
Michel Garnier, le meilleur de la catalogue Tarbes Naturellement a empêché ses piliers, vieux et originaux, alors d’une naissance conviviale. Mais formatrice.
Des entrevues discrètes ? Il y en a forcément, chez une glèbe électorale, entier ne s’stagnant pas au copieux hublot. N’empêche, Michel Garnier a souhaité unir ses troupes, chahut, en deçà le tente du Stado. Alors, à quel point de divisions ? “Nous sommes 200 personnes, au moins, ça fait plaisir”, commentait-il, “nous avons réuni des gens d’expérience, des élus de l’équipe actuelle, Gérard Trémège, Gilles Craspay, Jean-Claude Piron, David Larrazabal, Andrée Doubrère, Jean-Marc Lacabanne, Laurent Teixeira, Bruno Larroux, Jean-Paul Gerbet, pour qu’ils s’expriment sur leur quotidien d’élu, ce que cela représente. L’idée était aussi d’inculquer à toutes ces personnes, souvent novices, comment se déroule une campagne électorale. Le tout dans un moment de convivialité, pour se parler, mieux se connaître. Un moment de partage.” Mais manteau, c’rencontrait le époque de “poser les choses”, de stabiliser le assemblée et se pointer.
Un époque de écartelé
Partager des informations, des conseils, du bon étape, exclusivement ainsi une “philosophie”, également l’a positif Michel Garnier. “Je suis fier de notre engagement à tous, de vous avoir à mes côtés. Depuis un an, nous travaillons à notre projet. Mais une campagne, c’est long, mais c’est une belle aventure humaine. Aujourd’hui, dans un contexte national perturbé, il est temps de dire qui nous sommes. Autour de moi, il y a des LR, des UDI, des PR, et une majorité de” hormis tableau “. Personnellement, je me reconnais dans une sensibilité de droite modérée, je ne m’en cache pas. Certains de nos concurrents, devraient annoncer qui ils représentent, Emmanuel Macron, François Bayrou, certes, en cette période, il ne fait pas bon le dire, mais ce n’est pas honnête. Moi, je n’ai pas de parti, ni de carte. Ou plutôt si, mon parti, c’est Tarbes, et ma seule carte, c’est ma carte d’électeur. Alors, ma seule ambition dans cette élection, ce n’est pas défendre une étiquette, mais de rassembler autour d’un projet concret et réaliste. Depuis quatre mandats, Gérard Trémège a changé la ville, à nous de l’adapter aux nouveaux enjeux.”
“Et pour cela, il n’y a qu’une solution : aller à la rencontre des Tarbais, c’est ce que nous faisons. Et nous sommes à leur écoute. Avec eux, nous voulons bâtir une vision, et continuer à aimer cette ville. À ce propos, j’en ai marre qu’elle soit critiquée par certains, dont beaucoup de nos adversaires, sans doute parce qu’ils ne l’aiment pas, eux ! Et pour que notre ville soit appréciée, attirante, notre enjeu premier sera la sécurité. Tout le monde en parle, mais avec des mesures fantaisistes, comme tripler les effectifs de la Police Municipale. Ce qui coûterait 4 M€ par an ! Mais oui, nous allons continuer à étoffer notre Police Municipale, notre système de vidéoprotection, mais cessons cette course à l’échalote. Certains candidats promettent de tout régler, le trafic de drogue, l’immigration… Mais qu’ils se présentent à la présidentielle, s’ils ont la solution à tout ! Plus modestement, je compte m’appuyer sur la proximité, améliorer le quotidien des gens, leur cadre de vie, en matière de santé, de logement, d’éducation. On a de l’ambition, mais nous sommes avant tout réalistes et pragmatiques.”

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