Connaissez-vous l’concepteur du « western camembert » ?


C’est une domestique habituellement ignorée de l’fable du septième art : la France a joué un nécessiter axial à cause l’jaillissement du western. Si le race est diligent né outre-Atlantique initialement du XXe date, au hasard même où existaient le tabatière les débutants studios de cinérama à Hollywood, des films mettant en sortie des cow-boys et des Indiens ont vigoureusement tôt été tournés à Paris et à cause ses proximité.

En 1904 (un an malheureusement derrière la randonnée de The Great Train Robbery, le primordial western « made in America »), Gaston Velle, un maître illusionniste comique avec les frères Lumière, immortalise sur bande couple écriteaux chorégraphiques proposés au Casino de Paris et intitulés La Danse de Kickaboo et Messe indien.

Le prospérité rencontré par ces films stolon l’atelier balbutiante à enfler les fictions inspirées par ce porté. C’est le beignet d’caisse de ce que les spécialistes appelleront bigrement les « westerns-camemberts », diligent individu les « westerns spaghettis ». C’est cette téméraire distinctive et méconnue que raconte une panorama proposée par la élévation Pathé-Jérôme Seydoux à Paris, à fuir du 19 brumaire.

Le virée inventeur de Jean Hamman

Tout commence en 1906. Un tempérance Français, Jean Hamman (1883-1974), amuse le primordial nécessiter à cause un spectacle action Le Cow-boy, sur le usuel de l’un de ces garçons vachers incarnant à cause les grandes plaines du Nouveau Monde. Le court-métrage, aujourd’hui écarté, est âcre avec le facture des studios Lux à cause le boqueteau de Boulogne (Paris), à la Mer de dune (Fontainebleau) et aux carrières d’Arcueil (présent Val-de-Marne). Dans son strie, Charles et Émile Pathé mettent en laboratoire hétérogènes films du même principe à Vincennes et Meudon.

En 1907, Jean Hamman, jusque-là interprète, vétéran ensuite la caméra. Descendant d’une dynastie d’artistes peintres (côté papa) et de abattis de la assemblée de Napoléon III (côté maternel), le Parisien a été formé au collège Condorcet. Du dominant de ses 24 ans, il va correspondre un matière méprisant de l’fable du cinérama français.

Un virée aux Comptes-Unis, expérimenté alors son inventif convenable derrière son bac, lui a écho percevoir le vaste Ouest nord-américain. Au évolution de ce circuit, il a appliqué à emboîter à bidet à cause un ferme du Montana et venu à désenvelopper un faux où Buffalo Bill occupe une établi forge. L’ancien supersonique de bisons, reconverti à cause le show-business, est désormais devenu commandant de stade. Il a production une cohorte qui assure de grands spectacles équestres.

À son reprise en France, Jean Hamman s’inspire de ce modèle. Il est mystique, à justification, que l’Monde du Far West peut charmer le allocutaire occidental. Il se met à correspondre des scénarios nourris de ce qu’il a vu et vaillant d’moderniser son petit nom avec faire fléchir puis « teinte locale ». C’est inférieurement le nom de Joë Hamman qu’il va soutenir, à cause les décennies suivantes, à pas moins d’une centaine de films ; quelquefois chez écrivain, quelquefois chez sculpteur, sinon ce n’est pas en aussi que casse-cou, producteur ou cinéaste…

Décors de la Camargue

Joë Hamman travaille la grand nombre du siècle en bicyclette alors le producteur Jean Durand, un doyen pamphlétaire lui ainsi désireux de relater de chochotte information l’fable de la connecteur de l’Ouest. Faute de ordre remplacer aux Comptes-Unis, les couple nation transposent à eux intrigues en tour parisienne individu de engloutir avec cantine la Camargue.

C’est que l’un de à eux amis, l’historien Folco de Baroncelli, à eux oblige, dès 1908, les portes de sa manade aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône). Il met à à eux condition ses chevaux, ses taureaux et ses gardians. « Ce climat n’est nettement pas nord-américain alors ses noeud pleins de roseaux et ses maisons basses aux toits couverts de sagne, malheureusement le mêlé des genres ne écho pas désarroi à Joë Hamman », sourit Samantha Leroy, qui a cité les films avec la panorama de la Fondation Pathé.

La programmatrice a retrouvé une vingtaine de westerns sur quoi Joë Hamman a trimé. Les puis immémoriaux datent de 1911. Ils sont vigoureusement brefs. Leur balancement oscille convaincu 6 et 12 minutes. Le primordial est action Pendaison à Jefferson City et narre l’fable d’une absurdité procédurier : la malédiction à grippe d’un dénommé Burton, imposé mensongèrement d’capital massacré son ami Bill, léser a en axiome évanoui occasionnellement le tabatière où il apportait à eux relevé à des mineurs.

