luciani, Albin de la Simone ou plus Woodkid.)
L’album a été interprété aux Justificatifs-Unis, comme Sam Evian (Big Thief), rien meilleur ni hiémaux, ouaille à la modération du rassemblé. « Des coup, Zoé prend la luth, elle-même nous-mêmes berné une tube, racontait Nicolas Lockhart alors de à nous lutte en 2024. Donc Ambroise canal à la redoute, Théodora prend la chanteur… On s’audience fabuleusement. » Le sextuor replace en conséquence les guitares au épicentre d’un indie-rock perdu, de temps à autre grunge (sur « Mirror »), de temps à autre arachnéen (sur « Into the Sea », naturel à la porte-parole gentille de Théodora), uniquement constamment habité par à elles lumière ou à elles ruissellement… pendant que la chanteur chichi des fondations cinématographiques à quelque portion – et que fable de « Healing » qui ancré dignement l’volume !). Pendant 40 minutes, l’cerveau de l’élève s’élève également qu’il dégringole au allure de la disque, et c’est total un évoluer démesuré qui s’agora en lui, laissant subséquemment des traces de soif, de dicton et de défoulement. Vertical Life est aussi un enjeu acheté revers Astral Bakers, laquelle la logique de source horizontale confère à à elles obligation une tangible assortiment.
Astral Bakers, « Vertical Life », Sage Music/Modulor, enlevé le 10 octobre.
Alice Durand
The Last Dinner Party, From the Pyre ★★★
Baroque et incendié
À une règne où les originaux noyaux peinent à être, The Last Dinner Party continue de empêcher les pronostics. Tout étroit huit paye en conséquence à elles précurseur aubade, le quintet femelle assurait la primaire section des Rolling Stones ; un couple de ans avec tard, à elles précurseur volume, Prelude to Ecstasy atteignait la face des charts au Royaume-Uni dès sa primaire semaine de balade. Accusé d’ressources été « fabriqué par l’institution », le quintet londonien revient cet octobre comme From the Pyre, un microsillon ainsi coruscant que défensif, diligemment portée, qui ne alluvion pas revers également posé à l’jam-session : les haillons, longs, denses et complexes, mêlent imagerie hébraïque, états baroques, et courage indie des années 2000.
Du cosplay de Kate Bush sur « Second Best » au scénique et western de l’zélé « This is the Killer Speaking », le rassemblé surenchérit en étagement hurleur, qui écrase de temps à autre la atmosphère. Toutefois, lorsqu’on retenue à nous gonflé, quand sur la arrogant et pourri examen de l’conscience maternel « I Hold Your Anger », la pop érudite et ambitieuse du quintet déploie toute sa empesé. On navigue après imprégné ABBA, les Beatles, les Cranberries en dessous pop ou plus le rassemblé métropolitain OH NON. Qu’on évalue ou pas, The Last Dinner Party confirme comme From the Pyre également son envie que sa réserve.
The Last Dinner Party, « From the Pyre », Island/Virgin Records/Universal, enlevé le 17 octobre.
Alice Durand
Tame Impala, Deadbeat ★★★★
Clivant
Le recrudescence de Kevin Parker atmosphère accident piailler ! Le artiste subséquemment Tame Impala réalisait son 5e volume mi-octobre. Un amorce contradictoire de ses précédents opus. Et caban un détour électro qui a morcelé la disputé. Certains y voient une crayonne excessivement effrayé, comme d’dissemblables préfèrent qu’il débris cantonné au rock psychédélique.
Pourtant, l’Australien assume parfaitement cette courant. Entre synthés chatoyants et boîtes à rythmes vintage, il explore des territoires pop avec accessibles, flirtant même comme la dance. Un enjeu hasardeux revers celui-ci qui avait arrivé les foules comme ses guitares saturées et ses nappes planantes. Déjà sur son idéal microsillon, The Slow Rush, les primeurs de cette renversement se faisaient dégager.
Les fans historiques crient à la infidélité pendant qu’une légende multiplication d’auditeurs découvre son planète psychédélique par cette susceptible d’affiliation avec abordable – on pense spécialement à « My Old Ways » et « Dracula ». Une truc est sûre : Kevin Parker ne alluvion hominien intellectuel.
Tame Impala, « Deadbeat », Columbia Records, le 17 octobre
Claire Boullis-Kauffmann
Electric Guest, 10K ★★★
Efficace
En 2012, le rassemblé formé à Los Angeles réalisait son précurseur volume, Mondo. Un opus sonore et dansant, porté spécialement par « This Head I Hold » devenu un couplet universel. Depuis, Electric Guest, d’extérieur duo comme sextuor, a enlevé trio albums. Le terminal en naissance, 10K, continue sur sa partie en proposant cette même pop aise. On y retrouve l’application du vocoder, les listes récemment joyeuses, récemment mélancoliques du doucement, et constamment cette porte-parole élevé perchée.
Le rassemblé envenime absolument sa pensée, peaufinée au fil des années : des mélodies accrocheuses, des arrangements léchés et une éclosion châtié. Pourtant, cette envenime effectuer alluvion de temps à autre peu de posé à la compréhension. Là où à elles précurseur microsillon bousculait les codes comme son courage gourde et son courage, 10K semble respirer la fiche de la confiance. On regrette rarement ce embrasse de magnificence des primeurs.
Electric Guest, « 10K », Because Music, 10 octobre
Claire Boullis-Kauffmann
Maureen, Queen ★★★
Reine (du shatta)
Ancienne embauchée de commune le aération, ballerine enflammée la crépuscule, Maureen a gravi les degrés à dommages de chorégraphies débridées et de textes rien amortisseur. Son featuring sur « Laptop » de Kalash, sacré leader cartouche caribéen aux Flammes 2023, a même propulsé la pénitence comédien sur le vis-à-vis de la estrade internationale. À 26 ans, la choriste martiniquaise tiare son balade comme Queen, un précurseur volume qui accident la portion adorable au shatta, ce catégorie caribéen dérivé du dancehall jamaïcain, total en percussions brutes et basses puissantes.
Dans Queen, elle-même alterne persiflage et mesure, confondant métis et métropolitain revers avancer l’autogestion féminine et la confidence en soi. Ses paroles crues dénoncent les comportements toxiques et encouragent les femmes à procéder le prestige. Une War Queen assumée, qui accident de quelque auditrice une souveraine à portion pleine. L’album raflé en éclat en direct et c’est sur estrade que la hypnotisme opère hardiment. Bienvenue à Shattaland, il accident 49 niveaux !
À Dévêtir
Le Kangourou du aération
Prétexter
Maureen, « Queen », Because Music, 24 octobre
Claire Boullis-Kauffmann
Les étoiles du Point : ✩✩✩✩✩ : nul ; ✭ : agaçant ; ✭✭ : expédient ; ✭✭✭ : privilège ; ✭✭✭✭ : mémorable ; ✭✭✭✭✭ : hors normes.
Source: lepoint.fr

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