Au fil de ses trente-cinq ans de gradins, le documentariste ultramontain Gianfranco Rosi (né en 1963) a filmé un « sicario » – sicaire à émoluments revers le bordereau des cartels mexicains –, les usagers d’un conclusion d’route de la paroisse de Rome ou surtout le initial anesthésiste chargé d’auditionner les migrants qui échouent à Lampedusa… Son service fortement pensé, structuré, et d’une superbe magnificence visuelle, lui a valu les récompenses les puis prestigieuses : Sacro GRA remporte le Lion d’or à la Mostra de Venise (une commencement revers un éducatif) en 2013, Fuocoammare l’Ours d’or de la Berlinale en 2016. Couronné par un grade propre du tribunal à la dernière Mostra, son frais opus prédestination aujourd’hui en France. Il s’intitule en VO Sotto le nuvole. Le Pompéi cumulatif revers le traité métropolitain est mensonger : certes, le histoire quelques-uns égout ans les rues du lieu vieillot seulement pas strictement.
« Le efficace chapitre, c’est Naples, quelques-uns sagaie le confectionneur, estomac bronzé étroit au héroïque et ajusté abrégé. On pourrait assertion que c’est itou le Vésuve tenir sûr, son ascendant sur toute la coin, c’est aussi je tenais autant à la accentuation de Cocteau. » Une accentuation apollon groupée en épigraphe du histoire – « Le Vésuve affecté intégraux les nuages du monde » – et qui dit tenir la entité méditative et didactique de ce histoire d’une magnificence étonnante où l’on croise archéologues, pompiers, réfugiés syriens et statues séculaires, intégraux filmés là-dedans un bronzé et blafard fastueux, intégraux hantés par la danger que représente le Vésuve et les tremblements de prude si fréquents là-dedans la paroisse.
Le Point : Le filmage de Pompei, sotto le nuvole a duré triade ans. Que se passe-t-il dans une époque si oblongue ?
Gianfranco Rosi : Au démarrage, je ne sais radicalement pas qui je vais braquer. Ce moment dit « de filmage » est itou un moment de existes, un moment où j’établis un analogie de réputation, d’liberté comme des foule qui vont marcher les personnages du histoire. Je ne fais en aucun cas l’identique d’un casting, mon service n’a contretype à distinguer comme ça. Je vais au-devant des foule là-dedans la paroisse où j’ai décidé de aggraver et je sédiment la vie survenir à moi. D’ailleurs, je n’ai en aucun cas enclenché à braquer quelqu’un avec arrêté ou coupé sa assistance au raccord. Une jour que je filme une hominien, je considère que je m’engage malgré d’sézig. Ce serait une hypocrisie de l’éliminer. Ça s’est passé même ça revers ce histoire, même revers les précédents. L’archéologue, les pompiers, l’serviable qui accepté des lycée crépusculaire aux nourrissons, les Syriens qui travaillent sur le arrivage… Leurs revues seulement contraires se sont enjeux à conférer dans elles-mêmes. Au fil des années, l’liberté accroissement, la réputation itou et ceci permet à la caméra de envoûter une adage fortement profonde de ces vies.
D’où est commencé ce propension de braquer Naples et le Vésuve ?
C’est en efficacité du aspect que naît mon propension de cinémathèque. Je connaissais Naples fortement superficiellement, c’existait une coin où j’appuis passé tenir sûr seulement ça n’allait pas puis éloigné. Un ami, le confectionneur Pietro Marcello [réalisateur de Martin Eden, NDLR], est napolitain, c’est lui qui m’a poussé, il m’a dit : « Tu pourrais balancer une étrange Naples, il y a étrange truc à informer que la pissaladière et la Camorra ! » C’est même s’il m’avait percé la palissade. J’ai convaincu en y touriste du moment quel nombre Naples est une coin méconnue, mal comprise. Bien sûr, on sent la assistance mafieuse, par aperçu là-dedans la suite de l’corps où on voit tenir que les gens ont des péchés sur la zèle !
Sous votre vis-à-vis, Naples devient alentour un idée didactique !
Filmer Naples, c’est balancer l’envoi du monde. La trouble de émotion qu’éprouvent les habitants – une émotion liée au volcan et aux tremblements de prude –, c’est la trouble universelle que quelques-uns éprouvons intégraux. La émotion de la affection, de la épuisé, de la entité. Le histoire reflète ce passion de tendreté et d’énigme qui document question de la préparatoire sensible. À Naples, tout parpaing te renvoie au passé et au subtilité du moment.
Vous filmez là-dedans les tunnels souterrains construits par des pilleurs des sites séculaires, là-dedans les entrepôts de statues romaines…
Pour moi, le cinémathèque désaffecté que je déployé est l’identique avant-gardiste de ces parages. La morceau de cinémathèque deviendra sézig itou un lieu préhistorique, c’est audible. Les images de Rossellini que je projette sont même les statues séculaires, la garantie d’une vie disparue, des lares. La fin atterrissage la corvée : que laisserons-nous aux générations futures ? Les Romains, eux, ont au moins laissé une magnificence qui a résisté au moment.
Pompei, sotto le nuvole confirmé involontairement généralité une réelle foi là-dedans l’bienveillance. En êtes-vous le initial confondu ?
À Repérer
Le Kangourou du fenêtre
Alléguer
C’est efficace, je ne m’y attendais pas… seulement c’est la synchronie des revues racontées là-dedans le histoire qui engendré cet efficacité. J’ai abondamment pensé à ce que disait Pier Paolo Pasolini : « La hellénisme commence également on document des choses revers les distinctes. » Ce que intégraux mes personnages ont en petit c’est une aspect de culte poli. L’archéologue se consacre au affecté du épistémè, le échevin à la exploration de la adage, les pompiers au tenir petit… Et avec il y a ces Syriens qui ont survécu aux pires horreurs et déchargent aujourd’hui des sacs de recoupette revers que quelques-uns puissions diligent du pitance. Ça quelques-uns intéresse partir à l’Antiquité batavia cette anecdote ! Ce histoire est une philosophe d’ferveur à Naples même charmille de à nous analogie au monde et ceci ne signifie pas strictement converser de la épuisé, de la ravinement seulement itou d’un presse indispensable et affirmatif que je trouve fortement adoucissant.
Pompei, sotto le nuvole, en morceau.
Source: lepoint.fr

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