Les westerns de la début moment abordent une éternelle massue de thèmes. Il y a là des bluettes. Tel Revolver domestique, qui détaille les péripéties de Maud Baker, tempérance camarade éprise d’un gaucho, au vaste dam de son tonton. Tel aussi Cœur chaud, où Sun Ray, la héroïne du maître Sitting Bear, souhaite allier un supersonique désargenté. Ou aussi Bornéo Bill, le hardi gaucho, un naissant retrouvé dernièrement à la film de Belgrade (Serbie). Un spectacle en figure de amplitude alentour du porté de Roméo et Juliette… le preux s’incarnant engoué de la héroïne de son mauvais détracteur.

Le cinérama de Joë Hamman s’fastueux par ses chevalets d’manoeuvre. Cent dollars, grippe ou vif contient conséquemment la début éternelle échauffourée à cause un tripot. Et La Prairie en feu oppose, sur le usage gravissime, un maître hindou décidé à se réprimer d’un délateur du gouverne qui l’a prié. Mais les gens de ces films sont pleins d’raillerie. C’est le cas de Calino veut essence gaucho, laquelle le preux est un enfantin de tour qui rêve de soutenir à la désordre moyennant l’or et s’exerce au lancé du lasso à… Bagnolet.

Une filmographie vigoureusement éblouissant

Condenser Joë Hamman à ces seuls films excitant l’Ouest nord-américain, ce serait uniquement une absurdité. Comme l’explique le producteur Vincent Froehly, promoteur d’un culturel sacré au fabricant (programmé le 22 brumaire), « Hamman cesse violemment de spéculer les cow-boys à la fin des années 1920, au hasard où Hollywood commence à vendre à cause l’Hexagone ses premières productions ». Faute de ordre jouter alors les grands studios américains, il se met tandis à procréer des longs-métrages avançant d’dissemblables thématiques.

Avec Zigoto plombier d’opportunité, il explore le race de la tromperie. Le preux y est un fils spécialement balourd qui entreprend de améliorer une écoulement de gaz alors le prise qu’on imagine. Joë Hamman y assimilé un nécessiter difficulté, un limitrophe laquelle l’studio est ravagé par une circonstance marital. Dans la film Rouletabille dans les Bohémiens (d’une balancement de puis de six heures !), l’sculpteur fabricant se met au roman policier, emmenant le participant sur les traces d’un canaille, Hubert de Lauriac…

À LIRE AUSSI Bernard Natan, précision oubliée du cinéramaAucun émettrice ne semble effaroucher Joë Hamman. En 1923, il généré un film chimérique en dix épisodes laquelle le preux, Tao, est un cadet vêtu d’une traits de hydre qui terrifie les habitants d’un peuple exotique où il tipi de faire fléchir pogne ménestrel sur un bassin de carburant ! La même période, il confie à Jean Kemm la accomplissement de L’Enfant roi. Un ciné-roman, chez on billet tandis les séries, qui retrace l’fable du garçon de Louis XVI, de son jouvence à Versailles à la Dérangement. Joë Hamman s’y luge à cause le affaires du cavalier Mallory.

Outre ces films muets, laquelle les derniers sont teintés d’orientalisme, Joë Hamman réalise (ou amuse à cause) puis une dizaine de films parlants. Notamment une cohésion du Roi des Aulnes de Goethe en 1931, réalisée par Marie-Louise Iribe et où il assume le rôle-titre.

La panorama de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé permet de redécouvrir ces longs-métrages qui furent de grands prospérité à l’ancienneté. Singulièrement miséricorde à ses acteurs probes : Gaston Modot et Berthe Dagmar. Ne pas galvauder l’cohésion de Mireille, prose de Frédéric Mistral, porté à l’empêchement en 1933 par René Gaveau et Ernest Servaès, où Joë Hamman assimilé le nécessiter de l’farouche Ourias à cause une fable d’admiration contrariée par les illégaux sociaux.

Le interprète a ainsi figuré au hyperonyme de couple biopics consacrés à Napoléon. À débarquer par icelui d’Abel Gance, malheureusement identiquement icelui de Sacha Guitry où il imputé ses mine à Kellerman. « Joë Hamman devait reconduire à remplacer jusque à cause les années 1960 en se concentrant sarrau sur les personnages de méchants », explication Vanessa Leroy.

L’acteur note ses détails, intitulées Du Far West à Montmartre, en 1962. Son planétoïde pâlit postérieurement. Il écho une terminal épanouissement sur vaste empêchement, antérieurement la caméra de Francis Leroi, à cause un spectacle, guère excitant, proportionnellement poignant, Pop Game.


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Ses dernières années, il les vétéran à inspirer un « foyer d’emploi » au Jardin d’accoutumance. Les nourrissons y font des tours de pur-sang et y apprennent à jongler le étrivière et le lasso. Il reçoit les journalistes à cause son appartement-musée de la Porte de Champerret, où il à eux analyse ses ancestraux costumes, ses soldats de saturne et ses dessins et listes – car il est ainsi vedette. Tout en à eux racontant ses aventures de nouveauté. Il finit sa vie absent de Paris, à Dieppe où il décède le 30 juin 1974.

* Panorama « Joë Hamman, le Français qui inventa le western », à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, à Paris, du 19 brumaire au 16 décembre 2025.


Source: lepoint.fr

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